Transports dans le Val-d'Oise

Transports dans le Val-d'Oise
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Carte synthétique des transports dans le département.
Transport routier
Autoroutes 58 km[1] A1 A3 A15 A16 A104 A115
Routes nationales 56 km[1] N 14 N 104 N 184 N 515
R.D. et V.C. 4 864 km[1]
Transport ferroviaire
Principales gares de voyageurs Ermont - Eaubonne, Garges - Sarcelles, Argenteuil, Aéroport Charles-de-Gaulle 2 TGV, Cergy-Préfecture, Villiers-le-Bel - Gonesse - Arnouville
Services voyageurs
  • (RER)(A)(B)(C) (D)
  • TransilienLigne H du TransilienLigne J du TransilienLigne L du Transilien
  • TER Hauts-de-France
  • TGV inOui, Ouigo, Thalys
Transport maritime et fluvial
Principaux ports Bruyères-sur-Oise
Transport aérien
Aéroports Paris-Charles-de-Gaulle (à cheval sur les départements de Seine-Saint-Denis et de Seine-et-Marne), Pontoise - Cormeilles-en-Vexin
Transport en commun urbain et périurbain
Réseaux de transport en commun

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Les transports dans le département français du Val-d'Oise sont fortement marqués par la proximité de Paris dont l'aire urbaine englobe la totalité du département. L'est du département est parcouru par de denses réseaux routiers et ferroviaires, aux trafics intenses, majoritairement organisés en étoile autour de l'agglomération parisienne, même si quelques axes transversaux ont été développés récemment (Francilienne, tramway T11). En revanche, l'ouest du département, moins densément peuplé, possède des infrastructures beaucoup plus réduites. Comme dans le reste de la région, Île-de-France Mobilités organise dans le Val-d'Oise des services de transport ferroviaire et routier.

Transport routier

L'autoroute A15 à Sannois.

Infrastructures routières

Article détaillé : Réseau routier du Val-d'Oise.

Quatre axes autoroutiers relient le Val-d'Oise à Paris : d'ouest en est :

En raison de l'urbanisation très forte de l'agglomération parisienne lors de leur création, les trois premières autoroutes citées n’atteignent pas Paris ; pour gagner le boulevard périphérique, il faut ainsi soit emprunter des voiries urbaines, soit gagner l'autoroute A1 via l'autoroute A86.

Les routes nationales 104 et 184 ou Francilienne, à 2x2 voies, constituent le principal axe routier transversal du département, reliant l'autoroute A1 et l'aéroport Charles de Gaulle à Pontoise. La Francilienne doit être prolongée vers l'autoroute A13 dans les Yvelines, mais il n'existe pas de calendrier précis pour ce prolongement. Un projet de deuxième axe transversal à 2x2 voies, l'Avenue du Parisis dans le sud du département, bute sur la densité urbaine de ce secteur et l'opposition de nombreux riverains.

Comme ailleurs en Île-de-France, les axes routiers du Val-d'Oise connaissent un trafic élevé et de fréquents embouteillages : plus de 120 000 véhicules circulent chaque jour sur l'A1 et près de 200 000 sur l'A15[2].

