Ordre de bataille de l'armée française en août 1914

Défilé d'un bataillon d'infanterie dans une rue, musique en tête.
Édouard Detaille, Le Régiment qui passe, 1885.
Déploiement d'infanterie lors des grandes manœuvres de l'armée française près de Vesoul en 1911.
Mise en batterie d'un canon de 75 mm lors des manœuvres de 1913.

L'ordre de bataille de l'armée française en fournit l'organisation de l'armée de terre française tel que prévu selon le plan de mobilisation et de concentration, le plan XVII, appliqué à partir du , veille de l'entrée de la France dans la Première Guerre mondiale (l'Empire allemand lui déclare la guerre le ). Cette structure est modifiée dès le premier mois de guerre.

Cet ordre de bataille est assez proche de celui de son adversaire allemand : la majorité des forces sont structurées en un petit nombre d'armées, chacune subdivisée en corps d'armée composé de deux divisions, le reste formant les réserves à la disposition du commandant en chef et du ministre de la Guerre. Cette organisation change dès la première partie du mois d'août par l'affectation des unités de réserve, puis par la réaffectation de plusieurs corps d'armée et la création de nouvelles armées.

Articles connexes : Plan XVII et Mobilisation française de 1914.

Organisation

En temps de paix

L'armée du temps de paix compte, au printemps 1914, 882 907 hommes, dont 686 993 en métropole, 62 598 en Algérie-Tunisie, 81 750 au Maroc et 51 566 auxiliaires[1]. Le territoire de la République française est divisé en 21 régions militaires[2], à raison de 20 en métropole et d'une en Algérie (la 19e), plus le gouvernement militaire de Paris. Chaque région militaire compte deux divisions d'infanterie (DI), sauf la 6e région qui en a trois.

Organisation territoriale de l'armée française en [3]
Régions militaires
(corps d'armée)
Sièges des régions Divisions stationnées
GMP Paris 1re DC (Paris), 7e DC (Melun) et 1re DIC (Paris)
Ire Lille 1re DI (Lille) et 2e (Arras) DI
IIe Amiens 3e DI (Amiens), 4e DI (Mézières) et 4e DC (Sedan)
IIIe Rouen 5e DI (Rouen) et 6e DI (Paris)
IVe Le Mans 7e DI (Paris) et 8e DI (Le Mans)
Ve Orléans 9e DI (Orléans) et 10e DI (Paris)
VIe Châlons-sur-Marne 12e DI (Reims), 40e DI (Saint-Mihiel), 42e DI (Verdun), 3e DC (Compiègne) et 5e DC (Reims)
VIIe Besançon 14e DI (Belfort), 41e DI (Remiremont) et 8e DC (Dole)
VIIIe Bourges 15e DI (Dijon) et 16e DI (Bourges)
IXe Tours 17e DI (Châteauroux), 18e DI (Angers) et 9e DC (Tours)
Xe Rennes 19e DI (Rennes) et 20e DI (Saint-Servan)
XIe Nantes 21e DI (Nantes), 22e DI (Vannes) et 3e DIC (Brest)
XIIe Limoges 23e DI (Angoulême) et 24e DI (Périgueux)
XIIIe Clermont-Ferrand 25e DI (Saint-Étienne) et 26e DI (Clermont-Ferrand)
XIVe Lyon 27e DI (Grenoble), 28e DI (Chambéry) et 6e DC (Lyon)
XVe Marseille 29e DI (Nice), 30e DI (Avignon) et 2e DIC (Toulon)
XVIe Montpellier 31e DI (Montpellier) et 32e DI (Perpignan)
XVIIe Toulouse 33e DI (Montauban), 34e DI (Toulouse) et 10e DC (Montauban)
XVIIIe Bordeaux 35e DI (Bordeaux) et 36e DI (Bayonne)
XIXe Alger divisions d'Alger (38e DI), d'Oran (46e DI) et de Constantine (37e DI)
XXe Nancy 11e DI (Nancy), 39e DI (Toul) et 2e DC (Lunéville)
XXIe Épinal 13e DI (Chaumont) et 43e DI (Saint-Dié)

L'infanterie est forte de 686 bataillons. Sont stationnés en métropole les 173 régiments d'infanterie (RI), chacun à trois bataillons (9 régiments en ont quatre), ainsi que les 31 bataillons de chasseurs à pied (BCP) et les 12 régiments d'infanterie coloniale (RIC, à trois bataillons). Il y a en outre dans les colonies 4 régiments de zouaves (à six bataillons), 9 régiments de tirailleurs algériens (total de 40 bataillons), 2 régiments étrangers (à six bataillons)[4], 5 bataillons d'infanterie légère d'Afrique, 6 régiments de marche coloniaux du Maroc[5] et 5 bataillons de troupes auxiliaires marocaines.

La cavalerie compte juste avant la mobilisation 378 escadrons. Presque tous sont enrégimentés au sein de 89 régiments (chacun à quatre escadrons) : 12 régiments de cuirassiers, 32 de dragons, 21 de chasseurs à cheval, 14 de hussards, 6 de chasseurs d'Afrique et 4 de spahis[6]. S'y rajoutent un escadron de spahis sénégalais et 12 escadrons de troupes auxiliaires marocaines.

L'artillerie est composée de 855 batteries (chacune de quatre pièces), réparties dans 62 régiments d'artillerie de campagne, 2 régiments d'artillerie de montagne, 11 régiments d'artillerie à pied, 5 régiments d'artillerie lourde, 10 groupes d'artillerie d'Afrique et 3 régiments d'artillerie coloniale. Elle fournit 42 artilleries divisionnaires (à neuf batteries, soit trois groupes), 20 artilleries de corps (à douze batteries, soit quatre groupes) et 10 groupes à cheval (à trois batteries).

Le génie militaire est composé de 11 régiments du génie, fournissant 145 compagnies spécialisées ainsi que 44 détachements. L'aéronautique militaire est composée de 26 escadrilles et une dizaine de dirigeables[7].

Mise sur le pied de guerre

La mobilisation qui commence le déclenche l'application du plan de mobilisation : 2 900 000 hommes rejoignent les dépôts, jusqu'au , auxquels se rajoutent 71 000 volontaires. les unités d'active (c'est-à-dire les 680 000 hommes du temps de paix) sont renforcées par l'afflux des réservistes des trois plus jeunes classes, tandis que de nouvelles unités sont créées avec les réservistes plus âgés, appelées unités de réserve et de territoriale. L'armée passe de 686 à 1 636 bataillons d'infanterie, de 365 à 600 escadrons de cavalerie, de 855 à 1 527 batteries d'artillerie et de 191 à 528 unités de génie[8].

Article détaillé : Mobilisation française de 1914.

D'abord, les 21 régions militaires fournissent immédiatement chacune un corps d'armée (CA) portant le même numéro, sauf la 19e région (l'Algérie qui envoie ses deux divisions, les 37e et 38e DI) ; s'y rajoute le corps colonial. Cela fait un total de 46 divisions d'infanterie (composées d'unités d'active, soit 1 054 000 hommes en comptant la 44e DI créée à la mobilisation) et 10 divisions de cavalerie (52 500 hommes).

Ensuite, les régiments d'infanterie de réserve (numérotés à partir du numéro 201, à deux bataillons) sont constitués à partir des régiments d'active dont ils portent le numéro augmenté de 200) puis regroupés pour former 25 divisions de réserve (numérotées de 51 à 75, leur numéro correspond au numéro de la région militaire d'origine augmenté de 50) soit un total de 450 000 hommes.

Le principe de constitution des unités est celui de l'amalgame. Régiments d'active et de réserve sont chacun constitués dans une proportion proche de la moitié de personnel d'active et de personnels de réserve. L'adjoint du chef de corps d'active prend généralement le commandement du régiment de réserve et les cadres sont répartis pour donner une structure de force quasi équivalente pour toutes les unités. Pour montrer cette continuité, les trois bataillons du régiment d'active sont numérotés 1, 2 et 3 et comprennent respectivement les 1re, 2e, 3e et 4e compagnies, les 5e, 6e, 7e et 8e compagnies et les 9e, 10e, 11e et 12e compagnies alors que le régiment de réserve comprend les 5e et 6e bataillons avec respectivement les 17e, 18e, 19e et 20e compagnies et les 21e, 22e, 23e et 24e compagnies. Une place est laissée dans cette numérotation à un éventuel 4e bataillon d'active comprenant la 13e, 14e, 15e et 16e compagnies.

Les plus âgés sont versés dans les régiments d'infanterie territorial à trois ou quatre bataillons, dont une partie servent à la formation de 12 divisions d'infanterie territoriale (huit de campagne et quatre de place, numérotées de 81 à 92, soit 184 600 hommes). Les plus jeunes des territoriaux peuvent être éventuellement inclus dans un régiment d'active ou de réserve pour compléter les effectifs après les premiers combats.

Grandes unités créées en cas de mobilisation[n 1]
Régions
militaires
Sièges des régions Divisions d'active Divisions de réserve Divisions de territoriale
Ire Lille - 51e DR (Arras) -
IIe Amiens - 52e DR (Mézières) 81e DTC (Amiens)
IIIe Rouen - 53e DR (Rouen) 82e DTC (Rouen)
IVe Le Mans - 54e DR (Le Mans) 83e DTP (Chartres) et 84e DTC (Laval)
Ve Orléans - 55e DR (Orléans) -
VIe Châlons - 56e (Châlons), 69e (Reims) et 72e DR (Verdun) -
VIIe Besançon - 57e DR (Belfort) -
VIIIe Bourges - 58e DR (Dijon) -
IXe Tours - 59e DR (Angers) 85e (Châteauroux) et 86e DTP (Angers)
Xe Rennes - 60e DR (Rennes) 87e DTC (Saint-Servan)
XIe Nantes - 61e DR (Vannes) 88e DTC (Nantes)
XIIe Limoges - 62e DR (Angoulême) 89e DTP (Angoulême)
XIIIe Clermont-Ferrand - 63e DR (Clermont-Ferrand) -
XIVe Lyon 44e DI (Lyon) 64e (Grenoble) et 74e DR (Chambéry) -
XVe Marseille 65e (Nice) et 75e DR (Avignon) -
XVIe Montpellier - 66e DR (Montpellier) 90e DTC (Perpignan)
XVIIe Toulouse - 67e DR (Montauban) 91e DTC (Toulouse)
XVIIIe Bordeaux - 68e DR (Bordeaux) 92e DTC (Bordeaux)
XIXe Alger 37e (Philippeville) et 38e DI (Alger) - -
XXe Nancy - 70e (Neufchâteau) et 73e DR (Toul) -
XXIe Épinal - 71e DR (Épinal) -

Enfin se rajoutent à la fin de la mobilisation les éléments d'armée (artillerie lourde, troupes de chemin de fer, aviation, etc., soit 187 500 hommes), les garnisons (places fortes, camp retranché de Paris et Corse, soit 821 400 hommes) et les gardes des voies ferrées (210 000 hommes). Le reliquats de réservistes (680 000 hommes) restent dans les dépôts. Le total du corps de bataille est à la mi-août de 3 580 000 hommes, sans compter les unités laissées dans les colonies et les différents services de l'arrière[9].

Déploiement

L'état-major avait prévu de déployer des troupes le long de la frontière franco-allemande dès le temps de paix en cas de tension diplomatique, puis à partir du décret de mobilisation de renforcer celles-ci avec toutes les grandes unités casernées dans les régions militaires frontalières (les 2e, 6e, 20e, 21e et 7e régions) pour assurer la « couverture » de la mobilisation du reste des régions. Cette couverture était sous l'autorité des états-majors des cinq corps d'armée de la frontière, jusqu'au au matin, date à laquelle les états-majors des cinq armées prévues par le plan prennent le relais. Le , l'armée française a terminé sa « concentration » (déploiement) le long des frontières du Nord-Est.

Article détaillé : Plan XVII.
Déploiement français prévu par le plan XVII[10]
Commandants
désignés
Zones de
concentration
Composition :
corps et divisions
Effectifs Missions
1re armée
(armée de Dole)
Auguste Dubail autour de Remiremont et Charmes cinq corps (7e, 8e, 13e, 14e et 21e), soit dix DI, plus les 6e et 8e DC 266 452 h. attaquer vers Mulhouse et Sarrebourg
2e armée
(armée de Dijon)
Édouard de Castelnau[n 2] autour de Pont-Saint-Vincent et Neufchâteau cinq corps (9e, 15e, 16e, 18e et 20e), soit dix DI, plus les 2e et 10e DC 323 445 h. attaquer vers Morhange
3e armée
(armée de Châlons)
Pierre Ruffey autour de Saint-Mihiel et Verdun trois corps (4e, 5e et 6e), soit sept DI, plus la 7e DC 237 257 h. surveiller la place de Metz
4e armée (armée de Fontainebleau) Fernand Langle de Cary autour de Saint-Dizier et Bar-le-Duc trois corps (12e, 17e et CAC), soit six DI, plus la 9e DC 159 588 h. en réserve sur l'Argonne
5e armée
(armée de Paris)
Charles Lanrezac[n 3] d'Hirson à Dun-sur-Meuse cinq corps (1er, 2e, 3e, 10e et 11e), soit dix DI, plus la 4e DC et les 52e et 60e DR 299 350 h. surveiller la frontière belge dans le massif ardennais
Corps de cavalerie André Sordet autour de Mézières 1re, 3e et 5e DC 15 750 h. s'avancer dans l'Ardenne en cas d'invasion de la Belgique
1er groupe de
divisions de réserve
Louis Archinard autour de Luxeuil, Vesoul et Montbéliard 58e, 63e et 66e DR 54 000 h. surveiller la frontière suisse et servir de réserve derrière la 1re armée
2e groupe de
divisions de réserve
Léon Durand sur le Grand Couronné de Nancy 59e, 68e et 70e DR 54 000 h. servir de réserve derrière la 2e armée
3e groupe de
divisions de réserve
Paul Durand sur les Hauts de Meuse 54e, 55e et 56e DR 54 000 h. servir de réserve derrière la 3e armée
4e groupe de
divisions de réserve
Mardochée Valabrègue autour de Vervins 51e, 53e et 69e DR 54 000 h. servir de réserve derrière la 5e armée
Armée des Alpes
(armée de Lyon)
Albert d'Amade dans les Alpes et à Lyon 44e DI, 64e, 65e, 74e et 75e DR, ainsi que la 91e DTC 105 000 h. surveiller la frontière italienne
Camp retranché de Paris Victor-Constant Michel autour de Paris 61e et 62e DR, 83e DTC, 84e, 85e, 86e et 89e DTP 111 000 h. défendre le camp retranché
Places fortes de l'Est - autour de Verdun, de Toul, d'Épinal et de Belfort 72e, 73e, 71e et 57e DR 72 000 h. servir à la défense mobile des places fortes
Divisions isolées Joseph Brugère en arrière du littoral (Hazebrouck, Rouen, Nantes, Valognes, Perpignan et Bordeaux) 81e, 82e, 88e, 87e, 90e et 92e DTC 90 000 h. surveiller le littoral et la frontière espagnole

Ordre de bataille initial

Le commandement du théâtre d'opérations Nord-Est est confié au Grand Quartier Général (GQG) :

Article connexe : Grand Quartier général (1914-1919).

