Transports dans l'Aisne

Transports dans l'Aisne
Description de cette image, également commentée ci-après
Carte synthétique des transports dans le département.
Transport routier
Autoroutes 147 km[1] A4 A26 A29
Routes nationales 164 km[1] N 2 N 31
R.D. et V.C. 11 117 km[1]
Autocars interurbains Régie des transports de l'Aisne
Transport ferroviaire
Principales gares de voyageurs Château-Thierry, Saint-Quentin
Services voyageurs TER Hauts-de-France, TER Fluo (TER Grand Est), Transilien (Ligne P du Transilien)
Transport maritime et fluvial
Principaux ports  
Transport aérien
Aéroports  
Transport en commun urbain et périurbain
Réseaux de transport en commun Pastel (Saint-Quentin), TUS (Soissons), TUL (Laon), Fablio (Château-Thierry), TACT (Chauny-Tergnier-La Fère), Villéo-Retzéo (Villers-Cotterêts)

modifier Consultez la documentation du modèle

Cet article est une ébauche concernant les transports et l’Aisne.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.


Les transports dans le département français de l'Aisne sont marqués par des dynamiques contrastées : si les infrastructures de transport du sud et de l'ouest du département illustrent la forte polarité exercée par l'Île-de-France, le département n'en reste pas moins traversé par des flux transverses significatifs entre les régions Hauts-de-France et Grand Est. Le nord-est du département apparaît quant à lui relativement isolé.

Transport routier

Le pont d'Isle sur le canal de Saint-Quentin, à Saint-Quentin.

Infrastructures routières

Article détaillé : Réseau routier de l'Aisne.

L'Aisne compte trois autoroutes, toutes concédées, payantes et à 2x2 voies :

  • l'autoroute A4 relie Paris à Reims, Metz et Strasbourg en desservant Château-Thierry dans le département ;
  • l'autoroute A26 relie Troyes et Reims à Calais et au Nord-Pas-de-Calais, en desservant Laon et Saint-Quentin dans le département ;
  • l'autoroute A29 se sépare de la précédente à Saint-Quentin et se dirige vers Amiens et la Normandie.

Les principales villes du département, Saint-Quentin, Laon et Soissons, ne sont donc pas reliées à Paris par autoroute, mais par des routes en partie aménagées en voie rapide à 2x2 voies : la route nationale 2 relie Paris à la frontière belge par Villers-Cotterêts, Soissons, Laon, Vervins et La Capelle, et les route départementale 1032 (ex-route nationale 32) et route départementale 1 relient Paris à Chauny, Tergnier et Saint-Quentin.