Actuelles et anciennes autoroutes et routes nationales du département
Identifiant  Origine Principales communes et sites desservis dans le département Fin Remarques
Autoroute A1 Paris-Porte de la Chapelle Gonesse, Aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle, Louvres, Survilliers Lille Autoroute à 2x3 ou 2x4 voies dans le département, non concédée et gratuite jusqu'à l'aéroport Charles de Gaulle, concédée et payante au-delà (sauf accès au Parc Astérix dans l'Oise).
Autoroute A3 Paris-Porte de Bagnolet Gonesse, Aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle Autoroute A1 près de l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle Autoroute gratuite et non concédée à 2x3 voies. Longe l'autoroute A1 sur quelques kilomètres jusqu'à l'aéroport Charles-de-Gaulle.
Autoroute A15 Autoroute A86 et route nationale 315 à Gennevilliers Argenteuil, Sannois, Herblay, Pontoise, Cergy Route nationale 14 à Cergy Autoroute non concédée et gratuite, à 2x4 voies jusqu'à l'échangeur avec l'autoroute A115, 2x3 voies au-delà.
Autoroute A16 Route nationale 104 à Montsoult L'Isle-Adam, Beaumont-sur-Oise Frontière belge vers Bruges Autoroute à 2x2 voies, non concédée et gratuite jusqu'à L'Isle-Adam, concédée et à péage au-delà.
Autoroute A104 Autoroutes A1 et A3 à Gonesse Autoroute A4 à Collégien Autoroute gratuite à 2x2 voies sur la très courte section située dans le Val-d'Oise. Partie de la Francilienne.
Autoroute A115 Autoroute A15 à Sannois Franconville, Le Plessis-Bouchard, Taverny Route nationale 184 à Méry-sur-Oise Autoroute non-concédée et gratuite à 2x2 voies.
Route nationale 1 Paris-Porte de la Chapelle Sarcelles, Saint-Brice-sous-Forêt, Domont, Montsoult, Presles, L'Isle-Adam, Beaumont-sur-Oise, Persan Frontière belge vers Bruges
(avant 1972 : Calais)
Déviée avant les années 1970 hors des agglomérations de Presles, Beaumont-sur-Oise et Persan. En partie aménagée à 2x2 voies entre Brice-sous-Forêt et Montsoult. Déclassée en 2006 dans le département en RD 301, sauf la section entre Monsoult (RN 104) et Presles (RN 184) déclassée après l'ouverture du prolongement de l'autoroute A16 sur ce tronçon en 2019.
Route nationale 2 Paris-Porte de la Villette Gonesse, Roissy-en-France Frontière belge vers Bruxelles La route nationale 2, qui passait originellement par la Patte-d'Oie de Gonesse, a été déviée lors de la création de l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle dans les années 1970. Son nouvel itinéraire ne passe plus dans le Val-d'Oise. Ce qu'il reste de l'ancien itinéraire est devenu la RN 17 (déclassée ultérieurement en RD 317) et RD 902.
Route nationale 14 Autoroute A15 à Cergy
(avant 2006 : Paris-Porte de Clignancourt)
Avant 2006 : Sannois, Franconville, Pierrelaye, Pontoise, Vigny, Magny-en-Vexin, Saint-Clair-sur-Epte Route départementale 14 à Cergy
(avant 2006 : Rouen et avant les années 1950 : Le Havre)
Presque entièrement déclassée en 2006 en RD 14. Seule la déviation de Puiseux-Pontoise, qui prolonge l'autoroute A15 et ne faisait pas partie de la RN 14 d'origine, reste classée dans le réseau routier national. L'ancienne route nationale devenue RD 14 est aménagée à 2x2 voies entre Cergy et Magny-en-Vexin.
Route nationale 15 Route nationale 14 à Pontoise Cormeilles-en-Vexin, Marines, Chars Dieppe Déclassée en 1972 en RD 915 ; la dénomination de route nationale 15 a ensuite été reprise par une autre route ne passant pas dans le Val-d'Oise.