Une artillerie lourde mobile est mise sous les ordres du groupe d'armées du Nord-Est, soit quinze batteries de canons de 120 mm long et six batteries de mortiers de 220 mm[14].

1re armée

Effectifs de la 1re armée :

  • 134 bataillons ;
  • 78 escadrons ;
  • 171 batteries (dont 12 d'artillerie lourde) ;
  • 7 588 officiers ;
  • 258 864 hommes ;
  • 92 016 chevaux[15].
Départ de la gare de Paris-Est d'un train de mobilisés, le .

La 1re armée, surnommée « Armée de Dôle », est commandée par le général Augustin Dubail (remplacé le par le général Pierre Auguste Roques)[16].

Chef d'état-major : général Marie-Georges Demange (remplacé le par le général Marie-Eugène Debeney, puis le par le général Joseph Alfred Micheler) ;
sous-chef d'état-major : lieutenant-colonel Marie-Eugène Debeney ;
chef du 3e bureau : commandant Schérer ;
chef de l'aviation : colonel Victor-Paul Bouttieaux ;
commandant de la direction des étapes et services : général Malcor.

Le commandant et le premier échelon de son état-major quittent la gare de Paris-Pantin le 4 à 21 h 26 et arrivent à Épinal le 5 à 17 h 30. Dubail prend son commandement le 6 à h 1. La zone d'action s'étend de la frontière suisse au sud jusqu'à la ligne exclue Bainville-aux-Miroirs – Bayon – Lunéville – Lagarde – Dieuze au nord[17].

Article détaillé : 1re armée (France).

Le , la 1re armée est composée avec les 7e, 8e, 13e, 14e et 21e corps d'armée, les 6e et 8e divisions de cavalerie, avec quatre groupes d'artillerie lourde et six escadrilles. Le 7e corps lui est retiré le , elle reçoit la 71e DI le 13 (retirée le 20, rendue le 25, retirée le 28, rendue le ), la 15e DI le (retirée le 16, rendue le 19, retirée le 20), la 58e DI le 18 (retirée le 19), la 13e DI le 20 (retirée le 23), la 44e DI le 22 (retirée le 26), la 66e DI le 28 et le groupement des Vosges le . Le 21e corps lui est retiré le et le 13e corps le [18].

Éléments organiques d'armée
  • artillerie lourde : deux groupes (six batteries) de 120 mm Baquet et deux groupes (six batteries) de 155 mm CTR du 5e régiment d'artillerie lourde (Valence) ;
  • génie : compagnie de sapeurs télégraphistes no 1 (mont Valérien) et compagnie de pontonniers 23/1 du 23e bataillon rattaché au 7e régiment du génie (Avignon) ;
  • aéronautique : escadrilles BL 3 (de Belfort, sur Blériot XI-2), BL 9 (d'Épinal), BL 10 (de Belfort), Br. 17 (sur Breguet), BL 18 (d'Avord) et MF 5 (de Saint-Cyr, sur Maurice Farman)[19].
 

7e corps

Le 7e corps d'armée (de Besançon) est commandé par le général Louis Bonneau, remplacé (limogeage à la suite de sa défaite lors de la bataille de Mulhouse) le par le général Frédéric Émile Vautier, puis le par le général Étienne de Villaret[20].

Chef d'état-major : colonel Georges Challe.
Commandant de l'artillerie (7e brigade) : général Charles Pauffin de Saint-Morel.
Commandant du génie : colonel Georges Arnoux.
Éléments organiques de corps d'armée
7e section du train des équipages (Dôle) ;
7e section de secrétaires d'état-major et de recrutement (Besançon) ;
7e section de commis et d'ouvriers militaires d'administration (Besançon) ;
7e section d'infirmiers militaires (Dôle) ;
7e légion de gendarmerie (Besançon).
 
Éléments non-endivisionnés
  • infanterie :
352e régiment d'infanterie (Gérardmer), colonel Béraud-Reynaud
45e bataillon de chasseurs à pied (Besançon et Remiremont), capitaine Bricka
55e bataillon de chasseurs à pied (Montbéliard et Remiremont), capitaine Jaugey
7e, 11e et 12e compagnies de chasseurs forestiers
  • cavalerie :

11e régiment de chasseurs à cheval (Vesoul), colonel Durand

  • artillerie :

5e régiment d'artillerie de campagne (Besançon), colonel Robert Georges Nivelle

  • génie :

compagnies 7/3, 7/4, 7/16 et 7/21 du 7e bataillon (Besançon) rattaché au 11e régiment du génie (Épinal).

 
14e DI

La 14e division d'infanterie (de Belfort) est commandée par le général Louis Curé, remplacé (limogeage à la suite de la bataille de Mulhouse) le par le général Étienne de Villaret[21].

Brigades et régiments
44e régiment d'infanterie (Lons-le-Saunier), colonel Bouffez
60e régiment d'infanterie (Besançon), colonel Adolphe Bourquin
  • 28e brigade d'infanterie (Belfort), général Alexandre Faës
35e régiment d'infanterie (Belfort), colonel Marie Armand Patrice de Mac Mahon
42e régiment d'infanterie (Belfort), colonel Henri Bonfait
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 5e escadron du 11e régiment de chasseurs à cheval (Vesoul)
  • A.D. 14 : 47e régiment d'artillerie de campagne (Héricourt), lieutenant-colonel Théophile-Alfred Lucotte
  • génie : compagnie 7/1 du 7e bataillon (Besançon) rattaché au 11e régiment du génie (Épinal).
 
41e DI

La 41e division d'infanterie (de Remiremont) est commandée par le général Paul Superbie, remplacé le par le général Marie Désiré Pierre Bataille[22], puis le (Bataille est tué par un éclat d'obus) par le général Édouard Bolgert.

Brigades et régiments
152e régiment d'infanterie (Gérardmer), colonel Thomas-Colligny
5e bataillon de chasseurs à pied (Besançon et Remiremont), commandant Charles Auguste Jules Jacquemot
15e bataillon de chasseurs à pied (Montbéliard et Remiremont), commandant Duchet
23e régiment d'infanterie (Bourg-en-Bresse), colonel Hérouart
133e régiment d'infanterie (Belley), colonel Dutreuil
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 6e escadron du 11e régiment de chasseurs à cheval (Vesoul)
  • A.D. 41 : 4e régiment d'artillerie de campagne, 4 groupes (Besançon), colonel Alphonse Nudant
  • génie : compagnie 7/2 du 7e bataillon (Besançon) du 11e régiment du génie (Épinal).
 

8e corps

Le 8e corps d'armée (de Bourges) est commandé par le général Marie Joseph Louis Dominique de Castelli (remplacé le par le général Jean Piarron de Mondésir)[23].

Chef d'état-major : colonel Jean Sarda ;
commandant de l'artillerie (8e brigade) : général Henri Guipon ;
commandant du génie : colonel Joseph Perret.
Éléments organiques de corps d'armée
8e section du train des équipages (Dijon) ;
8e section de secrétaires d'état-major et de recrutement (Bourges) ;
8e section de commis et d'ouvriers militaires d'administration (Dijon) ;
8e section d'infirmiers militaires (Dijon) ;
8e légion de gendarmerie (Bourges).
 
Éléments non-endivisionnés
  • infanterie :
210e régiment d'infanterie (Auxonne), lieutenant-colonel Tisserand
227e régiment d'infanterie (Dijon), lieutenant-colonel Louis Charles Alphonse François Mathieu
  • cavalerie : 16e régiment de chasseurs à cheval (Beaune), colonel Ferru
  • artillerie : 37e régiment d'artillerie de campagne (Bourges), colonel Vachée
  • génie : compagnies 8/3, 8/4, 8/16 et 8/21 du 8e bataillon du 4e régiment du génie (Grenoble).
 
15e DI

La 15e division d'infanterie (de Dijon) est commandée par le général Léon Bajolle, remplacé le par le général Louis d'Armau de Pouydraguin[24].

Brigades et régiments
  • 29e brigade d'infanterie (Mâcon), général Charles Grandjean
56e régiment d'infanterie (Chalon-sur-Saône), colonel Louis Hallouin
134e régiment d'infanterie (Mâcon), colonel Perrin
10e régiment d'infanterie (Auxonne), colonel Brunck
27e régiment d'infanterie (Dijon), lieutenant-colonel Joseph Valentin
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 5e escadron du 16e régiment de chasseurs à cheval (Beaune)
  • A.D. 15 : 48e régiment d'artillerie de campagne (Dijon), colonel Paul Diez
  • génie : compagnie 8/1 du 8e bataillon du 4e régiment du génie (Grenoble).
 
16e DI

La 16e division d'infanterie (de Bourges) est commandée par le général Louis Ernest de Maud'huy, remplacé le par le général Jean Piarron de Mondésir[25].

Brigades et régiments
  • 31e brigade d'infanterie (Bourges), colonel Reibeli
85e régiment d'infanterie (Cosne-Cours-sur-Loire), colonel Charles Rabier
95e régiment d'infanterie (Bourges), colonel Tourret
  • 32e brigade d'infanterie (Nevers), colonel Marie
13e régiment d'infanterie (Nevers), lieutenant-colonel Frontil
29e régiment d'infanterie (Autun), colonel Delaunay
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 6e escadron du 16e régiment de chasseurs à cheval (Beaune)
  • A.D. 16 : 1er régiment d'artillerie de campagne (Bourges), colonel Alexandre Charles Emile Lequime
  • génie : compagnie 8/2 du 8e bataillon du 4e régiment du génie (Grenoble).
 

13e corps

Le 13e corps d'armée (de Clermont-Ferrand) est commandé par le général César Alix (remplacé le par le général Henry Alby)[26].

chef d'état-major : colonel Léon Gaucher ;
commandant de l'artillerie (13e brigade) : général Charles Nollet.
Éléments organiques de corps d'armée
13e section du train des équipages (Clermont-Ferrand) ;
13e section de secrétaires d'état-major et de recrutement (Clermont-Ferrand) ;
13e section de commis et d'ouvriers militaires d'administration (Clermont-Ferrand)
13e section d'infirmiers militaires (Vichy) ;
13e légion de gendarmerie (Clermont-Ferrand).
 
Éléments non endivisionnés (ENE)
  • infanterie :
41e bataillon de chasseurs à pied (Senones et Troyes), capitaine Le Hagre
43e bataillon de chasseurs à pied (Saint-Dié-des-Vosges), capitaine Guillaume
50e bataillon de chasseurs à pied (Saint-Dié-des-Vosges), capitaine Chappuis
71e bataillon de chasseurs à pied (Senones et Troyes), capitaine Cour
  • cavalerie : 3e régiment de chasseurs à cheval (Clermont-Ferrand), colonel Lucien Mordacq
  • artillerie : 53e régiment d'artillerie de campagne (Clermont-Ferrand), colonel Pillivuyt
  • génie : compagnies 13/3, 13/4, 13/16, 13/21 du 13e bataillon du 4e régiment du génie (Grenoble) et détachement transmissions du 8e régiment du génie (Mont Valérien).
 
25e DI

25e division d'infanterie (de Saint-Étienne) est commandée par le général Gaston Delétoille, remplacé le par le général Chandezon, puis le par le général Marie-Georges Demange[27].

Brigades et régiments
38e régiment d'infanterie (Saint-Étienne), colonel Jean Deleuze
86e régiment d'infanterie (Le Puy-en-Velay), colonel Couturaud, puis lieutenant-colonel Blanger
  • 50e brigade d'infanterie (Roanne et Montbrison), général Henri Chandezon
16e régiment d'infanterie (Montbrison, Clermont-Ferrand)), colonel Horace Pentel
98e régiment d'infanterie (Roanne), lieutenant-colonel Amand Deffis
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 5e escadron du 3e régiment de chasseurs à cheval (Clermont-Ferrand)
  • A.D. 25 : 36e régiment d'artillerie de campagne (Moulins), colonel Thionville
  • génie : compagnie 13/1 du 13e bataillon du 4e régiment du génie (Grenoble).
 
26e DI

La 26e division d'infanterie (de Clermont-Ferrand) est commandée par le général Gustave Silhol, remplacé le par le général Ferdinand Blazer, puis le par le général Stéphane Pillot et le par le général Louis Hallouin[28].

Brigades et régiments
  • 51e brigade d'infanterie (Riom), colonel Henri-Armand de la Porte d'Hust
105e régiment d'infanterie (Riom), colonel Marie Joseph Léopold Camors
121e régiment d'infanterie (Montluçon), colonel Trabucco
92e régiment d'infanterie (Clermont-Ferrand), colonel Durand de Gevigney
139e régiment d'infanterie (Aurillac), colonel Mienville
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 6e escadron du 3e régiment de chasseurs à cheval (Clermont-Ferrand)
  • A.D. 26 : 16e régiment d'artillerie de campagne (Issoire), colonel Dupont de Dinechin
  • génie : compagnie 13/2 du 13e bataillon du 4e régiment du génie (Grenoble).
 

14e corps

Le 14e corps d'armée (de Lyon) est commandé par le général Paul Pouradier-Duteil, remplacé (limogeage à la suite des difficultés au col de Sainte-Marie) le par le général Joseph Louis Alphonse Baret[29].

Chef d'état-major : colonel Langrenon ;
sous-chef : lieutenant-colonel Julien Masselin ;
commandant de l'artillerie (14e brigade) : général Hubert Camon (sl) ;
commandant du génie : colonel Pierre Larretche.
Éléments organiques de corps d'armée
14e section du train des équipages (Lyon) ;
14e section de Secrétaire d'état-major et de recrutement (Lyon) ;
14e section de commis et d'ouvriers militaires d'administration (Lyon) ;
14e section d'infirmiers militaires (Lyon) ;
14e légion de gendarmerie (Lyon).
 
Éléments non endivisionnés (ENE)
  • infanterie : 2e brigade d'infanterie coloniale (Lyon), général Ernest Simonin
5e régiment d'infanterie coloniale (Lyon), colonel Roulet
6e régiment d'infanterie coloniale (Lyon), lieutenant-colonel Portial
  • cavalerie : 9e régiment de hussards (Chambéry), colonel Burette
  • artillerie : 6e régiment d'artillerie de campagne (Valence), colonel Emile Eugène Prosper Ladoux et 5e régiment d'artillerie lourde (Valence) et 11e régiment d'artillerie à pied (Briançon)
  • génie : compagnies 14/3, 14/6, 14/16, 14/21 du 14e bataillon du 4e régiment du génie (Grenoble) et détachement transmissions du 8e régiment du génie (Mont Valérien).
 
27e DI

La 27e division d'infanterie (de Grenoble) est commandée par le général Joseph Louis Alphonse Baret, remplacé le par le général Ferdinand Blazer[30].