Actuelles et anciennes autoroutes et routes nationales du département
Identifiant Origine Principales agglomérations desservies dans le département Fin Remarques
Autoroute A4 Paris-Porte de Bercy Château-Thierry Strasbourg Autoroute à 2x2 voies, concédée et payante.
Autoroute A26 Autoroute A5 près de Troyes Laon, Saint-Quentin Calais Autoroute à 2x2 voies, concédée et payante.
Autoroute A29 Autoroute A26 à Francilly-Selency près de Saint-Quentin Saint-Quentin Autoroute A13 à Beuzeville vers Caen Autoroute à 2x2 voies, concédée et payante.
Route nationale 2 Autoroute A104 à Villepinte
(avant 2006 : Paris-Porte de la Villette)
Villers-Cotterêts, Soissons, Laon, Marle, Vervins, La Capelle Frontière belge vers Bruxelles En grande partie aménagée à 2x2 voies jusqu'à Laon ; l'achèvement de cet aménagement et son prolongement au nord jusqu'à la Belgique est projeté.
Route nationale 3 Paris-Porte de Pantin Château-Thierry Frontière allemande vers Sarrebruck Déclassée en 2006 en RD 1003 dans le département.
Route nationale 29 Sainte-Marie-des-Champs (Yvetot, vers Le Havre) Saint-Quentin, Origny-Sainte-Benoite, Guise La Capelle (vers Hirson et Maubeuge) L'itinéraire de cette route nationale dans le département a été repris dans les années 1970 à la RN 336 jusqu'à Saint-Quentin et à la RN 30 au-delà de Saint-Quentin (auparavant, la RN 29 ne passait pas dans l'Aisne). Déclassée en 2006 en RD 1029.
Route nationale 30 Rouen Saint-Quentin, Origny-Sainte-Benoite, Guise La Capelle Itinéraire dans le département déclassé en 1972 en RD 930 en amont de Saint-Quentin, puis repris en aval de Saint-Quentin après 1972 par la RN 29 puis finalement déclassé en 2006 en RD 1029.
Route nationale 31 Rouen
(avant 1972 : Gournay-en-Bray)
Soissons, Braine Reims
(avant 1972 : Valmy)
Quelques sections aménagées à 2x2 voies dans le département.
Route nationale 32 (avant 1972) Senlis Saint-Quentin, Bohain-en-Vermandois Frontière belge vers Mons Déclassée sur cet itinéraire (sauf tronc commun avec la RN 43) en 1972 en RD 930 (tronc commun avec la RN 30) et RD 932.
Route nationale 32 (de 1972 à 2005) Compiègne Chauny, Tergnier Route nationale 44 à La Fère, puis autoroute A26 après l'ouverture de celle-ci. Nouvel itinéraire à partir de 1972, totalement distinct de l'itinéraire d'origine dans le département, repris à la RN 38. Déclassée en 2006 en RD 1032.
Route nationale 33 Route nationale 3 à La Ferté-sous-Jouarre Viels-Maisons Châlons-sur-Marne Déclassée en 1972 en RD 933.
Route nationale 36 Villers-Cotterêts La Ferté-Milon Melun Déclassée en 1972 en RD 936 dans le département (une partie de cette route reste classée dans le réseau routier national en Seine-et-Marne).
Route nationale 37 Château-Thierry Oulchy-le-Château, Soissons, Coucy-le-Château-Auffrique, Chauny, Flavy-le-Martel Saint-Venant (près de Béthune) Déclassée en 1972 en RD 1 au sud de Coucy-le-Château-Auffrique et en RD 937 au-delà.
Route nationale 38 La Fère Tergnier, Chauny Beauvais Itinéraire dans le département repris en 1972 par la RN 32 puis déclassé en 2006 en RD 1032.
Route nationale 38e Chauny Tergnier Beautor (La Fère) Numéro porté successivement par deux courts tronçons de route dans l'agglomération de Chauny-Tergnier-La Fère. Le second itinéraire, correspondant à l'ancien tracé de la RN 38 puis de la RN 32 avant sa déviation hors des centres-villes, a été déclassé en RD 338.
Route nationale 39 Tremblois-lès-Rocroi Hirson, La Capelle, Le Nouvion-en-Thiérache Montreuil-sur-Mer Itinéraire dans le département repris en 1972 par la RN 43, puis finalement déclassé en 2006 en RD 1043.
Route nationale 43 Sainte-Ruffine (Metz) Hirson, La Capelle, Le Nouvion-en-Thiérache Calais Itinéraire dans le département repris en 1972 à la RN 39 (avant les années 1970, la RN 43 ne passait pas dans le département). Déclassée en 2006 en RD 1043.
Route nationale 44 Cambrai
(des années 1950 aux années 1970 : Arras)
Saint-Quentin, La Fère, Laon, Corbeny Vitry-le-François L'itinéraire de cette route au nord de Saint-Quentin a été modifié dans les années 1950, avant de revenir à son tracé originel dans les années 1970. Déclassée en 2006 dans le département en RD 1044.
Route nationale 44bis Bonavis (commune de Banteux au sud de Cambrai) Saint-Quentin Nom porté par l'ancienne RN 44 lorsque son tracé fut modifié au nord de Saint-Quentin dans les années 1950, jusqu'à son retour au tracé originel dans les années 1970.
Route nationale 45 Marle Guise, Étreux Frontière belge vers Tournai Déclassée en 1972 en RD 946 (car dans la continuité de la RN 46 elle aussi déclassée).
Route nationale 46 Marle Montcornet, Rozoy-sur-Serre Parois (commune de Clermont-en-Argonne) Déclassée en 1972 en RD 946.
Route nationale 325 Soissons Vailly-sur-Aisne, Bourg-et-Comin, Guignicourt Mazagran (commune de Tourcelles-Chaumont, vers Vouziers) Déclassée en 1972 en RD 925.
Route nationale 334 Coucy-le-Château-Auffrique Blérancourt Boves (Amiens) Déclassée en 1972 en RD 934.
Route nationale 335 Crépy-en-Valois Blérancourt Déclassée en 1972 en RD 935.
Route nationale 336 Gamaches (vers Le Tréport) Saint-Quentin Itinéraire dans le département repris en 1972 par la RN 29 puis finalement déclassé en 2006 en RD 11029.
Route nationale 360 Cambrai Bohain-en-Vermandois, Guise Vervins Déclassée en 1972 en RD 960.
Route nationale 363 Vervins Hirson Jeumont Déclassée en 1972 en RD 963.
Route nationale 364 Landrecies Rocquigny Anor Déclassée en 1972 en RD 964.
Route nationale 365 Le Nouvion-en-Thiérache Étrœungt Déclassée en 1972 en RD 965.
Route nationale 366 Vervins Montcornet Reims Déclassée en 1972 en RD 966.
Route nationale 367 Route nationale 45 à Le Hérie-la-Viéville (vers Guise) Crécy-sur-Serre, Laon, Bourg-et-Comin, Fère-en-Tardenois Château-Thierry Déclassée en 1972 en RD 967.
Route nationale 369 La Ferté-sous-Jouarre Charly-sur-Marne Château-Thierry Déclassée en 1972 en RD 969.
Route nationale 373 Compiègne Villers-Cotterêts, Neuilly-Saint-Front, Château-Thierry La Belle-Étoile (commune de Mesgrigny vers Troyes) Déclassée en 1972 en RD 973 jusqu'à Grisolles (où commençait le tronc commun avec la RN 37), et en RD 1 au-delà.
Route nationale 377 Laon Liesse-Notre-Dame, Montcornet, Rozoy-sur-Serre Rocroi Déclassée en 1972 en RD 977.
Route nationale 378 Route nationale 377 à Rozoy-sur-Serre (vers Laon) Lonny (vers Charleville-Mézières) Déclassée en 1972 en RD 978.
Route nationale 442 Route nationale 30 à Saint-Quentin Saint-Quentin Route nationale 44 à Saint-Quentin Contournement du centre-ville de Saint-Quentin, déclassé en 2005 en RD 1029.
 