Route nationale 16 Route nationale 1 à Pierrefitte-sur-Seine Sarcelles, Villiers-le-Bel, Luzarches Clermont
(avant 1972 : Dunkerque)
Déclassée en 2006 en RD 316 dans le département.
Route nationale 17 Route nationale 2 à Gonesse (avant la construction de l'aéroport Charles-de-Gaulle) ou au Blanc-Mesnil (depuis) Gonesse, Louvres, Survilliers Frontière belge vers Gand Déclassée en 2006 en RD 317 dans le département.
Route nationale 104 Route nationale 184 à Villiers-Adam Montsoult, Louvres, Goussainville, Aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle Autoroute A1 à Épiais-lès-Louvres Partie de la Francilienne, voie rapide à 2x2 voies. La RN 104 est constituée de 3 tronçons discontinus, les origine et fin mentionnés ici concernent le seul tronçon passant dans le Val-d'Oise. Un prolongement de la RN 104 à travers l'aéroport Charles-de-Gaulle est projeté.
Route nationale 170 Autoroute A15 à Argenteuil Saint-Gratien Soisy-sous-Montmorency Partie ouest de l'avenue du Parisis, voie rapide inachevée. Déclassée en 2006 en RD 170.
Route nationale 183 Maintenon Magny-en-Vexin Lattainville (Gisors) Déclassée en 1972 en RD 983.
Route nationale 184 Saint-Germain-en-Laye
(initialement Versailles)
Pontoise, Méry-sur-Oise Autoroute A16 à Nerville-la-Forêt
(initialement Saint-Ouen-l'Aumône près de Pontoise)
Route nationale dont le tracé a été plusieurs fois modifié au gré des créations de déviations et de voies rapides. De nos jours, la section située dans le département est presque entièrement aménagée en voie rapide à 2x2 voies.
Route nationale 192 Route nationale 13 à La Défense Bezons, Argenteuil, Cormeilles-en-Parisis Route nationale 14 à Herblay Déclassée en RD 392.
Route nationale 308 Paris-Porte de Champerret Bezons Poissy Déclassée en RD 308.
Route nationale 309 Paris-Porte d'Asnières Argenteuil, Sannois, Eaubonne, Domont, Moisselles, Viarmes Chantilly Déclassée en 1972 en RD 909 (et RD 909Z sur un ancien itinéraire).
Route nationale 311 Le Vésinet (Saint-Germain-en-Laye) Bezons, Argenteuil, Enghien-les-Bains, Montmorency, Deuil-la-Barre Sarcelles Déclassée en plusieurs temps (le dernier en 2006) en RD 311.
Route nationale 322 Meulan Cergy, Pontoise, Méry-sur-Oise, L'Isle-Adam, Beaumont-sur-Oise, Viarmes, Luzarches, Fosses, Survilliers Mareuil-sur-Ourcq Déclassée en 1972 en RD 922.
Route nationale 324 Vauciennes (Villers-Cotterêts) Bruyères-sur-Oise Chambly Déclassée en 1972 en RD 924 dans le département.
Route nationale 327 Pontoise Hérouville-en-Vexin, Vallangoujard Allonne (Beauvais) Déclassée en 1972 en RD 927.
Route nationale 328 Villetaneuse (vers Paris) Enghien-les-Bains, Eaubonne, Saint-Leu-la-Forêt, Taverny, Auvers-sur-Oise Hérouville-en-Vexin Déclassée en plusieurs temps (le dernier en 2006) en RD 928.
Route nationale 329 Beaumont-sur-Oise Albert (vers Arras) Déclassée en 1972 en RD 929.
Route nationale 370 Route nationale 1 à Ézanville Villiers-le-Bel, Gonesse Noisy-le-Grand
(avant 1972 : Neuilly-sur-Marne)
Déclassée dans les années 2000 en RD 370.
Route nationale 515 Autoroute A15 à Saint-Ouen-l'Aumône Route départementale 14 à Saint-Ouen-l'Aumône Dénomination officielle de la très courte route donnant accès au demi-échangeur 6 de l'autoroute A15, à l'est de Pontoise.
 