Brigades et régiments
75e régiment d'infanterie (Romans), colonel Nautret
140e régiment d'infanterie (Grenoble), colonel Maillot
14e bataillon de chasseurs alpins (Grenoble, Maroc), commandant Marty
2e batterie du 1er régiment d'artillerie de montagne (Grenoble)
  • 54e brigade d'infanterie (Gap), général Sorbets
52e régiment d'infanterie (Montélimar), lieutenant-colonel Souverain
7e bataillon de chasseurs alpin (Draguignan) commandant Goubeau
2e batterie du 2e régiment d'artillerie de montagne (Grenoble)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 5e escadron du 9e régiment de hussards (Chambéry)
  • A.D. 27 : 2erégiment d'artillerie de campagne (Grenoble)
  • génie : compagnie 14/1 du 14e bataillon du 4e régiment du génie (Grenoble).
 
28e DI

La 28e division d'infanterie (de Chambéry) est commandée par le général Henri Putz, remplacé le par le général Émile Sorbets[31].

Brigades et régiments
  • 55e brigade d'infanterie (Lyon), général Jules Pierrot
22e régiment d'infanterie (Sathonay), colonel Joseph Bulot
99e régiment d'infanterie (Lyon, Vienne), lieutenant-colonel Jean Alexandre Martinet
  • 56e brigade d'infanterie (Chambéry), général Ferdinand Blazer
30e régiment d'infanterie (Annecy), colonel Dol
11e bataillon de chasseurs alpins (Annecy), commandant Augeard
3e batterie du 1er régiment d'artillerie de montagne (Grenoble)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 6e escadron du 9e régiment de hussards (Chambéry)
  • A.D. 28 : 54e régiment d'artillerie de campagne (Lyon), colonel Étienne Crépey
  • génie : compagnie 14/2 du 14e bataillon du 4e régiment du génie (Grenoble).
 

21e corps

Le 21e corps d'armée (d'Épinal) est commandé par le général Émile Edmond Legrand-Girarde, remplacé le par le général Paul Maistre[32].

Chef d'état-major : lieutenant-colonel Baucheron de Boissoudy ;
Commandant de l'artillerie : (19e brigade) : général Jean Dumézil ;
Commandant du génie : lieutenant-colonel Buvignier.
Éléments organiques de corps d'armée

Éléments organiques de corps d'armée (détachement des éléments organiques de corps d'armée du 7e corps) :

21e section du train des équipages (Dole) ;
21e section de secrétaires d'état-major et de recrutement (Besançon) ;
21e section de commis et d'ouvriers militaires d'administration (Besançon) ;
21e section d'infirmiers militaires (Dole) ;
21e légion de gendarmerie (Besançon).
 
Éléments non endivisionnés (ENE)
  • infanterie :
57e bataillon de chasseurs à pied (Brienne-le-Château), capitaine Besson
60e bataillon de chasseurs à pied (Brienne-le-Château et Baccarat), capitaine Boisselet
61e bataillon de chasseurs à pied (Langres et Raon-l'Étape), capitaine Bernard
  • cavalerie : 4e régiment de chasseurs à cheval (Épinal), colonel Arthuis.
  • artillerie : 59e régiment d'artillerie (Chaumont), colonel Anus.
 
13e DI

La 13e division d'infanterie (de Chaumont) est commandée par le général Frédéric Edmond Bourdériat, avec comme chef d'état-major le commandant d'Origny. Bourdériat est remplacé le par le général Louis Henry Auguste Baquet, puis le par le général Henri Marie Alfred de Cadoudal[33].

Brigades et régiments
17e régiment d'infanterie (Épinal), colonel Brue
17e bataillon de chasseurs à pied (Rambervillers et Baccarat), commandant Carrère
20e bataillon de chasseurs à pied (Baccarat), commandant Michaut
21e bataillon de chasseurs à pied (Raon-l'Étape), commandant Rauch
  • 26e brigade d'infanterie (Chaumont), colonel Hamon
21e régiment d'infanterie (Langres), colonel Frisch
109e régiment d'infanterie (Chaumont), colonel Aubry
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 5e escadron du 4e régiment de chasseurs à cheval (Épinal)
  • A.D. 13 : 62e régiment d'artillerie de campagne (Épinal, Rambervillers), colonel Griache
  • génie : compagnie 21/1 du 21e bataillon du génie rattaché au 11e régiment du génie (Épinal).
 
43e DI

La 43e division d'infanterie (de Saint-Dié-des-Vosges) est commandée par le général Pierre Lanquetot (jusqu'au )[34] avec comme chef d'état-major le commandant Henri Zeller.

Brigades et régiments
158e régiment d'infanterie (Bruyères et Corcieux), colonel Houssement
149e régiment d'infanterie (Épinal), colonel Jean-Louis Menvielle
1er bataillon de chasseurs à pied (Senones), commandant Georges Antoine Marie Tabouis
3e bataillon de chasseurs à pied (Saint-Dié-des-Vosges), commandant Renaud
10e bataillon de chasseurs à pied (Saint-Dié-des-Vosges), commandant Eveno
31e bataillon de chasseurs à pied (Saint-Dié-des-Vosges), commandant Hennequin
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 6e escadron du 4e régiment de chasseurs à cheval (Épinal)
  • A.D. 43 : 12e régiment d'artillerie de campagne (Bruyères et Saint-Dié-des-Vosges), colonel Jules Cheminon
  • génie : compagnie 21/2 du 21e bataillon du génie rattaché au 11e régiment du génie (Épinal).
 

6e DC

La 6e division de cavalerie (de Lyon) est issue de la 14e région. Elle est commandée par le général Georges Édouard Levillain (ou Le Villain), remplacé le par le général Antoine de Mitry, puis le par le général Henri Requichot[36]. Affectée à la couverture de la mobilisation, elle est placée sous le commandement du 21e corps.

Brigades et régiments
  • 5e brigade de cuirassiers (Lyon), général Jules Lamy
7e régiment de cuirassiers (Lyon), colonel Arnoux de la Maison-Rouge
10e régiment de cuirassiers (Lyon), colonel Bartoli
2e régiment de dragons (Lyon), colonel Théodore Louis René Schultz
14e régiment de dragons (Saint-Étienne), colonel de Tarragon
  • 6e brigade de cavalerie légère (Tarascon), colonel Jean Morel
13e régiment de chasseurs à cheval (Vienne), colonel Vassart de Billy
11e régiment de hussards (Tarascon), colonel André Breton
 
Éléments organiques divisionnaires
  • Infanterie : 6e groupe cycliste du 13e bataillon de chasseurs alpins (Chambéry), capitaine Chrétiennot
  • Artillerie : 4e groupe (10e et 11e batteries à cheval) du 54e régiment d'artillerie de campagne (Lyon)
  • génie : sapeurs cyclistes du 4e régiment du génie.
 

8e DC

La 8e division de cavalerie (de Dôle) est issue des 7e et 8e régions. Elle est commandée par le général Louis Dominique Achille Aubier, remplacé (limogeage à la suite de la bataille de Mulhouse) le par le général Olivier Mazel, puis le par le général Gendron et le par le général Albert Baratier[37]. Affectée à la couverture de la mobilisation, elle est placée pendant cette période sous le commandement du 7e corps.

Brigades et régiments
  • 8e brigade de dragons (Belfort), général Jean Gendron
11e régiment de dragons (Belfort), colonel de la Ruelle, puis lieutenant-colonel D'Epenoux
18e régiment de dragons (Lure), colonel Dulac (à partir du , son prédécesseur mort dans un accident)
17e régiment de dragons (Auxonne)), colonel Marie Joseph Jacques d'Amonville
26e régiment de dragons (Dijon), colonel Ludovic Forqueray
  • 8e brigade de cavalerie légère (Dôle), général Ernest Charles Morel
12e régiment de hussards (Gray)- colonel Raoul Peillard
14e régiment de chasseurs à cheval (Dôle), colonel Albert Baratier
 
Éléments organiques divisionnaires
  • Infanterie : 8e groupe cycliste du 15e bataillon de chasseurs à pied (Montbéliard, Remiremont), capitaine Messines
  • Artillerie : 4e groupe (10 et 11e batteries à cheval) du 4e régiment d'artillerie de campagne (Besançon), commandant Larpent
  • génie : sapeurs cyclistes du 9e régiment du génie (Verdun).
 

2e armée

Effectifs de la 2e armée :

  • 178 bataillons
  • 76 escadrons
  • 200 batteries (dont 17 d'artillerie lourde d'armée)
  • 9 361 officiers
  • 314 804 hommes
  • 110 062 chevaux[38].
Colonne de soldats du 66e régiment d'infanterie marchant, des petits drapeaux au bout des fusils, vers la gare de Tours le au matin ; ils arrivent à Flavigny-sur-Moselle (près de Nancy) le 6 août.

La 2e armée, surnommée « Armée de Dijon », est commandée par le général Édouard de Curières de Castelnau (remplacé le par le général Philippe Pétain)[39].

Chef d'état-major : général François Anthoine (remplacé le par le colonel Frédéric Hellot) ;
sous-chef : colonel Frédéric Hellot ;
chef du 3e bureau : lieutenant-colonel Devaux ;
chef de service de l'aviation : colonel Alphonse Caron ;
chef de la direction des étapes et services : général Léon Jean Benjamin de Lamothe.

Le 1er échelon de l'état-major mobilisé à Paris (au Grand Palais) part pour Neufchâteau le à 21 h. Le 2e échelon mobilisé à Dijon rejoint le 6. La prise de commandement par le général Castelnau se fait le 6[40].

Article détaillé : 2e armée (France).

La 2e armée est composée avec les 9e, 15e, 16e, 18e et 20e corps d'armée, les 2e et 10e divisions de cavalerie, cinq groupes d'artillerie lourde et quatre escadrilles. Elle est renforcée le par le 2e groupe de divisions de réserve, par la 17e DI le 12 (retirée le 13), la 30e DI le 15 (retirée le 16), par les 64e, 18e et 74e DI du 19 au , par la 68e DI le 21 (retirée le 22), par les 18e et 29e DI le 23 (la seconde retirée le 25, la première le 27). Elle perd le 18e corps le , le 9e corps le 19 et le 15e corps le [41].

Éléments organiques d'armée
  • artillerie lourde : deux groupes (sept batteries) de 155 mm CTR, deux groupes (six batteries) de 120 mm B et un groupe (quatre batteries) de 120 mm L des 3e et 4e régiments d'artillerie lourde (Joigny, Gien et Poitiers) ;
  • génie : compagnie de sapeurs télégraphistes no 1, détachement radio D et compagnie de pontonniers 23/2 du 23e bataillon du 7e régiment du génie (Avignon) ;
  • aéronautique : HF1, MF8, HF19, MF20 (sur Farman) et MS 17 (sur Morane-Saulnier).
 

9e corps

Le 9e corps d'armée (de Tours) est commandé par le général Pierre Joseph Louis Alfred Dubois (remplacé le par le général Louis Curé)[42]. Le 9e corps est transféré de la 2e à la 4e armée, mais un contre-ordre laisse en Lorraine la 18e DI et la moitié de la 17e DI. Le corps est reconstitué dans les Ardennes, composé de la division marocaine et de la « 17e division d'infanterie provisoire ».

Chef d'état-major : colonel Nourisson ;
sous-chef : lieutenant-colonel Basset ;
commandant de l'artillerie (9e brigade) : général Pellarin ;
commandant du génie : colonel Durieu.
Éléments organiques de corps d'armée
9e section du train des équipages (Châteauroux) ;
9e section de secrétaires d'état-major et de recrutement (Tours) ;
9e section de commis et d'ouvriers militaires d'administration (Tours) ;
9e section d'infirmiers militaires (Châteauroux) ;
9e légion de gendarmerie (Tours).
 
Éléments non endivisionnés (ENE)
  • infanterie :
268e régiment d'infanterie (Issoudun)
290e régiment d'infanterie (Châteauroux)
  • cavalerie : quatre escadrons 7e régiment de hussards (Angers)
  • artillerie : 49e régiment d'artillerie de campagne (Poitiers)
  • génie : compagnie 9/3, 9/4, 9/16, 9/21 du 9e bataillon du 6e régiment du génie (Angers) et détachement télégraphistes du 8e régiment du génie.
 
17e DI

La 17e division d'infanterie (de Châteauroux) est commandée par le général Noël Jean-Baptiste Henri Alphonse Dumas, remplacé le par le général Pierre Guignabaudet[43]. La division est disloquée, la 34e brigade restant en Lorraine tandis que la 33e part dans les Ardennes pour former avec la 36e brigade (77e et 135e RI, du colonel Eon) la « 17e division d'infanterie provisoire ».

Brigades et régiments
68e régiment d'infanterie (Issoudun)
90e régiment d'infanterie (Châteauroux)
  • 34e brigade d'infanterie (Poitiers), général Guignabaudet
114e régiment d'infanterie (Saint-Maixent)
125e régiment d'infanterie (Poitiers)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 5e escadron du 7e régiment de hussards (Angers)
  • A.D. 17 : 20e régiment d'artillerie de campagne (Poitiers)
  • génie : compagnie 9/1 du 9e bataillon rattaché au 6e régiment du génie (Angers).
 
18e DI

La 18e division d'infanterie (d'Angers) est commandée par le général Justinien Lefèvre[44].

Brigades et régiments
  • 35e brigade d'infanterie (Tours), général Kopp, puis colonel Janin
32e régiment d'infanterie (Tours)
66e régiment d'infanterie (Tours)
  • 36e brigade d'infanterie (Angers), colonel Eon
77e régiment d'infanterie (Cholet)
135e régiment d'infanterie (Angers)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 6e escadron du 7e régiment de hussards (Angers)
  • A.D. 20 : 33e régiment d'artillerie de campagne, 4 groupes (Angers)
  • génie : compagnie 9/2 du 9e bataillon du 6e régiment du génie (Angers).
 

15e corps

Le 15e corps d'armée (de Marseille) est commandé par le général Louis Espinasse (remplacé le par le général Jules Heymann[45].

Chef d'état-major : colonel Galon ;
commandant de l'artillerie (15e brigade) : général Vincent.
Éléments organiques de corps d'armée
15e section du train des équipages (Orange) ;
15e section de secrétaires d'état-major et de recrutement (Marseille) ;
15e section de commis et d'ouvriers militaires d'administration (Marseille) ;
15e section d'infirmiers militaires (Marseille) ;
15e légion de gendarmerie (Marseille) ;
15e bis légion de gendarmerie (Nice).
 
Éléments non endivisionnés (ENE)
  • infanterie :
6e bataillon de chasseurs alpins (Nice)
23e bataillon de chasseurs alpins (Grasse)
24e bataillon de chasseurs alpins (Villefranche)
27e bataillon de chasseurs alpins (Villefranche et Menton)
  • cavalerie : 6e régiment de hussards (Marseille)
  • artillerie :
38e régiment d'artillerie de campagne (Nîmes)
7e régiment d'artillerie à pied (Nice)
10e régiment d'artillerie à pied (Toulon).
 