Transport collectif de voyageurs

Article détaillé : Régie des transports de l'Aisne.

L'Aisne est desservie par la Régie des transports de l'Aisne, établissement public initialement propriété du Conseil général et repris en 2017 par la région Hauts-de-France. Elle exploite une cinquantaine de lignes régulières dans le département, hors lignes scolaires.

Covoiturage et autopartage

Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

Transport ferroviaire

Historique

La gare de Barisis-aux-Bois avant la Première Guerre mondiale.

Le chemin de fer est apparu dans le département en 1849, avec l'ouverture à quelques semaines d'intervalle des deux lignes reliant Paris à Château-Thierry et Épernay (prolongée ultérieurement jusqu'à Strasbourg) et Paris à Chauny (prolongé ultérieurement à Saint-Quentin puis jusqu'à la frontière belge). Le réseau d’intérêt général a été développé par la Compagnie des chemins de fer du Nord dans les trois-quarts nord du département et la Compagnie des chemins de fer de l'Est dans le quart sud. À la veille de la Première Guerre mondiale, le chemin de fer d’intérêt général atteignait la plupart des villes et bourgs du département, dont Château-Thierry, Chauny, Coucy-le-Château, La Ferté-Milon, Guise, Hirson, Laon, Rozoy-sur-Serre, Saint-Quentin, Soissons, Tergnier, Vervins ou encore Villers-Cotterêts. Comme dans le reste des départements situés à proximité des frontières nord-est de la France, la plupart des lignes même secondaires étaient construites à double voie pour les besoins militaires. La plupart des infrastructures seront détruites pendant la Première Guerre mondiale puis reconstruites, certaines avec des modifications importantes comme la ligne de Guise à Hirson, reconstruite à l'écartement standard alors qu'elle était initialement à l'écartement métrique.