Covoiturage et autopartage

Comme dans les autres départements de la région, Île-de-France Mobilités subventionne les trajets en covoiturage courte distance en offrant la gratuité aux détenteurs de forfaits Navigo annuel ou mensuel ou Imagine'R, auprès des opérateurs de covoiturage partenaires[3].

Transport ferroviaire et transports en commun

Historique

L'ancienne gare de Cergy des Chemins de fer de grande banlieue, construite au début du XXe siècle quand Cergy n'était qu'un village.

La première ligne de chemin de fer du département fut la ligne de Paris à Lille ouverte en 1846, dont l'itinéraire passait alors à proximité de Pontoise (actuelles ligne de Saint-Denis à Dieppe et ligne de Pierrelaye à Creil). Le réseau d’intérêt général de l'actuel Val-d'Oise (alors partie de la Seine-et-Oise) a été principalement développé par la Compagnie des chemins de fer du Nord, mais la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest desservait l'extrême sud du département le long de la Seine. Vers 1890, les lignes actuelles étaient pour la plupart déjà ouvertes et à double voie ; Argenteuil, Ermont - Eaubonne, Persan - Beaumont et Pontoise constituaient les principaux nœuds du réseau.

Le développement du trafic de banlieue oblige les compagnies (puis à partir de 1938 la SNCF) à augmenter l'équipement de leurs lignes. Des terminus intermédiaires sont créés sur les lignes principales. En 1905, l'itinéraire direct de Paris à Creil est quadruplé jusqu'à Survilliers, et dans les années 1930, la ligne de Paris-Saint-Lazare à Argenteuil est quadruplée et électrifiée par troisième rail. Il faudra attendre les années 1950 pour que l'électrification du réseau Paris-Nord débute, opération achevée en 1970. Depuis 1982 et l'électrification de la ligne Pontoise-Gisors, toutes les lignes voyageurs du département sont électrifiées. Grâce à sa forte croissance démographique, le département connaîtra peu de fermetures de lignes d'intérêt général.

L'actuel Val-d'Oise a également été desservi par quelques lignes de chemins de fer d’intérêt local. La Compagnie des Chemins de fer de grande banlieue exploitait quelques lignes à écartement standard reliant notamment Pontoise, Cergy (alors un village), Sagy et Magny-en-Vexin, avec des branches vers Meulan et Poissy (actuellement dans les Yvelines). La Société générale des chemins de fer économiques exploitait une ligne de Valmondois à Marines, à écartement métrique. La ligne de Chars à Magny-en-Vexin et la ligne d'Enghien-les-Bains à Montmorency (ou « Refoulons »), initialement classées d'intérêt local, furent tardivement reclassées d'intérêt général. Toutes ces lignes ont aujourd'hui disparu.

Quelques lignes du tramway parisien desservent l'actuel Val-d'Oise des années 1890 aux années 1930. Deux lignes autonomes ont par ailleurs desservi à la même époque des secteurs éloignés du « grand » chemin de fer, le tramway d'Enghien à Montmorency et le tramway de Villiers-le-Bel.

Cartes du réseau ferroviaire dans les départements de l'Essonne, du Val-d'Oise et des Yvelines (ancienne Seine-et-Oise)
Le réseau ferroviaire en 1931.
Le réseau ferroviaire en 1931. 
Le réseau ferroviaire de nos jours.
Le réseau ferroviaire de nos jours. 
Carte animée de l’évolution du réseau ferroviaire.
Carte animée de l’évolution du réseau ferroviaire. 
Cliquez sur les cartes pour les agrandir

Situation actuelle

Île-de-France Mobilités est, comme dans le reste de la région Île-de-France, autorité organisatrice de la mobilité sur la totalité du territoire départemental.