29e DI

La 29e division d'infanterie (de Nice) est commandée par le général Jean Baptiste Jules Carbillet[46].

Brigades et régiments
  • 57e brigade d'infanterie (Antibes), général Tocanne
111e régiment d'infanterie (Antibes)
112e régiment d'infanterie (Toulon)
  • 58e brigade d'infanterie (Marseille), général Gasquy
3e régiment d'infanterie (Hyères et Digne)
141e régiment d'infanterie (Marseille)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 5e escadron du 6e régiment de hussards (Marseille)
  • A.D. 29 : 55e régiment d'artillerie de campagne (Orange)
  • génie : compagnie 15/1 du 15e bataillon rattaché au 7e régiment du génie (Avignon).
 
30e DI

La 30e division d'infanterie (d'Avignon) est commandée par le général Colle, remplacé le par le général Berge[47].

Brigades et régiments
  • 59e brigade d'infanterie (Nîmes), colonel Marillier
40e régiment d'infanterie (Nîmes)
58e régiment d'infanterie (Avignon)
55e régiment d'infanterie (Aix-en-Provence et Pont-Saint-Esprit)
61e régiment d'infanterie (Aix-en-Provence et Privas)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 6e escadron du 6e régiment de hussards (Marseille)
  • A.D. 30 : 19e régiment d'artillerie de campagne (Nîmes)
  • génie :compagnie 15/2 du 15e bataillon rattaché au 7e régiment du génie (Avignon).
 

16e corps

Le 16e corps d'armée (de Montpellier) est commandé par le général Taverna (remplacé le par le général Paul François Grossetti)[48].

Chef d'état-major : colonel Meunier ;
commandant de l'artillerie (16e brigade) : général Compagnon ;
commandant du génie : colonel Jullien.
Éléments organiques de corps d'armée
16e section du train des équipages (Lunel) ;
16e section de secrétaires d'état-major et de recrutement (Montpellier) ;
16e section de commis et d'ouvriers militaires d'administration (Montpellier) ;
16e section d'infirmiers militaires (Perpignan) ;
16e légion de gendarmerie (Montpellier) ;
16e légion de gendarmerie bis (Perpignan).
 
Éléments non endivisionnés (ENE)
  • infanterie :
322e régiment d'infanterie (Rodez)
342e régiment d'infanterie (Lodève et Mende)
  • cavalerie : 1er régiment de hussards (Béziers)
  • artillerie : 9e régiment d'artillerie de campagne (Castres).
 
31e DI

La 31e division d'infanterie (de Montpellier) est commandée par le général Jean-Jacques Vidal[49].

Brigades et régiments
  • 61e brigade d'infanterie (Béziers), colonel Dauvin
81e régiment d'infanterie (Montpellier)
96e régiment d'infanterie (Béziers)
  • 62e brigade d'infanterie (Rodez), général Xardel
122e régiment d'infanterie (Rodez)
142e régiment d'infanterie (Lodève et Mende)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 5e escadron du 1er régiment de hussards (Béziers)
  • A.D. 31 : 56e régiment d'artillerie de campagne (Montpellier)
  • génie : compagnie 16/1 du 16e bataillon du 2e régiment du génie (Montpellier).
 
32e DI

La 32e division d'infanterie (de Perpignan) est commandée par le général Bouchez[50].

Brigades et régiments
  • 63e brigade d'infanterie (Narbonne), général Diou
53e régiment d'infanterie (Perpignan)
80e régiment d'infanterie (Narbonne)
  • 64e brigade d'infanterie (Albi), général Sibille
15e régiment d'infanterie (Albi)
143e régiment d'infanterie (Castelnaudary et Carcassonne)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 6e escadron du 1er régiment de hussards (Béziers)
  • A.D. 32 : 3e régiment d'artillerie de campagne (Carcassonne)
  • génie : compagnie 16/2 du 16e bataillon du 2e régiment du génie (Montpellier).
 

18e corps

Le 18e corps d'armée (de Bordeaux) est commandé par le général Jacques Marie Armand de Mas-Latrie, remplacé le par le général Louis Ernest de Maud'huy, puis le par le général François Marjoulet[51].

Chef d'état-major : lieutenant-colonel Vuillemot ;
commandant de l'artillerie (18e brigade) : général Marchand.
Éléments organiques de corps d'armée
18e section du train des équipages (Bordeaux) ;
18e section de secrétaires d'état-major et de recrutement (Bordeaux) ;
18e section de commis et d'ouvriers militaires d'administration (Bordeaux) ;
18e section d'infirmiers militaires (Bordeaux) ;
18e légion de gendarmerie (Bordeaux).
 
Éléments non endivisionnés (ENE)
  • infanterie :
218e régiment d'infanterie (Pau)
249e régiment d'infanterie (Bayonne)
  • cavalerie : 10e régiment de hussards (Tarbes)
  • artillerie : 58e régiment d'artillerie de campagne (Bordeaux).
 
35e DI

La 35e division d'infanterie (de Bordeaux) est commandée par le général Charles Exelmans, remplacé le par le général Marjoulet, puis le par le général Gaëtan Bonnier[52].

Brigades et régiments
  • 69e brigade d'infanterie (La Rochelle), général Durand G.
6e régiment d'infanterie (Saintes)
123e régiment d'infanterie (La Rochelle)
  • 70e brigade d'infanterie (Bordeaux), général Pierron
57e régiment d'infanterie (Rochefort et Libourne)
144e régiment d'infanterie (Bordeaux)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 5e escadron du 10e régiment de hussards (Tarbes)
  • A.D. 35 : 24e régiment d'artillerie de campagne (La Rochelle)
  • génie : compagnie 18/1 du 18e bataillon du 2e régiment du génie (Montpellier).
 
36e DI

La 36e division d'infanterie (de Bayonne) est commandée par le général Jouannic, remplacé le par le général Bertin[53].

Brigades et régiments
34e régiment d'infanterie (Mont-de-Marsan)
49e régiment d'infanterie (Bayonne)
  • 72e brigade d'infanterie (Pau), général Trinité-Schillemans
12e régiment d'infanterie (Tarbes)
18e régiment d'infanterie (Pau)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 6e escadron du 10e régiment de hussards (Tarbes)
  • A.D. 36 : 14e régiment d'artillerie de campagne, 4 batteries (Tarbes)
  • génie : compagnie 18/2 du 18e bataillon du 2e régiment du génie (Montpellier).
 

20e corps

Le 20e corps d'armée (de Nancy) est commandé par le général Ferdinand Foch, remplacé le par le général Maurice Balfourier[54].

Chef d'état-major : colonel Denis Auguste Duchêne ;
sous-chef : lieutenant-colonel Des Mazis ;
commandant de l'artillerie (20e brigade) : général Beltramelli.
Éléments organiques de corps d'armée
20e section du train des équipages (Paris) ;
20e section de secrétaires d'état-major et de recrutement (Paris) ;
20e section de commis et d'ouvriers militaires d'administration (Oran) ;
20e section d'infirmiers militaires (Oran) ;
20e légion de gendarmerie (Nancy).
 
Éléments non endivisionnés (ENE)
  • infanterie :
41e régiment d'infanterie coloniale
43e régiment d'infanterie coloniale
  • cavalerie : 5e régiment de hussards (Nancy)
  • artillerie : quatre groupes du 60e régiment d'artillerie de campagne (Troyes et Neufchâteau) et 6e régiment d'artillerie à pied (Toul).
 
11e DI

La 11e division d'infanterie (de Nancy) est commandée par le général Maurice Balfourier, remplacé le par le général Marie Joseph Châtelain, puis le par le général Ferry[55].

Brigades et régiments
  • 21e brigade d'infanterie (Nancy), colonel Del-Bousquet
26e régiment d'infanterie (Nancy)
69e régiment d'infanterie (Essey-lès-Nancy)
2e bataillon de chasseurs à pied (Troyes et Lunéville)
4e bataillon de chasseurs à pied (Brienne et Saint-Nicolas)
  • 22e brigade d'infanterie (Nancy), général Ferry
37e régiment d'infanterie (Nancy)
79e régiment d'infanterie (Nancy)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 5e escadron du 5e régiment de hussards (Nancy)
  • A.D. 11 : 8e régiment d'artillerie de campagne, 4 batteries (Nancy)
  • génie : compagnie 20/1 du 20e bataillon du 10e régiment du génie (Toul).
 
39e DI

La 39e division d'infanterie (de Toul) est commandée par le général Georges Dantant, remplacé le par le général Louis Curé[56].

Brigades et régiments
  • 77e brigade d'infanterie (Toul), général Wirbel
146e régiment d'infanterie (Toul)
153e régiment d'infanterie (Toul)
  • 78e brigade d'infanterie (Toul), général Gérôme
156e régiment d'infanterie (Toul)
160e régiment d'infanterie (Toul)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 6e escadron du 5e régiment de hussards (Nancy)
  • A.D. 39 : 39e régiment d'artillerie de campagne (Toul)
  • génie : compagnie 20/2 du 20e bataillon du 10e régiment du génie (Toul).
 

2e GDR

Le 2e groupe de divisions de réserve est commandé par le général Léon Durand (remplacé le par le général Joppé), avec comme chef d'état-major le lieutenant-colonel Paul Alexandre Coquelin de Lisle. La concentration du groupe se fait du 9 au autour de Nancy, avec son déploiement dès le sur le Grand Couronné[57].

Chef d'état-major : lieutenant-colonel Coquelin de Lisle ;
sous-chef : lieutenant-colonel de Courcy ;
commandant l'artillerie : colonel Caron.
59e DR

La 59e division de réserve (formée à Angers avec des réservistes de la 9e région) est commandée par le général Charlery de la Masselière, remplacé le par le général Kopp, puis le par le général Brasier de Thuy[58].

Brigades et régiments
  • 117e brigade d'infanterie (Tours), colonel Lambin
232e régiment d'infanterie (Tours)
314e régiment d'infanterie (Saint-Maixent)
325e régiment d'infanterie (Poitiers)
  • 118e brigade d'infanterie (Tours), colonel Tourte-Batte
266e régiment d'infanterie (Tours)
277e régiment d'infanterie (Cholet)
335e régiment d'infanterie (Angers)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 2 escadrons du 25e régiment de dragons (Angers)
  • A.D. 59 : un groupe de 75 mm du 20e RAC (Poitiers), un groupe du 33e RAC (Angers) et un groupe du 49e régiment d'artillerie de campagne (Poitiers)
  • génie : compagnies 9/13, 9/19, 9/24 du 9e bataillon du 6e régiment du génie (Angers) et détachement transmissions du 8e régiment du génie (Mont Valérien).
 
68e DR

La 68e division de réserve (formée à Bordeaux avec des réservistes de la 18e région) est commandée par le général Émile Brun d'Aubignosc, remplacé le par le général Joseph Mordrelle[59].

Brigades et régiments
  • 135e brigade d'infanterie, colonel Caldairou
206e régiment d'infanterie (Saintes)
234e régiment d'infanterie (Mont-de-Marsan)
323e régiment d'infanterie (La Rochelle)
  • 136e brigade d'infanterie (Bordeaux), général Mordrelle
344e régiment d'infanterie (Bordeaux)
257e régiment d'infanterie (Libourne et Rochefort)
212e régiment d'infanterie (Tarbes)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : deux escadrons du 15e régiment de dragons (Limoges)
  • A.D. 68 : trois groupes des 14e (Tarbes), 24e (la Rochelle) et 58e RA (Bordeaux)
    • génie : compagnies 18/13, 18/19, 18/24 du 18e bataillon du 2e régiment du génie (Montpellier) et détachement transmissions du 8e régiment du génie (Mont Valérien).
 
70e DR

La 70e division de réserve (formée à Neufchâteau avec des réservistes de la 20e région) est commandée par le général Charles Bizard (ou Bizart), remplacé le par le général Marie Émile Fayolle[60].

Brigades et régiments
  • 139e brigade d'infanterie, général Fayolle, puis colonel Grange
226e régiment d'infanterie (Toul et Nancy)
269e régiment d'infanterie (Toul et Nancy)
42e bataillon de chasseurs à pied (Troyes et Lunéville)
  • 140e brigade d'infanterie, général Gouget, puis colonel d'Hérouville
279e régiment d'infanterie (Neufchâtel et Nancy)
360e régiment d'infanterie (Neufchâtel et Toul)
237e régiment d'infanterie (Troyes et Nancy)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 2 escadrons du 23e régiment de dragons (Vincennes)
  • A.D. 70 : trois groupes de 75 mm des 38e RAC (Nîmes), 60e RAC (Nîmes) et 5e RA de montagne (Grenoble)
    • génie : compagnies 20/11, 20/17, 20/22 du 20e bataillon du 10e régiment du génie (Toul).
 

2e DC

La 2e division de cavalerie (de Lunéville) est issue de la 20e région ; elle est commandée par le général Antide Lescot, remplacé le par le général Jean-Marie Varin[61]. Elle est affectée à la couverture de la mobilisation sous les ordres du 20e corps.

Brigades et régiments
  • 2e brigade de dragons (Lunéville), général Varin, puis colonel Chevillote
8e régiment de dragons (Vitry-le-François et Lunéville)
31e régiment de dragons (Vitry-le-François et Lunéville)
  • 12e brigade de dragons (Toul), général Lucas
4e régiment de dragons (Commercy)
12e régiment de dragons (Troyes et Toul)
  • 2e brigade de cavalerie légère Lunéville, général de Contades-Gizeux
17e régiment de chasseurs à cheval (Vitry-le-François et Lunéville)
18e régiment de chasseurs à cheval (Vitry-le-François et Lunéville)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • Infanterie : 2e groupe cycliste du 2e bataillon de chasseurs à pied (Troyes et Lunéville)
  • Artillerie : 4e groupe (10 et 11e batteries à cheval) du 8e régiment d'artillerie de campagne (Nancy)
  • génie : sapeurs cyclistes du 10e régiment du génie (Toul).
 

10e DC

La 10e division de cavalerie (de Montauban) est issue des 12e, 17e et 18e régions ; elle est commandée par le général Louis Conneau, remplacé par intérim par le général Grellet à partir du , puis définitivement le par le général de Contades-Gizeux[62].

Brigades et régiments
  • 10e brigade de dragons (Limoges), général Chêne
15e régiment de dragons (Libourne)
20e régiment de dragons (Limoges)
  • 15e brigade de dragons (Montauban), général Grellet, puis général Sailly
10e régiment de dragons (Montauban)
19e régiment de dragons (Castres)
  • 2e brigade de cavalerie légère (pris à la 2e DC)
17e régiment de chasseurs à cheval (Vitry-le-François et Lunéville)
18e régiment de chasseurs à cheval (Vitry-le-François et Lunéville)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • Infanterie : 10e groupe cycliste du 1er bataillon de chasseurs à pied (Senones et Troyes)
  • Artillerie : 4e groupe (10e et 11e batteries à cheval) du 14e régiment d'artillerie de campagne (Tarbes)
  • génie : sapeurs cyclistes du 9e régiment du génie (Verdun).
 