L'Aisne a également été desservie par de multiples chemins de fer d’intérêt local, initialement créés dans le cadre d'initiatives isolées, sans logique d'ensemble ni homogénéité technique :

Au début du XXe siècle, trois compagnies vont créer des réseaux plus importants :

La cabine d'aiguillage n°3 de la gare d'Hirson, de type Saxby, dans l'Entre-Deux-Guerres.

Ces lignes d'intérêt local connaîtront des destins variés : si certaines ne sont jamais reconstruites après la Grande Guerre ou ferment dès les années 1920, d'autres, en particulier la plupart des lignes à écartement standard, seront maintenues jusqu'à la deuxième moitié du XXe siècle.

Le réseau d'intérêt général, quant à lui, connaîtra peu d'évolutions pendant la première moitié du XXe siècle : son enjeu militaire interdit tout à la fois la fermeture des lignes les moins fréquentées et l'électrification des lignes principales. Les lignes actuellement électrifiées dans le département l'ont été en une dizaine d'années entre 1954 et 1964, après la levée du veto des autorités militaires. C'est également à partir des années 1960 que certaines lignes ferment, d'abord aux voyageurs, puis au fret.

Depuis l'ouverture en 1993 de la LGV Nord puis en 2007 de la LGV Est européenne, le département n'est plus desservi par des trains Grandes Lignes.

Cartes du réseau ferroviaire dans le département
Le réseau ferroviaire à son apogée en 1913.
Le réseau ferroviaire à son apogée en 1913. 
Le réseau ferroviaire de nos jours.
Le réseau ferroviaire de nos jours. 
Carte animée de l’évolution du réseau ferroviaire.
Carte animée de l’évolution du réseau ferroviaire. 
Cliquez sur les cartes pour les agrandir

Situation actuelle

Une rame Transilien en gare de Château-Thierry.
Article détaillé : TER Hauts-de-France.

Les plus grandes gares de voyageurs sont celles de Château-Thierry et Saint-Quentin, avec une fréquentation annuelle entre 1 et 1,6 million de voyageurs en 2019[2].

Trois axes ferroviaires principaux relient l'Aisne à l'Île-de-France et Paris :

Un quatrième axe, celui de la ligne de Trilport à Bazoches, est beaucoup plus secondaire et n'est plus desservi depuis 2016 par des trains de voyageurs au-delà de La Ferté-Milon. La LGV Est européenne, quant à elle, traverse le département sans le desservir.

À ces axes radiaux s'ajoutent des axes transversaux à double voie, reliant les Hauts-de-France à Grand Est :

Ces lignes sont principalement parcourues par les trains TER Hauts-de-France. Des trains TER Grand Est (ou TER Fluo) circulent également sur les lignes frontalières, et des Transilien (ligne P) jusqu'à Château-Thierry et La Ferté-Milon.