Lignes ferroviaires du réseau d'intérêt général dans le département
Ligne de Gonesse à Lille-Frontière (LGV)
(LGV Nord)
Ligne à grande vitesse, à double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, destinée uniquement aux trains de voyageurs.
Raccordement d'interconnexion nord-sud (LGV)
(branche nord de la LGV Interconnexion Est)
Ligne à grande vitesse, à double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, destinée uniquement aux trains de voyageurs.
Ligne d'Aulnay-sous-Bois à Roissy 2-RER Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, ouverte en 1976 pour la desserte de l'aéroport Charles de Gaulle, reprise quelques années plus tard par le RER B.
Ligne de Paris-Nord à Lille Ligne électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz ; cinq voies jusqu'à la bifurcation de Gonesse vers la LGV Nord, quatre voies dans le reste du département.
Ligne de Saint-Denis à Dieppe Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz dans le département (trois voies d'Enghien-les-Bains à Ermont - Eaubonne). Cette dénomination est administrative, l'exploitation des tronçons Saint-Denis-Pontoise et Pontoise-Gisors-Serqueux (anciennement vers Dieppe) ayant toujours été distincte.
Ligne d'Épinay - Villetaneuse au Tréport - Mers Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz dans le département.
Ligne de Montsoult - Maffliers à Luzarches Voie unique électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz.
Ligne de Pierrelaye à Creil Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz.
Ligne d'Ermont - Eaubonne à Valmondois Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz.
Ligne de la grande ceinture de Paris Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, en principe réservée au seul trafic de fret.
Ligne d'Ermont - Eaubonne à Champ-de-Mars Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz. Cette ligne, également connue sous le nom de liaison Vallée de Montmorency - Invalides (VMI), est un assemblage de plusieurs lignes antérieures, réunies en 1988 pour former une branche du RER C.
Ligne de Paris-Saint-Lazare à Ermont - Eaubonne Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz (en pratique 4 voies en amont d'Argenteuil mais deux d'entre elles appartiennent à la ligne de Paris-Saint-Lazare à Mantes-Station par Conflans-Sainte-Honorine).
Ligne de Paris-Saint-Lazare à Mantes-Station par Conflans-Sainte-Honorine Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz (en pratique 4 voies en amont d'Argenteuil mais deux d'entre elles appartiennent à la ligne de Paris-Saint-Lazare à Ermont - Eaubonne).
Ligne d'Achères à Pontoise Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, exploitée dans sa partie sud par le RER A, dans sa partie nord par le Transilien J et en principe réservée au seul trafic de fret dans sa courte section centrale.
Ligne de la bifurcation de Neuville à Cergy-Préfecture Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, créée dans les années 1970-1980 pour le RER A.
Ligne de Paris-Saint-Lazare au Havre Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz au niveau de son très court passage dans le département.
Ligne de La Plaine à Ermont - Eaubonne La partie valdoisienne de cette ligne a entièrement été reprise en 1988 par la nouvelle ligne d'Ermont - Eaubonne à Champ-de-Mars ; cette ligne a donc de facto disparu.
Ligne de Chars à Magny-en-Vexin Entièrement déclassée.
Ligne de Chars à Marines Entièrement déclassée.
Ligne de Gisors-Boisgeloup à Pacy-sur-Eure Entièrement déclassée.
Ligne d'Enghien-les-Bains à Montmorency Entièrement déclassée.
 

Transport ferroviaire de longue distance

Le département n'est desservi par aucun train Grandes Lignes, à l'exception des TGV inOui, Ouigo et Thalys desservant la gare de l'aéroport Charles-de-Gaulle 2 TGV, à la frontière de la Seine-et-Marne. Les TGV inOui, Thalys et Eurostar au départ et à l'arrivée de la gare de Paris-Nord traversent le département mais ne s'y arrêtent pas.

Des TER Hauts-de-France au départ et à l'arrivée de la gare de Paris-Nord traversent également le département, mais la gare de Persan - Beaumont est la seule gare desservie dans le département (liaison Paris-Beauvais).

Le projet de ligne Roissy - Picardie, déclaré d'utilité publique en 2022, doit permettre de mieux raccorder l'Oise à l'aéroport Charles-de-Gaulle en passant par le nord-est du département.

RER et Transilien

Un hall de la gare d'Ermont - Eaubonne.

Le Val-d'Oise est parcouru par :

Les gares de voyageurs les plus fréquentées (fréquentation annuelle entre 10 et 23 millions de voyageurs en 2019[4]) sont Ermont - Eaubonne (nœud de correspondance majeur pour le département), Garges - Sarcelles, Argenteuil, Aéroport Charles-de-Gaulle 2 TGV, Cergy - Préfecture et Villiers-le-Bel - Gonesse - Arnouville.