3e armée

Effectifs de la 3e armée :

  • 132 bataillons
  • 50 escadrons
  • 147 batteries (dont 18 d'artillerie lourde)
  • 6 786 officiers
  • 230 471 hommes
  • 80 381 chevaux[63].
L'entrée de la caserne Colbert (à Reims) en 1911, hébergeant le 132e régiment d'infanterie.

La 3e armée, surnommée « Armée de Châlons », est commandée par le général Pierre Xavier Emmanuel Ruffey (remplacé le par le général Maurice Sarrail)[64].

Chef d'état-major : général Paul François Grossetti (remplacé le par le colonel Lebouc) ;
sous-chef : lieutenant-colonel Lebouc ;
chef du 3e bureau : commandant Tanant ;
chef de l'aviation : commandant Faure ;
chef de la direction des étapes et services : général de Grandprey.

Le 1er échelon est mobilisé à Paris, tandis que le 2e échelon l'est à Châlons ; la prise de commandement est réalisée le à Verdun[65].

Article détaillé : 3e armée (France).

La 3e armée est composée le avec les 4e, 5e et 6e corps d'armée, la 7e division de cavalerie, de cinq groupes d'artillerie lourde et de quatre escadrilles. Elle est renforcée le avec le 3e groupe de divisions de réserve, puis avec la 10e DI du 27 au , la 42e DI du 27 au 29, la 65e DI du 28 au 30, etc. Le GQG lui retire le 4e corps le . La place fortifiée de Verdun dépend de la 3e armée du 9 au , puis du au [66].

Éléments organiques d'armée
  • artillerie lourde : un groupe (trois batteries) de 155 mm CTR et un groupe (trois batteries) de 120 mm B du 2e régiment d'artillerie lourde (Versailles, Lorient et Nancy), ainsi que trois groupes (chacun à quatre batteries) de 120 mm longs du 4e régiment d'artillerie lourde ;
  • génie : compagnie sapeurs télégraphistes no 4 (Mont Valérien), détachement radio F et compagnie de pontonniers 24/1 du 24e bataillon du 7e régiment du génie (Avignon) ;
  • aéronautique : MF2, HF7, HF13, MF16 (sur Farman) et DO 22 (sur Doran).
 

4e corps

Le 4e corps d'armée (du Mans) est commandé par le général Victor René Boëlle (remplacé le par le général Henri Putz)[67].

Chef d'état-major : lieutenant-colonel Degoutte ;
sous-chef : lieutenant-colonel Bizard ;
commandant de l'artillerie (4e brigade) : général Parreau ;
commandant du génie : lieutenant-colonel Tétard.
Éléments organiques de corps d'armée
4e section du train des équipages (Chartres) ;
4e section de secrétaires d'état-major et de recrutement (Le Mans) ;
4e section de commis et d'ouvriers militaires d'administration (Le Mans) ;
4e section d'infirmiers militaires (Le Mans) ;
4e légion de gendarmerie (Le Mans).
 
Éléments non endivisionnés (ENE)
  • infanterie :
315e régiment d'infanterie (Mamers)
317e régiment d'infanterie (Le Mans)
  • cavalerie : 14e régiment de hussards (Alençon)
  • artillerie : 44e régiment d'artillerie de campagne (Le Mans).
 
7e DI

La 7e division d'infanterie (de Paris) est commandée par le général Edgard de Trentinian, remplacé (limogeage à la suite de la bataille des Ardennes) le par le général Desvaux, puis le par le général Collas[68].

Brigades et régiments
  • 13e brigade d'infanterie (Paris), colonel Lacotte
101e régiment d'infanterie (Dreux et Saint-Cloud)
102e régiment d'infanterie (Chartres et Paris)
  • 14e brigade d'infanterie (Paris), colonel Félineau
103e régiment d'infanterie (Alençon et Paris)
104e régiment d'infanterie (Argentan et Paris)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : un escadron du 14e régiment de hussards (Alençon)
  • A.D. 7 : 25e régiment d'artillerie de campagne (Angers) ou 26e ?
  • génie : compagnie 4/1 du 4e bataillon du 1er régiment du génie (Versailles).
 
8e DI

La 8e division d'infanterie (du Mans) est commandée par le général Raoul de Lartigue, remplacé le par le général Marie Sixte François Rozée d'Infreville[69].

Brigades et régiments
  • 15e brigade d'infanterie (Laval), colonel Chabrol
124e régiment d'infanterie (Laval)
130e régiment d'infanterie (Mayenne)
  • 16e brigade d'infanterie (Le Mans), colonel Desvaux
115e régiment d'infanterie (Mamers)
117e régiment d'infanterie (Le Mans)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : un escadron du 14e régiment de hussards (Alençon
  • A.D. 8 : 31e régiment d'artillerie de campagne (Le Mans)
  • génie : compagnie 4/2 du 4e bataillon du 1er régiment du génie (Versailles).
 

5e corps

Le 5e corps d'armée (d'Orléans) est commandé par le général Charles Brochin, remplacé (limogeage à la suite de la bataille des Ardennes) le par le général Frédéric Henry Micheler[70].

Chef d'état-major : colonel Jeanne-Julien ;
commandant de l'artillerie (5e brigade) : général Labarraque ;
commandant du génie : colonel Cabaud.
Éléments organiques de corps d'armée
5e section du train des équipages (Fontainebleau) ;
5e section de secrétaires d'état-major et de recrutement (Orléans) ;
5e section de commis et d'ouvriers militaires d'administration (Orléans) ;
5e section d'infirmiers militaires (Paris) ;
5e légion de gendarmerie (Orléans).
 
Éléments non endivisionnés (ENE)
  • infanterie :
313e régiment d'infanterie (Blois)
331e régiment d'infanterie (Orléans)
  • cavalerie : 8e régiment de chasseurs à cheval
  • artillerie : 45e régiment d'artillerie de campagne (Orléans).
 
9e DI

La 9e division d'infanterie (d'Orléans) est commandée par le général Pierre Peslin, remplacé (à la suite du suicide du général le 10) le par le général Émile Martin[71].

Brigades et régiments
  • 17e brigade d'infanterie (Auxerre), général Marquet
4e régiment d'infanterie (Auxerre)
82e régiment d'infanterie (Montargis)
  • 18e brigade d'infanterie (Blois), général Brissé
113e régiment d'infanterie (Blois)
131e régiment d'infanterie (Orléans)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 1 escadron du 8e régiment de chasseurs à cheval
  • A.D. 9 : 30e régiment d'artillerie de campagne, 4 batteries (Orléans)
  • génie : compagnie 5/1 du 5e bataillon du 1er régiment du génie (Versailles).
 
10e DI

La 10e division d'infanterie (de Paris) est commandée par le général Michel Auger, remplacé le par le général Charles Roques, puis le par le général Henri Gouraud[72].

Brigades et régiments
  • 19e brigade d'infanterie (Paris), général Gossard
46e régiment d'infanterie (Fontainebleau et Paris)
89e régiment d'infanterie (Sens et Paris)
  • 20e brigade d'infanterie (Paris), général Bachelard
31e régiment d'infanterie (Melun et Paris)
76e régiment d'infanterie (Coulommiers et Paris)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : un escadron du 8e régiment de chasseurs à cheval
  • A.D. 10 : 6e régiment d'artillerie de campagne ou 13e RA ?
  • génie : compagnie 5/2 du 5e bataillon du 1er régiment du génie (Versailles).
 

6e corps

Le 6e corps d'armée (de Châlons-sur-Marne) est commandé par le général Maurice Sarrail, remplacé le par le général Martial Justin Verraux[73].

Chef d'état-major : colonel Joseph Alfred Micheler ;
sous-chef : lieutenant-colonel Dillemann ;
commandant de l'artillerie (6e brigade) : général Herr ;
commandant du génie : lieutenant-colonel Mathy.
Éléments organiques de corps d'armée
6e section du train des équipages (camp de Châlons) ;
6e section de secrétaires d'état-major et de recrutement (Châlons-sur-Marne) ;
6e section de commis et d'ouvriers militaires d'administration (Châlons-sur-Marne) ;
6e section d'infirmiers militaires (camp de Châlons) ;
6e légion de gendarmerie (Châlons-sur-Marne).
 
Éléments non endivisionnés (ENE)
  • infanterie :
6e compagnie de chasseurs forestiers
  • cavalerie : 1re brigade légère, colonel Matuszynski
10e régiment de chasseurs à cheval (Sézanne et Sampigny)
12e régiment de chasseurs à cheval (Sézanne et Saint-Mihiel)
  • artillerie : 46e régiment d'artillerie de campagne (Châlons-sur-Marne) et 6e régiment d'artillerie à pied (Verdun).
 
12e DI

La 12e division d'infanterie (de Reims) est commandée par le général Louis-Auguste-Didier Souchier, remplacé le par le général Frédéric-Georges Herr, puis le par le général Marie Jean Auguste Paulinier[74].

Brigades et régiments
  • 23e brigade d'infanterie (Soissons), général Huguet
54e régiment d'infanterie (Compiègne)
67e régiment d'infanterie (Soissons)
  • 24e brigade d'infanterie (Reims), général Roques
106e régiment d'infanterie (Châlons-sur-Marne, Camp de Châlons)
132e régiment d'infanterie (Reims)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : un escadron du 15e régiment de chasseurs à cheval
  • A.D. 12 : 25e régiment d'artillerie de campagne (Châlons-sur-Marne)
  • génie : compagnie 6/1 du 6e bataillon du 9e régiment du génie (Verdun).
 
40e DI

La 40e division d'infanterie (de Saint-Mihiel) est commandée par le général Émile Hache, remplacé le par le général Marie Gaston Leconte[75].

Brigades et régiments
  • 79e brigade d'infanterie (Commercy), général Fonville
154e régiment d'infanterie (Bar-le-Duc et Lérouville)
155e régiment d'infanterie (Châlons-sur-Marne et Commercy), colonel Emmanuel de Mac Mahon
26e bataillon de chasseurs à pied (Vincennes et Pont-à-Mousson)
  • 80e brigade d'infanterie (Saint-Mihiel), colonel de Féraudy
150e régiment d'infanterie (Soissons et Saint-Mihiel)
161e régiment d'infanterie (Saint-Mihiel)
25e bataillon de chasseurs à pied (Épernay et Saint-Mihiel)
29e bataillon de chasseurs à pied (Épernay et Saint-Mihiel)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : escadron des 10e et 12e régiments de chasseurs à cheval
  • A.D. 40 : 40e régiment d'artillerie de campagne, 4 batteries-(Saint-Mihiel)
  • génie : compagnie 6/2 du 6e bataillon du 9e régiment du génie (Verdun).
 
42e DI

La 42e division d'infanterie (de Verdun) est commandée par le général Martial Justin Verraux, remplacé le par le général Paul François Grossetti, puis le par le général Denis Auguste Duchêne[76].

Brigades et régiments
  • 83e brigade d'infanterie (Verdun), général Krien
94e régiment d'infanterie (Bar-le-Duc)
8e bataillon de chasseurs à pied (Amiens et Étain)
16e bataillon de chasseurs à pied (Lille et Conflans-en-Jarnisy-Labry)
19e bataillon de chasseurs à pied (Épernay et Verdun)
  • 84e brigade d'infanterie (Verdun), général Leconte
151e régiment d'infanterie (Saint-Quentin et Verdun)
162e régiment d'infanterie (Cambrai et Verdun)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : un escadron du 2e régiment de hussards
  • A.D. 42 : 61e régiment d'artillerie de campagne (Verdun)
  • génie : compagnie 6/2 du 6e bataillon du 9e régiment du génie (Verdun).
 

3e GDR

Le 3e groupe de divisions de réserve (GRD) est commandé par le général Paul Durand, avec le lieutenant-colonel Diébold comme chef d'état-major. Le groupe (54e, 55e et 56e DI) est concentré dans la région de Saint-Mihiel et de Verdun du 7 au , avec la mission d'occuper les Hauts-de-Meuse. Le 3e GDR forme une subdivision au sein de la 3e armée à partir du , puis forme le noyau de l'armée de Lorraine à partir du 22 (54e et 67e DR, renforcées le 23 par la 72e et le 24 par la 75e). Le GDR est renommé « groupement Paul Durand » du 23 au [77].

Chef d'état-major : lieutenant-colonel Diébold.

Un nouveau 3e groupe de divisions de réserve est constitué sur les Hauts-de-Meuse par l'ordre du , appelé aussi « groupement de Lamase » car commandé par le général Henri Beaudenom de Lamaze (remplacé le par le général Henri Berthelot), avec le lieutenant-colonel Tardy comme chef d'état-major. Composé le des 65e et 75e DR, remplacées le 27 par les 55e et 56e DR, le nouveau GDR est transféré de l'armée de Lorraine à la nouvelle 6e armée, avec retrait du front à partir du 27, transport par voie ferrée jusqu'au et déploiement autour de Roye et de Tricot. Le groupe est renommé 5e GDR le [78].

54e DR

La 54e division de réserve (constituée au Mans avec des réservistes de la 4e région) est commandée par le général Chailley[79]. La 54e DR est disloquée à partir du  : la 107e brigade est rattachée au 6e corps, tandis que la 108e est rattachée à la 72e DR. L'ordre de dissolution de la 54e DR est donnée le  : le groupe du 26e RAC passe à l'AD65, ceux du 31e et du 44e RAC à l'AC6[80].

Brigades et régiments
  • 107e brigade d'infanterie, général Estève
301e régiment d'infanterie (Dreux et Saint-Cloud)
302e régiment d'infanterie (Chartres et Paris)
303e régiment d'infanterie (Alençon et Paris)
  • 108e brigade d'infanterie, général Buisson d'Armandy
324e régiment d'infanterie (Laval)
330e régiment d'infanterie (Mayenne)
363e régiment d'infanterie (Nice)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 5e et 6e escadrons du 1er régiment de chasseurs à cheval
  • A.D. 54 : trois groupes des 26e, 31e et 44e régiments d'artillerie de campagne
  • génie : détachement transmissions du 8e régiment du génie (Mont Valérien).
 
55e DR

La 55e division de réserve (constituée à Orléans avec des réservistes de la 5e région) est commandée par le général Louis Leguay, remplacé le par le général Buisson d'Armandy[81].

Brigades et régiments
  • 109e brigade d'infanterie, général Arrivet
204e régiment d'infanterie (Auxerre)
282e régiment d'infanterie (Montargis)
289e régiment d'infanterie (Sens et Paris)
  • 110e brigade d'infanterie, général Thibaudet de Maimbray
231e régiment d'infanterie (Melun et Paris)
276e régiment d'infanterie (Coulommiers et Paris)
246e régiment d'infanterie (Fontainebleau et Paris)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 2 escadrons du 32e régiment de dragons.
  • A.D. 55 : trois groupes des 13e (Poitiers), 30e (Angers) et 35e (Vannes) régiments d'artillerie de campagne
  • génie : compagnies 5/13, 5/19,5/24 du 5e bataillon rattaché au 6e régiment du génie (Angers) et détachement transmissions du 8e régiment du génie (Mont Valérien).
 