Lignes ferroviaires du réseau d'intérêt général dans le département
Ligne de Paris à Strasbourg (LGV), couramment appelée LGV Est européenne Ligne à grande vitesse, à double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, destinée uniquement aux trains de voyageurs. Traverse le département sans gare ni raccordement avec d'autres lignes.
Ligne de Creil à Jeumont Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz.
Ligne de Noisy-le-Sec (Paris-Est) à Strasbourg-Ville Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz.
Ligne de La Plaine à Hirson et Anor (frontière) Ligne non-électrifiée dans le département ; à double voie jusqu'à Laon puis à voie unique au-delà. En tronc commun avec la ligne de Fives à Hirson entre Hirson et Anor, puis non-exploitée d'Anor à la frontière belge.
Ligne de Fives à Hirson Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz.
Ligne d'Hirson à Amagne - Lucquy Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz dans le département.
Ligne de Reims à Laon Double voie non-électrifiée.
Ligne d'Amiens à Laon Double voie non-électrifiée.
Ligne de Trilport à Bazoches Double voie non-électrifiée ; ouverte au seul trafic de fret à partir de La Ferté-Milon.
Ligne de Soissons à Givet Ligne fermée et en partie déclassée de Soissons à Bazoches ; à partir de Bazoches (où elle est rejointe par la ligne de Trilport à Bazoches), double voie ouverte au seul trafic de fret jusqu'à Fismes (Marne).
Ligne de Mézy à Romilly-sur-Seine Voie unique non-électrifiée, ouverte au seul trafic de fret dans le département (jusqu'à Montmirail).
Ligne de Laon à Liart Voie unique non-électrifiée ouverte au seul trafic de fret de Laon à Montcornet ; fermée et déclassée au-delà.
Ligne de Rochy-Condé à Soissons Fermée à tout trafic et presque intégralement déclassée dans le département.
Ligne d'Anizy-Pinon à Chauny Fermée à tout trafic et en partie déclassée, les derniers kilomètres côté Chauny restent utilisés comme voie-mère pour la desserte fret de quelques ITE.
Ligne de Charleville-Mézières à Hirson (par Auvillers) Entièrement déclassée dans le département.
Ligne de Rethondes à La Ferté-Milon Entièrement déclassée.
Ligne de Busigny à Hirson Entièrement fermée à tout trafic et au moins en partie déclassée.
Ligne de Château-Thierry à Oulchy - Breny Entièrement déclassée.
Ligne de Chauny à Saint-Gobain Initialement d'intérêt local, intégrée dans le réseau ferré national en 1990 seulement ; fermée à tout trafic.
Ligne de Laon au Cateau Fermée à tout trafic mais non déclassée dans le département.
 

Transport fluvial

Entrée du souterrain de Riqueval sur le canal de Saint-Quentin.

L'Aisne possède un important réseau navigable. L'Oise, l'Aisne et, plus au sud, la Marne sont navigables (ou doublées par des canaux latéraux navigables) et permettent de rejoindre la Seine. Toutefois, ces cours d'eau, leurs ramifications (canal de l'Oise à l'Aisne) et surtout les canaux qui les relient au bassin de l'Escaut (canal du Nord, canal de Saint-Quentin et canal de la Sambre à l'Oise), conçus au XIXe siècle, ont un gabarit insuffisant pour beaucoup de péniches modernes : ils sont tous au gabarit Freycinet (classe I CEMT), à l'exception du canal du Nord (classe II)[3]. Le projet de liaison Seine-Escaut à grand gabarit doit permettre de développer le transport fluvial entre ces deux bassins.

Transport aérien

Le département ne possède aucun aéroport. L'aéroport de Paris-Charles de Gaulle est situé à moins de 150 km des principales villes du département.

Le département compte quatre aérodromes pour l'aviation de tourisme, d'affaires et de loisirs, à Château-Thierry - Belleau, Laon - Chambry, Saint-Quentin - Roupy et Soissons - Courmelles.

Transports en commun urbains et périurbains

Le département compte six autorités organisatrices de la mobilité qui organisent des services de transport dans leur ressort territorial[4] :

Des tramways roulaient à Saint-Quentin et à Laon de la fin du XIXe siècle aux années 50 à 70 ; à Laon, un mini-métro funiculaire automatique unique au monde lui a succédé de 1989 à 2016.

Modes doux

Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

Le département est traversé par plusieurs voies vertes, véloroutes et sentiers de grande randonnée.

Notes et références

  1. a b et c INSEE, « Réseau routier au 31 décembre 2018 : comparaisons départementales », sur insee.fr, (consulté le ).
  2. SNCF, « Fréquentation en gares », sur data.sncf.com (consulté le )
  3. [PDF] « Les voies navigables du bassin de la Seine », sur VNF.fr, (consulté le ).
  4. Cerema, « Liste et composition des Autorités Organisatrices de la Mobilité au 1er janvier 2021 », sur cerema.fr, (consulté le ).

Voir aussi

v · m
Transports par département français
Départements de France
métropolitaine
Départements
d'outre-mer
Métropole à statut de
collectivité territoriale
69M Métropole de Lyon
Territoires et collectivités d'outre-mer
  • Portail transports
  • Transport dans les régions
  • icône décorative Portail des transports
  • icône décorative Portail de l’Aisne