Métro

Article connexe : Métro de Paris.

Le Val-d'Oise n'est actuellement pas desservi par le métro de Paris. Le Grand Paris Express devrait le desservir par la seule station Gonesse de sa ligne 17.

Tramway

Un tramway sur pneus à la station Les Flanades de la ligne 5 du tramway d'Île-de-France, à Sarcelles.
Article connexe : Tramway d'Île-de-France.

Le Val-d'Oise est parcourue par plusieurs lignes de tramway toutes situées à la limite avec les départements de la petite couronne :

Autobus

Article connexe : Autobus d'Île-de-France.

Les réseaux d’autobus et autocar suivants desservent le département :

Transport fluvial

L'Oise est navigable dans le département, ainsi que la Seine qui constitue une partie de la limite du département : les deux sont accessibles aux navires de grand gabarit (classe V CEMT[5]). Le principal port est celui de Bruyères-sur-Oise.

Transport aérien

Le terminal 1 de l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle, à la limite de la Seine-et-Marne.

L'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle, situé à la limite des départements de Seine-Saint-Denis, de Seine-et-Marne et du Val-d'Oise, est le plus fréquenté de France et le deuxième en Europe. Une centaine de compagnies aériennes le relient à environ 300 destinations dans le monde. La taille de cet aéroport explique qu'il génère d'importants flux pour les autres modes de transport, locaux (notamment pour l'acheminement des quelque 80 000 salariés du site), régionaux (RER et autoroute A1 depuis Paris) et nationaux (trains à grande vitesse s'arrêtant en gare de l'aéroport Charles-de-Gaulle 2 TGV).

L'aéroport de Paris-Le Bourget, lui aussi situé à la limite de la Seine-Saint-Denis, fut le premier aéroport civil de Paris ; s'il n'accueille plus de vols commerciaux réguliers, il reste le premier aérodrome d'affaires d'Europe avec plus de 50 000 mouvements annuels[6].

Le département possède également un petit aéroport, celui de Pontoise - Cormeilles-en-Vexin, qui n'est desservi par aucune ligne commerciale régulière, et un aérodrome (Persan - Beaumont).

Modes actifs

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Le département est traversé par plusieurs voies vertes, véloroutes et sentiers de grande randonnée.

Le Val-d'Oise est concerné par les lignes V1 (Le Mesnil-Aubry / Arpajon), V2 (Vélizy-Villacoublay / Aéroport Charles-de-Gaulle), V4 (Cergy-Pontoise / Marne-la-Vallée Chessy), V6 (Cergy-Pontoise / Tournan-en-Brie/Verneuil-l'Étang) et V7 (Mantes-la-Jolie / Saint-Fargeau-Ponthierry/Melun) du projet de RER Vélo, réseau de pistes cyclables de moyenne distance à travers la région Île-de-France[7].

La Communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise a mis en place en 2009 en système de vélos en libre-service dénommé VélO2.

Notes et références

  1. a b et c INSEE, « Réseau routier au 31 décembre 2018 : comparaisons départementales », sur insee.fr, (consulté le ).
  2. Ministère de la Transition écologique, « Trafic moyen journalier annuel sur le réseau routier national en 2019 », sur data.gouv.fr (consulté le )
  3. « Covoiturer en Île-de-France », sur iledefrance-mobilites.fr, (consulté le ).
  4. SNCF, « Fréquentation en gares », sur data.sncf.com (consulté le )
  5. [PDF] « Les voies navigables du bassin de la Seine », sur VNF.fr, (consulté le ).
  6. « Statistiques annuelles », sur Aeroport.fr (consulté le ).
  7. « RER-Vélo : plus de pistes cyclables pour les déplacements quotidiens », sur Région Île-de-France, (consulté le ).

Voir aussi

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Départements
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