56e DR

La 56e division de réserve (constituée à Châlons-sur-Marne avec des réservistes de la 6e région) est commandée par le général Frédéric Micheler, remplacé le par le général Théodore de Dartein[82].

Brigades et régiments
  • 111e brigade d'infanterie, général de Dartein
354e régiment d'infanterie (Bar-le-Duc et Lérouville)
355e régiment d'infanterie (Châlons et Commercy)
294e régiment d'infanterie (Bar-le-Duc)
  • 112e brigade d'infanterie, général Cornille
350e régiment d'infanterie (Soissons et Saint-Mihiel)
361e régiment d'infanterie (Cambrai et Saint-Mihiel)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 5e et 6e escadrons du 13e régiment de hussards.
  • A.D. 56 : trois groupes des 25e, 32e et 40e régiments d'artillerie de campagne
  • génie : compagnies 6/11, 6/17, 6/22 du 6e bataillon rattaché au 3e régiment du génie (Arras) et détachement transmissions du 8e régiment du génie (Mont Valérien).
 

7e DC

La 7e division de cavalerie (de Melun) est issue des 4e et 5e régions ainsi que de la région de Paris ; elle est commandée par le général Gillain, remplacé le par le général Victor Louis Lucien d'Urbal, puis le par le général Alexis Hély d'Oissel[83]. Elle est affectée à la couverture de la mobilisation, sous les ordres du 6e corps.

Brigades et régiments
11e régiment de cuirassiers (Saint-Germain-en-Laye)
12e régiment de cuirassiers (Rambouillet)
7e régiment de dragons (Fontainebleau)
13e régiment de dragons (Melun)
  • 7e brigade de cavalerie légère (Vendôme), colonel Serpette de Berseaucourt
1er régiment de chasseurs à cheval (Châteaudun)
20e régiment de chasseurs à cheval (Vendôme)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • Infanterie : 7e groupe cycliste du 4e bataillon de chasseurs à pied (Brienne-le-Château et Saint-Nicolas)
  • Artillerie : 4e groupe (10 et 11e batteries à cheval) du 30e régiment d'artillerie de campagne (Orléans)
  • génie : sapeurs cyclistes du 8e régiment du génie.
 

4e armée

Effectifs de la 4e armée :

  • 86 bataillons
  • 42 escadrons
  • 96 batteries (dont 3 d'artillerie lourde)
  • 4 689 officiers
  • 154 899 hommes
  • 58 491 chevaux[84].
L'état-major du 78e RI au départ de Limoges en août 1914 (12e corps).

La 4e armée, surnommée « Armée de Fontainebleau », est commandée par le général Fernand de Langle de Cary (remplacé le par le général Henri Joseph Eugène Gouraud)[85].

Chef d'état-major : général Paul Maistre (remplacé le par le colonel Alphonse Nudant, puis le par le colonel Gabriel Alexandre Paquette) ;
sous-chef : lieutenant-colonel Dessens ;
chef du 3e bureau : commandant de La Fontaine ;
chef des services de l'aviation : commandant Barès ;
chef des étapes et services : général Sentis.

Le 1er échelon de l'état-major venant de Paris arrive à Saint-Dizier le à h 15 ; le 2e échelon le 6 à 21 h venant de Fontainebleau[86].

Article détaillé : 4e armée (France).

La 4e armée est composée le avec les 12e et 17e corps d'armée, le corps colonial (CAC), la 9e division de cavalerie, un groupe d'artillerie lourde et deux escadrilles. Elle est renforcée dès le par le 2e corps, puis le 16 par le 11e corps avec les 52e et 60e DI, le 20 par le 9e corps et le par le détachement d'armée Foch (retiré le )[87].

Éléments organiques d'armée
  • artillerie lourde : un groupe (trois batteries) de 155 mm CTR du 2e régiment d'artillerie lourde (Vincennes et Le Mans) ;
  • génie : compagnie de sapeurs télégraphistes no 4 (Mont Valérien), détachement radio F et compagnie de pontonniers 24/1 du 24e bataillon du 7e régiment du génie (Avignon) ;
  • aéronautique : V 14 et V 21 (sur Voisin).
 

12e corps

Le 12e corps d'armée (de Limoges) est commandé par le général Pierre Auguste Roques (remplacé le par le général Henri Jean Descoings)[88].

Chef d'état-major : lieutenant-colonel Méric ;
sous-chef : lieutenant-colonel Bernard ;
commandant de l'artillerie (12e brigade) : général Bapst.
Éléments organiques de corps d'armée
12e section du train des équipages (Limoges) ;
12e section de secrétaires d'état-major et de recrutement (Limoges) ;
12e section de commis et d'ouvriers militaires d'administration (Limoges) ;
12e section d'infirmiers militaires (Limoges) ;
12e légion de gendarmerie (Limoges).
 
Éléments non endivisionnés (ENE)
  • infanterie :
300e régiment d'infanterie (Tulle)
326e régiment d'infanterie (Brive-la-Gaillarde)
  • cavalerie : quatre escadrons du 21e régiment de chasseurs à cheval (Limoges)
  • artillerie : 52e régiment d'artillerie de campagne (Angoulême)
  • génie : compagnie 12/3, 12/4, 12/16, 12/21 du 12e bataillon du 6e régiment du génie (Angers).
 
23e DI

La 23e division d'infanterie (d'Angoulême) est commandée par le général Charles Leblond, remplacé le par le général Bapst, puis le par le général Joseph Masnou[89].

Brigades et régiments
  • 45e brigade d'infanterie (Limoges), général Masnou
63e régiment d'infanterie (Limoges)
78e régiment d'infanterie (Guéret, Limoges)
  • 46e brigade d'infanterie (Angoulême), colonel Chéré
107e régiment d'infanterie (Angoulême)
138e régiment d'infanterie (Magnac-Laval et Bellac)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : un escadron du 21e régiment de chasseurs à cheval (Limoges)
  • A.D. 23 : 21e régiment d'artillerie de campagne (Angoulême)
  • génie : compagnie 12/1 du 12e bataillon du 6e régiment du génie (Angers).
 
24e DI

La 24e division d'infanterie (de Périgueux) est commandée par le général du Garreau de la Mèchenie (ou de la Mécherie ?), remplacé le par le général Deffontaines, puis le par le général Henri Jean Descoings[90].

Brigades et régiments
  • 47e brigade d'infanterie (Bergerac), colonel Descoings
50e régiment d'infanterie (Périgueux)
108e régiment d'infanterie (Bergerac)
  • 48e brigade d'infanterie (Tulle), colonel Sorin
100e régiment d'infanterie (Tulle)
126e régiment d'infanterie (Brive-la-Gaillarde)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : un escadron du 21e régiment de chasseurs à cheval (Limoges)
  • A.D. 24 : 34e régiment d'artillerie de campagne (Périgueux)
  • génie : compagnie 12/2 du 12e bataillon du 6e régiment du génie (Angers).
 

17e corps

Le 17e corps d'armée (de Toulouse) est commandé par le général Arthur Joseph Poline, remplacé (limogeage à la suite de la bataille des Ardennes) le par le général Noël Jean-Baptiste Henri Alphonse Dumas[91].

Chef d'état-major : colonel Grégoire ;
sous-chef : lieutenant-colonel Ferradini ;
commandant de l'artillerie (17e brigade) : général Malcor.
Éléments organiques de corps d'armée
17e section du train des équipages (Limoges) ;
17e section de secrétaires d'état-major et de recrutement (Limoges) ;
17e section de commis et d'ouvriers militaires d'administration (Limoges) ;
17e section d'infirmiers militaires (Limoges) ;
17e légion de gendarmerie (Limoges).
 
Éléments non endivisionnés (ENE)
  • infanterie :
207e régiment d'infanterie (Cahors)
209e régiment d'infanterie (Agen)
  • cavalerie : 9e régiment de chasseurs à cheval (Auch)
  • artillerie : 57e régiment d'artillerie de campagne (Toulouse).
 
33e DI

La 33e division d'infanterie (de Montauban) est commandée par le général François de Villeméjane, remplacé (limogeage) le par le général Adolphe Guillaumat puis le par le général Desvaux[92].

Brigades et régiments
  • 65e brigade d'infanterie (Agen), colonel Huc
7e régiment d'infanterie (Cahors)
9e régiment d'infanterie (Agen)
  • 66e brigade d'infanterie (Montauban), général Fraisse
11e régiment d'infanterie (Montauban)
20e régiment d'infanterie (Marmande et Montauban)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 5e escadron du 9e régiment de chasseurs à cheval (Auch)
  • A.D. 33 : 18e régiment d'artillerie de campagne (Agen)
  • génie : compagnie 17/1 du 17e bataillon du 2e régiment du génie (Montpellier).
 
34e DI

La 34e division d'infanterie (de Toulouse) est commandée par le général Henri Alby[93].

Brigades et régiments
  • 67e brigade d'infanterie (Toulouse), général Dupuis
14e régiment d'infanterie (Toulouse)
83e régiment d'infanterie (Saint-Gaudens et Toulouse)
  • 68e brigade d'infanterie (Auch), colonel Bertaux
59e régiment d'infanterie (Foix et Pamiers)
88e régiment d'infanterie (Mirande et Auch)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 6e escadron du 9e régiment de chasseurs à cheval (Auch)
  • A.D. 34 : 23e régiment d'artillerie de campagne (Toulouse)
  • génie : compagnie 17/2 du 17e bataillon du 2e régiment du génie (Montpellier).
 

Corps colonial

Le corps d'armée colonial (CAC, formé à Paris) est commandé par le général Jules Lefèvre (remplacé le par le général Henri Gouraud)[94].

Chef d'état-major : colonel Puypéroux ;
sous-chef : lieutenant-colonel Piquemal ;
commandant de l'artillerie : général Gautheron ;
commandant du génie : colonel Dehoey.
Éléments organiques de corps d'armée
section du train des équipages (Paris) ;
section de secrétaires d'état-major et de recrutement (Paris) ;
section de commis et d'ouvriers militaires d'administration (Paris) ;
section d'infirmiers militaires (Marseille) ;
légion de gendarmerie.
 
Éléments non endivisionnés (ENE)
  • infanterie : 5e brigade d'infanterie coloniale, général Goullet
21e régiment d'infanterie coloniale (Paris)
23e régiment d'infanterie coloniale (Paris)
  • cavalerie : 3e régiment de chasseurs d'Afrique (Constantine)
  • artillerie : quatre groupes du 3e régiment d'artillerie coloniale (Lorient)
  • génie : compagnies 22/2, 22/4, 22/16, 22/31 du 22e bataillon du 1er régiment du génie (Versailles).
 
2e DIC

La 2e division d'infanterie coloniale (de Toulon) est commandée par le général Paul Leblois[95].

Brigades et régiments
  • 4e brigade d'infanterie coloniale, colonel Boudonnet
4e régiment d'infanterie coloniale (Toulon)
8e régiment d'infanterie coloniale (Toulon)
  • 6e brigade d'infanterie coloniale, général Caudrelier
22e régiment d'infanterie coloniale (Marseille)
24e régiment d'infanterie coloniale (Perpignan)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 5e escadron du 6e régiment de dragons (Vincennes)
  • A.D. : 1er régiment d'artillerie colonial (Lorient)
  • génie : compagnie 22/1 du 22e bataillon du 1er régiment du génie (Versailles).
 
3e DIC

La 3e division d'infanterie coloniale (de Brest) est commandée par le général Léon Raffenel, remplacé (à la suite de sa mort lors des combats de Rossignol le ) le par le général Charles Leblond, puis le par le général Georges Goullet[96].

Brigades et régiments
  • 1re brigade d'infanterie coloniale, général Montignault
1er régiment d'infanterie coloniale (Cherbourg)
2e régiment d'infanterie coloniale (Brest)
  • 3e brigade d'infanterie coloniale, général Rondony
3e régiment d'infanterie coloniale (Rochefort)
7e régiment d'infanterie coloniale (Bordeaux)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 6e escadron du 6e régiment de dragons (Vincennes)
  • A.D. : 2e régiment d'artillerie colonial (Cherbourg)
  • génie : compagnie 22/3 du 22e bataillon du 1er régiment du génie (Versailles).
 

9e DC

La 9e division de cavalerie (de Tours) est issue des 9e, 10e et 11e régions ; elle est commandée par le général Jean de l'Espée[97].

Brigades et régiments
  • 1re brigade de cuirassiers (Tours), colonel de Mitry
5e régiment de cuirassiers (Tours)
8e régiment de cuirassiers (Tours)
  • 9e brigade de dragons (Nantes), général de Sailly
1er régiment de dragons (Luçon)
3e régiment de dragons (Nantes)
  • 16e brigade de dragons (Rennes), général Gombaud de Séréville
24e régiment de dragons (Rennes)
25e régiment de dragons (Angers)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • Infanterie : 9e groupe cycliste du 25e bataillon de chasseurs à pied (Saint-Mihiel)
  • Artillerie : 4e groupe (10 et 11e batteries à cheval) du 33e régiment d'artillerie de campagne (Angers)
  • génie : sapeurs cyclistes du 6e régiment du génie (Angers).
 

5e armée

Effectifs de la 5e armée :

  • 170 bataillons
  • 58 escadrons
  • 195 batteries (dont 17 d'artillerie lourde)
  • 8 886 officiers
  • 290 464 hommes
  • 108 360 chevaux[98].
La 12e compagnie du 1er régiment de ligne en 1911, casernée à Cambrai. Les unités étaient généralement recrutées localement, notamment dans l'infanterie : les soldats du 1er RI proviennent majoritairement de l'arrondissement de Cambrai.

La 5e armée, surnommée l'« Armée de Paris », est commandée par le général Charles Lanrezac (remplacé le par le général Louis Franchet d'Espèrey)[99].

Chef d'état-major : général Alexis Hély d'Oissel (remplacé le par le lieutenant-colonel Charles de Lardemelle).
sous-chef : lieutenant-colonel Daydrein ;
chef du 3e bureau : commandant Schneider ;
chef de l'aviation : lieutenant-colonel Ganter ;
commandant du génie : colonel Henry.

Le 1er échelon de l'état-major, mobilisé à Paris, part pour Rethel le à 18 h 30. Le général Lanrezac arrive le 5 et prend le commandement[100].

Article détaillé : 5e armée (France).

La 5e armée est composée le avec les 1er, 2e, 3e, 10e et 11e corps d'armée, la 4e division de cavalerie, cinq groupes d'artillerie lourde et six escadrilles. Le GQG lui retire le 2e corps le , la renforçant le 11 avec les 52e et 60e DI (la seconde retirée le 15, la première le 16), puis le avec le 4e groupe de divisions de réserve. Elle perd le 11e corps le 16, et reçoit le 18e corps le [101].

Éléments organiques d'armée
  • artillerie lourde : deux groupes (sept batteries) de 155 mm CTR et deux groupes (six batteries) de 120 mm B du 1er régiment d'artillerie lourde (camp de Sissonne, Douai et Eu), ainsi qu'un groupe (quatre batteries) de 120 mm L du 4e régiment d'artillerie lourde (Versailles, Lorient et Nancy) ;
  • génie : compagnie de sapeurs télégraphistes no 9 (Mont Valérien), détachement radio G et compagnie de pontonniers 24/2 du 24e bataillon du 7e régiment du génie (Avignon) ;
  • aéronautique : DO 4, DO 6 (sur Doran), C.11 (sur Caudron), N 12 (sur Nieuport), REP 15 (sur Robert Esnault-Peletrie) et V 24 (sur Voisin).
 

1er corps

Le 1er corps d'armée (de Lille) est commandé par le général Louis Franchet d'Espèrey, remplacé le par le général Henry Victor Deligny[102].

Chef d'état-major : lieutenant-colonel de Lardemelle ;
sous-chef : lieutenant-colonel Hoerter ;
commandant de l'artillerie (1er brigade) : général Bro ;
commandant du génie : colonel Seurre.
Éléments organiques de corps d'armée
1re section du train des équipages (Lille) ;
1re section de secrétaires d'état-major et de recrutement (Lille) ;
1re section de commis et d'ouvriers militaires d'administration (Lille) ;
1re section d'infirmiers militaires (Lille) ;
1re légion de gendarmerie (Lille).
 
Éléments non endivisionnés (ENE)
  • infanterie :
201e régiment d'infanterie (Cambrai)
284e régiment d'infanterie (Avesnes-sur-Helpe)
  • cavalerie : 6e régiment de chasseurs à cheval (Lille)
  • artillerie : 41e régiment d'artillerie de campagne (Douai) et 1er régiment d'artillerie à pied (Maubeuge et Dunkerque)
  • génie : compagnie 1/3, compagnie 1/4, compagnie de pontonniers 1/16, Cie Parc 1/21 du 1er bataillon du 3e régiment du génie (Arras).
 
1re DI

La 1re division d'infanterie (de Lille) est commandée par le général Marie Alexandre Gallet, remplacé le par le général Bro[103].

Brigades et régiments
  • 1re brigade d'infanterie (Lille), général Marjoulet
43e régiment d'infanterie (Lille)
127e régiment d'infanterie (Valenciennes)
  • 2e brigade d'infanterie (Cambrai), général Christian Sauret
1er régiment d'infanterie (Cambrai)
84e régiment d'infanterie (Avesnes-sur-Helpe)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 5e escadron du 6e régiment de chasseurs à cheval (Lille)
  • A.D. 1 : 15e régiment d'artillerie de campagne (Douai)
  • génie : compagnie 1/1 du 1er bataillon du 3e régiment du génie (Arras).
 
2e DI

La 2e division d'infanterie (d'Arras) est commandée par le général Henry Victor Deligny, remplacé le par le général Noël Garnier-Duplessix, puis le par le général Jean-Marie Brulard[104].

Brigades et régiments
  • 3e brigade d'infanterie (Arras), général Duplessis
33e régiment d'infanterie (Arras)
73e régiment d'infanterie (Béthune)
8e régiment d'infanterie (Saint-Omer)
110e régiment d'infanterie (Dunkerque)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 6e escadron du 6e régiment de chasseurs à cheval (Lille)
  • A.D. 2 : 27e régiment d'artillerie de campagne (Saint-Omer et Aire-sur-la-Lys)
  • génie : compagnie 1/2 du 1er bataillon du 3e régiment du génie (Arras).
 

2e corps

Le 2e corps d'armée (d'Amiens) est commandé par le général Augustin Gérard (remplacé le par le général Frédéric-Georges Herr)[105].

Chef d'état-major : lieutenant-colonel Montérou ;
sous-chef : lieutenant-colonel Vidalon ;
commandant de l'artillerie (2e brigade) : général Bon ;
commandant du génie : lieutenant-colonel Lefebvre.
Éléments organiques de corps d'armée
2e section du train des équipages (Amiens) ;
2e section de secrétaires d'état-major et de recrutement (Amiens) ;
2e section de commis et d'ouvriers militaires d'administration (Amiens) ;
2e section d'infirmiers militaires (Amiens) ;
2e légion de gendarmerie (Amiens).
 
Éléments non endivisionnés (ENE)
  • infanterie :
272e régiment d'infanterie (Amiens)
328e régiment d'infanterie (Abbeville et Amiens)
  • cavalerie : 19e régiment de chasseurs à cheval (La Fère)
  • artillerie : 29e régiment d'artillerie de campagne (Laon)
  • génie : compagnie 2/3, compagnie 2/4, compagnie 2/16 et compagnie de parc 2/21 du 2e bataillon du 3e régiment du génie (Arras).
 
3e DI

La 3e division d'infanterie (d'Amiens) est commandée par le général Charles Louis Jacques Régnault, remplacé (limogeage) le par le général Émilien Cordonnier, puis le par le général Caré et le de nouveau par le général Cordonnier[106].

Brigades et régiments
  • 5e brigade d'infanterie (Amiens), général Deffontaines
72e régiment d'infanterie (Amiens)
128e régiment d'infanterie (Abbeville et Amiens)
  • 6e brigade d'infanterie (Beauvais), général Caré
51e régiment d'infanterie (Beauvais)
87e régiment d'infanterie (Saint-Quentin)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 5e escadron du 19e régiment de chasseurs à cheval (La Fère)
  • A.D. 3 : 17e régiment d'artillerie de campagne (La Fère)
  • génie : compagnie 2/1 du 2e bataillon du 3e régiment du génie (Arras).
 
4e DI

La 4e division d'infanterie (de Mézières) est commandée par le général Charles Rabier (remplacé le par le général Adolphe Guillaumat)[107]. Le 148e régiment de la division a une mission particulière : lors de la mobilisation, il doit assurer la garde des ponts sur la Meuse de Fumay à Givet, puis une fois relevé par les unités de la 52e division de réserve il s'avance en aval de Dinant pour faire la liaison avec la place de Namur.

Brigades et régiments
91e régiment d'infanterie (Mézières)
147e régiment d'infanterie (Sedan)
45e régiment d'infanterie (Laon)
148e régiment d'infanterie (Rocroi et Givet)
  • 87e brigade d'infanterie
120e régiment d'infanterie (Péronne et Stenay)
9e bataillon de chasseurs à pied (Lille et Longuyon)
18e bataillon de chasseurs à pied (Amiens et Longuyon)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : deux escadrons du 16e régiment de dragons (Reims) et un du 30e régiment de dragons
  • A.D. 4 : quatre batteries du 42e régiment d'artillerie de campagne (Stenay et La Fère)
  • génie : compagnie 2/2 du 2e bataillon du 3e régiment du génie (Arras).
 

3e corps

Le 3e corps d'armée (de Rouen) est commandé par le général Henry Sauret, remplacé (limogeage à la suite de la bataille de Charleroi) le par le général Émile Hache[108].

Chef d'état-major : colonel Geismar ;
sous-chef : lieutenant-colonel Tennevin ;
commandant de l'artillerie (3e brigade) : général G. Rouquerol ;
commandant du génie : colonel Belle.
Éléments organiques de corps d'armée
3e section du train des équipages (Vernon) ;
3e section de secrétaires d'état-major et de recrutement (Rouen) ;
3e section de commis et d'ouvriers militaires d'administration (Rouen) ;
3e section d'infirmiers militaires(Vernon) ;
3e légion de gendarmerie (Rouen).
 
Éléments non endivisionnés (ENE)
  • infanterie :
239e régiment d'infanterie (Rouen)
274e régiment d'infanterie (Rouen)
  • cavalerie : 7e régiment de chasseurs à cheval (Évreux)
  • artillerie : 11e régiment d'artillerie de campagne (Rouen).
 
5e DI

La 5e division d'infanterie (de Rouen) est commandée par le général Élie Verrier, remplacé le par le général Charles Mangin[109].

Brigades et régiments
  • 9e brigade d'infanterie (Rouen), général Tassin
39e régiment d'infanterie (Rouen)
74e régiment d'infanterie (Rouen)
  • 10e brigade d'infanterie (Caen), général Léautier
36e régiment d'infanterie (Caen)
129e régiment d'infanterie (Le Havre)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 5e escadron du 7e régiment de chasseurs à cheval (Évreux)
  • A.D. 5 : 43e régiment d'artillerie de campagne (Caen)
  • génie : compagnie 3/1 du 3e bataillon du 3e régiment du génie (Arras).
 
6e DI

La 6e division d'infanterie (de Paris) est commandée par le général Georges Bloch, remplacé le par le général Philippe Pétain, puis le par le général Caré et le par le général Charles Jacquot[110].

Brigades et régiments
  • 11e brigade d'infanterie (Saint-Denis), général Hollender
24e régiment d'infanterie (Bernay et Paris)
28e régiment d'infanterie (Évreux et Paris)
  • 12e brigade d'infanterie (Paris), général Lavisse
5e régiment d'infanterie (Falaise et Paris)
119e régiment d'infanterie (Lisieux et Courbevoie)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 6e escadron du 7e régiment de chasseurs à cheval (Évreux)
  • A.D. 6 : 22e régiment d'artillerie de campagne (Versailles)
  • génie : compagnie 3/2 du 3e bataillon du 3e régiment du génie (Arras).
 

10e corps

Le 10e corps d'armée (de Rennes) est commandé par le général Gilbert Desforges (ou « Defforges », remplacé le par le général Wirbel)[111].

Chef d'état-major : colonel Paulinier ;
sous-chef : lieutenant-colonel Monroé dit Roë ;
commandant de l'artillerie (10e brigade) : général Dumay.
Éléments organiques de corps d'armée
10e section du train des équipages (Fougères) ;
10e section de secrétaires d'état-major et de recrutement (Rennes) ;
10e section de commis et d'ouvriers militaires d'administration (Rennes) ;
10e section d'infirmiers militaires (Rennes) ;
10e légion de gendarmerie(Rennes).
 
Éléments non endivisionnés (ENE)
  • infanterie :
241e régiment d'infanterie (Rennes)
270e régiment d'infanterie (Vitré)
  • cavalerie : 13e régiment de hussards (Dinan)
  • artillerie : 50e régiment d'artillerie de campagne (Rennes).
 
19e DI

La 19e division d'infanterie (de Rennes) est commandée par le général Gaëtan Bonnier, remplacé le par le général Bailly[112].

Brigades et régiments
48e régiment d'infanterie (Guingamp)
71e régiment d'infanterie (Saint-Brieuc)
  • 38e brigade d'infanterie (Rennes), général Rogerie
41e régiment d'infanterie (Rennes)
70e régiment d'infanterie (Vitré)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 5e escadron du 13e régiment de hussards (Dinan)
  • A.D. 19 : 7e régiment d'artillerie de campagne (Rennes)
  • génie : compagnie 10/1 du 10e bataillon du 6e régiment du génie (Angers).
 
20e DI

La 20e division d'infanterie (de Saint-Servan) est commandée par le général Boë, remplacé par intérim (à la suite de la blessure du général le ) par le général Ménissier, puis le par le général Rogerie et le par le général François Anthoine[113].

Brigades et régiments
  • 39e brigade d'infanterie (Saint-Lô), général Menissier
25e régiment d'infanterie (Cherbourg)
136e régiment d'infanterie (Saint-Lô)
  • 40e brigade d'infanterie (Saint-Malo), colonel Bachelard
2e régiment d'infanterie (Granville)
47e régiment d'infanterie (Saint-Malo)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 6e escadron du 13e régiment de hussards (Dinan)
  • A.D. 20 : 10e régiment d'artillerie de campagne (Rennes)
  • génie : compagnie 10/2 du 10e bataillon du 6e régiment du génie (Angers).
 

11e corps

Le 11e corps d'armée (de Nantes) est commandé par le général Joseph-Paul Eydoux (remplacé le par le général Maurice Eugène François Baumgarten)[114].

Chef d'état-major : colonel Weywada ;
sous-chef : lieutenant-colonel Retrouvey ;
commandant de l'artillerie (11e brigade) : général Favereau ;
commandant du génie : lieutenant-colonel Cota.
Éléments organiques de corps d'armée
11e section du train des équipages (Nantes) ;
11e section de secrétaires d'état-major et de recrutement (Nantes) ;
11e section de commis et d'ouvriers militaires d'administration (Nantes) ;
11e section d'infirmiers militaires (Nantes) ;
11e légion de gendarmerie (Nantes).
 
Éléments non endivisionnés (ENE)
  • infanterie :
293e régiment d'infanterie (La Roche-sur-Yon)
317e régiment d'infanterie (Le Mans)
  • cavalerie : 2e régiment de chasseurs à cheval (Pontivy)
  • artillerie : 28e régiment d'artillerie de campagne (Vannes) et 3e régiment d'artillerie à pied (Brest)
  • génie : compagnies 11/3, 11/4, 11/16, 11/21 du 11e bataillon du 6e régiment du génie (Angers).
 
21e DI

La 21e division d'infanterie (de Nantes) est commandée par le général René Radiguet, remplacé le par le général François Dauvin[115] (ou d'Auvin).

Brigades et régiments
  • 41e brigade d'infanterie (Nantes), colonel de Teyssière
64e régiment d'infanterie (Ancenis)
65e régiment d'infanterie (Nantes)
93e régiment d'infanterie (La Roche-sur-Yon)
137e régiment d'infanterie (Fontenay-le-Comte)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 5e escadron du 2e régiment de chasseurs à cheval (Pontivy)
  • A.D. 21 : 51e régiment d'artillerie de campagne (Nantes)
  • génie : compagnie 11/1 du 11e bataillon du 6e régiment du génie (Angers).
 
22e DI

La 22e division d'infanterie (de Vannes) est commandée par le général Joseph Pambet, remplacé le par le général Pierre Bouyssou[116].

Brigades et régiments
  • 43e brigade d'infanterie (Vannes), général Duroisel
62e régiment d'infanterie (Lorient)
116e régiment d'infanterie (Vannes)
  • 44e brigade d'infanterie (Quimper), général Chaplain
19e régiment d'infanterie (Brest)
118e régiment d'infanterie (Quimper)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 6e escadron du 2e régiment de chasseurs à cheval (Pontivy)
  • A.D. 22 : 35e régiment d'artillerie de campagne (Vannes)
  • génie : compagnie 11/2 du 11e bataillon du 6e régiment du génie Angers.
 

52e DR

La 52e division de réserve (formée à Mézières avec des réservistes de la 2e région) est commandée par le général Hyacinthe Clément Justin Coquet, puis le (limogeage) par le général Jules Augustin Williams Léon Battesti, le (à la suite de la mort de Battesti le 25) par le général Charles de Pélacot et le par le général Jean-Gabriel Rouquerol[117]. La division dépend directement de la 5e armée, avec déploiement du 9 au autour de Mézières : sa mission est d'assurer la garde des ponts de la Meuse, de Mézières à Givet. Passage sous les ordres de la 4e armée le 16, puis du 11e corps le 26 ; bataille de la Meuse le 28 autour de Frénois et de Donchery, puis repli le .

Brigades et régiments
  • 103e brigade d'infanterie, colonel Doursault
291e régiment d'infanterie (Mézières)
347e régiment d'infanterie (Sedan)
348e régiment d'infanterie (Rocroi et Givet)
  • 104e brigade d'infanterie, général de Battesti
320e régiment d'infanterie (Péronne et Stenay)
245e régiment d'infanterie (Laon)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 5e et 6e escadrons du 21e régiment de dragons
  • A.D. 52 : trois groupes des 17e régiment d'artillerie de campagne (Abbeville et Amiens), 29e régiment d'artillerie de campagne (Laon) et 42e régiment d'artillerie de campagne (La Fère et Stenay)
  • génie : compagnies 2/13, 2/19, 2/24 du 2e bataillon du 1er régiment du génie (Versailles) et détachement transmissions du 8e régiment du génie (Mont Valérien).
 

60e DR

La 60e division de réserve (formée à Rennes avec des réservistes de la 10e région) est commandée par le général Maurice Joppé, remplacé le par le général Géraud Réveilhac[118]. La division dépend directement de la 5e armée, avec transport du 8 au 11 jusqu'à Rethel, puis déploiement du 11 au 18 autour de Pauvres. Transfert à la 4e armée le 16, puis au 11e corps le .

Brigades et régiments
  • 119e brigade d'infanterie, général Réveilhac
248e régiment d'infanterie (Guingamp)
271e régiment d'infanterie (Saint-Brieuc)
247e régiment d'infanterie (Saint-Malo)
  • 120e brigade d'infanterie, général Margueron
225e régiment d'infanterie (Cherbourg)
336e régiment d'infanterie (Saint-Lô)
202e régiment d'infanterie (Granville)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 5e et 6e escadrons du 24e régiment de dragons (Rennes)
  • A.D. 60 : trois groupes des 7e régiment d'artillerie de campagne (Rennes), 10e régiment d'artillerie de campagne (Dinan) et 50e régiment d'artillerie de campagne (Rennes)
  • génie : compagnies 10/13, 10/19 et 10/24 du 10e bataillon du 1er régiment du génie (Versailles) et détachement transmissions du 8e régiment du génie (Mont Valérien).
 

4e DC

La 4e division de cavalerie (de Sedan) est issue de la 6e région ; elle est commandée par le général Abonneau (remplacé le par le général de Buyer)[119]. Elle est affectée à la couverture de la mobilisation, sous les ordres du 2e corps.

Brigades et régiments
3e régiment de cuirassiers (Reims et Vouziers)
6e régiment de cuirassiers (camp de Châlons et Sainte-Menehould)
  • 4e brigade de dragons (Sedan), général d'Urbal
28e régiment de dragons (Charleville et Sedan)
30e régiment de dragons (Mézières et Sedan)
  • 4e brigade de cavalerie légère (Verdun), général Réquichot
2e régiment de hussards (Verdun)
4e régiment de hussards (Épinal)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • Infanterie : 4e groupe cycliste du 19e bataillon de chasseurs à pied (Épernay et Verdun)
  • Artillerie : 4e groupe (10 et 11e batteries à cheval) du 40e régiment d'artillerie de campagne (Saint-Mihiel)
  • génie : sapeurs cyclistes du 9e régiment du génie (Verdun).
 

Formations à la disposition du général en chef

En plus des cinq armées, le commandant en chef, le général Joseph Joffre, dispose de grandes unités (corps de cavalerie, groupes des divisions de réserve, groupements divers et divisions isolées) dont il dispose sur d'autres fronts (par exemple les Alpes) ou comme réserve. Au fur et à mesure des affectations de ces différentes unités, le GQG finit rapidement par demander la mise à sa disposition des dernières grandes unités dont le ministre de la Guerre s'était réservé l'emploi selon le plan de mobilisation.

Corps de cavalerie Sordet

Le corps de cavalerie (CC) est commandé par le général André Sordet, d'où son surnom de « corps Sordet ». L'état-major du corps d'armée est mobilisé à Paris, avant de s'installer à Mézières le [120].

Chef d'état-major : colonel Guéneau de Montbeillard ;
chef du 3e bureau : commandant Lanquetot.

Le corps de cavalerie est mis sous les ordres de la 5e armée du 15 au , puis de la 6e armée le et du gouverneur militaire de Paris du 1er au . Le , le général Sordet est remplacé par le général Bridoux[121].

1re DC

La 1re division de cavalerie (de Paris) est commandée par le général Buisson, remplacé le par le général Olivier Mazel[122].

Brigades et régiments
  • 2e brigade de cuirassiers Paris, général Louvat
1er régiment de cuirassiers (Paris)
2e régiment de cuirassiers (Paris)
  • 5e brigade de dragons (Vincennes), général Silvestre
6e régiment de dragons (Vincennes)
23e régiment de dragons (Vincennes)
  • 11e brigade de dragons (Versailles), général Corvisard
27e régiment de dragons (Versailles)
32e régiment de dragons (Versailles)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • Infanterie : 1er groupe cycliste du 26e bataillon de chasseurs à pied (Vincennes et Pont-à-Mousson)
  • Artillerie : 4e groupe (10 et 11e batteries à cheval) du 13e régiment d'artillerie de campagne (Vincennes)
  • génie : sapeurs cyclistes du 1er régiment du génie.
 
3e DC

La 3e division de cavalerie (de Compiègne, dans la 6e région) est commandée par le général Dor de Lastours[123].

Brigades et régiments
  • 4e brigade de cuirassiers (Douai), colonel Gouzil
4e régiment de cuirassiers (Cambrai)
9e régiment de cuirassiers (Douai)
  • 13e brigade de dragons (Compiègne), général Léorat
5e régiment de dragons (Compiègne)
21e régiment de dragons (Saint-Omer)
  • 3e brigade de cavalerie légère (Meaux), général de la Villestreux
3e régiment de hussards (Senlis)
8e régiment de hussards (Meaux)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • Infanterie : 3e groupe cycliste du 18e bataillon de chasseurs à pied (Amiens et Longuyon)
  • Artillerie : 4e groupe (10 et 11e batteries à cheval) du 42e régiment d'artillerie de campagne (La Fère, Stenay)
  • génie : sapeurs cyclistes du 3e régiment du génie.
 
5e DC

La 5e division de cavalerie (de Reims, dans la 6e région militaire) est commandée par le général Bridoux, remplacé le par le général Lallemand du Marais puis le par le général Allenou[124].

Brigades et régiments
  • 3e brigade de dragons (Reims), général de Lallemand du Marais
16e régiment de dragons (Reims)
22e régiment de dragons (Reims)
  • 7e brigade de dragons (Épernay), colonel 2mé de Marcieu
9e régiment de dragons (Épernay)
29e régiment de dragons (Provins)
5e régiment de chasseurs à cheval (camp de Châlons et Châlons-sur-Marne)
15e régiment de chasseurs à cheval (Châlons-sur-Marne)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • Infanterie : 5e groupe cycliste du 29e bataillon de chasseurs à pied (Épernay et Saint-Mihiel)
  • Artillerie : 4e groupe (10 et 11e batteries à cheval) du 61e régiment d'artillerie de campagne (Verdun)
  • génie : sapeurs cyclistes du 9e régiment du génie (Verdun).
 

1er GDR

Le 1er groupe de division de réserve (GDR) est commandé par le général Louis Archinard, avec comme chef d'état-major le lieutenant-colonel Henri Mordacq. Le groupe est concentré du 10 au dans la région Luxeuil, Vesoul et Montbéliard, pour servir selon le plan XVII de réserve à la 1re armée et pour surveiller la frontière entre la France et la Suisse (dans l'hypothèse d'une invasion de la Suisse par les forces allemandes). Le GDR est affecté à partir du à l'armée d'Alsace, avant que le groupe soit dissous le [125].

58e DR

La 58e division de réserve (formée à Dijon avec des réservistes de la 8e région) est commandée par le général César Besset, remplacé le par le général Georges Claret de la Touche, puis le par le général Édouard Bolgert[126].

Brigades et régiments
  • 115e brigade d'infanterie, général Claret de la Touche
256e régiment d'infanterie (Chalon-sur-Saône)
334e régiment d'infanterie (Mâcon)
229e régiment d'infanterie (Autun)
  • 116e brigade d'infanterie, général Joubert
285e régiment d'infanterie (Cosne-sur-Loire)
295e régiment d'infanterie (Bourges)
213e régiment d'infanterie (Nevers)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 5e et 6e escadrons du 26e régiment de dragons
  • A.D. 58 : trois groupes des 17e (Abbeville et Amiens), 29e (Laon) et 42e régiments d'artillerie de campagne (La Fère et Stenay)
  • génie : compagnie 13/2, 19/2 et 24/2 du 2e bataillon du 3e régiment du génie (Arras).
 
63e DR

La 63e division de réserve (formée à Clermont-Ferrand avec des réservistes de la 13e région) est commandée par le général Gustave Lombard, remplacé le par le général Georges Jullien[127].

Brigades et régiments
  • 125e brigade d'infanterie, général Dolot
216e régiment d'infanterie (Clermont-Ferrand)
238e régiment d'infanterie (Saint-Étienne)
298e régiment d'infanterie (Roanne)
  • 126e brigade d'infanterie, général Guillin
305e régiment d'infanterie (Riom)
292e régiment d'infanterie (Clermont-Ferrand)
321e régiment d'infanterie (Montluçon)
  • cavalerie : 5e et 6e escadrons du 14e régiment de dragons (Saint-Étienne)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • A.D. 63 : trois groupes des 16e (Issoire), 36e (Moulins) et 53e régiment d'artillerie de campagne (Clermont-Ferrand)
  • génie : compagnies 13/13, 19/13 et 24/13 du 13e bataillon du 4e régiment du génie (Grenoble).
 
66e DR

La 66e division de réserve (formée à Montpellier avec des réservistes de la 16e région) est commandée par le général Voirhaye, remplacé le par le général Mazel, puis le par le général Guerrier[128].

Brigades et régiments
  • 132e brigade d'infanterie, général Sarrade
215e régiment d'infanterie (Albi)
343e régiment d'infanterie (Carcassonne et Castelnaudary)
253e régiment d'infanterie (Perpignan)
  • 131e brigade d'infanterie, général Sauzède
281e régiment d'infanterie (Montpellier)
296e régiment d'infanterie (Béziers)
280e régiment d'infanterie (Narbonne)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 5e et 6e escadrons du 19e régiment de dragons (Castres)
  • A.D. 66 : trois groupes des 3e (Carcassonne), 9e (Castres) et 56e régiments d'artillerie de campagne (Montpellier)
  • génie : compagnies 13/16, 19/16 et 24/16 du 16e bataillon du 2e régiment du génie (Montpellier).
 

4e GDR

Le 4e groupe de divisions de réserve (GDR) est commandé par le général Mardochée Valabrègue, avec le lieutenant-colonel des Vallières comme chef d'état-major. Le groupe est concentré du 8 au autour de Vervins, puis est affecté à la 5e armée le 15. Le , la 51e DI est détachée du groupe ; le , la 74e brigade (de la 37e DI) est rattachée au groupe. Le groupe est dissous le (ordre du 29)[129].

51e DR

La 51e division de réserve (formée à Arras avec des réservistes de la 1re région) est commandée par le général René Boutegourd[130].

Brigades et régiments
  • 101e brigade d'infanterie, général Petit
243e régiment d'infanterie (Lille)
327e régiment d'infanterie (Valenciennes)
243e régiment d'infanterie (Lille)
  • 102e brigade d'infanterie, général Leleu
273e régiment d'infanterie (Béthune)
208e régiment d'infanterie (Saint-Omer)
310e régiment d'infanterie (Dunkerque)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 5e et 6e escadrons du 4e régiment de cuirassiers (Valenciennes et Cambrai)
  • A.D.51 : trois groupes des 15e (Douai), 27e (Saint-Omer et Aire-sur-la-Lys) et 41e (Douai) régiments d'artillerie de campagne
  • génie : compagnies 13/1 et 24/1 du 1er bataillon rattaché au 3e régiment du génie (Arras) et compagnie 20/22 du 22e bataillon du 1er régiment du génie (Versailles).
 
53e DR

La 53e division de réserve (formée à Rouen avec des réservistes de la 3e région) est commandée par le général Georges Perruchon, remplacé le par le général Journée, puis le par le général Louis Loyzeau de Grandmaison[131].

Brigades et régiments
  • 105e brigade d'infanterie, général de Montangon
236e régiment d'infanterie (Caen)
205e régiment d'infanterie (Falaise et Paris)
319e régiment d'infanterie (Lisieux et Courbevoie)
  • 106e brigade d'infanterie, général Journée
329e régiment d'infanterie (Le Havre)
224e régiment d'infanterie (Laval)
226e régiment d'infanterie (Toul et Nancy)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 5e et 6e escadrons du 27e régiment de dragons (Versailles)
  • A.D. 53 : trois groupes des 11e (Rouen), 22e (Versailles) et 43e (Caen) régiments d'artillerie de campagne
  • génie : compagnies 13/3, 19/3 et 24/3 du 3e bataillon rattaché au 3e régiment du génie (Arras).
 
69e DR

La 69e division de réserve (formée à Reims avec des réservistes de la 6e région) est commandée par le général Henri Le Gros, remplacé le par le général Néraud, puis le par le général Pierre Berdoulat[132].

Brigades et régiments
  • 137e brigade d'infanterie, général Rousseau
306e régiment d'infanterie (Châlons)
332e régiment d'infanterie (Reims)
287e régiment d'infanterie (Saint-Quentin)
  • 138e brigade d'infanterie, général Néraud
267e régiment d'infanterie (Soissons)
254e régiment d'infanterie (Compiègne)
251e régiment d'infanterie (Beauvais)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 5e et 6e escadrons du 5e régiment de dragons (Compiègne)
  • A.D. 69 :
un groupe de 2 batteries du 46e (camp de Châlons) et d'une batterie du 44e (Le Mans) ;
un groupe de 2 batteries du 46e (camp de Châlons) et d'une batterie du 29e (Laon) ;
un groupe de 2 batteries du 28e (Vannes) et d'une batterie du 50e (Vannes).
  • génie : compagnie 13/22, 19/22 et 22/22 du 22e bataillon rattaché au 1er régiment du génie (Versailles).
 

Armée d'Afrique

L'armée d'Afrique (correspondant à la 19e région militaire) envoie dès le début d'août sur le territoire métropolitain les 37e et 38e divisions d'infanterie, créées en application du plan de mobilisation, ainsi que la division marocaine. Une nouvelle division est créée le , la 45e DI, pour être envoyée elle aussi en métropole.

37e DI

La 37e division d'infanterie est formée à Philippeville à partir des troupes de la division de Constantine, comme le prévoit le plan de mobilisation. Elle est commandée par le général Louis Comby[133].

Elle traverse la Méditerranée du 5 au pour arriver majoritairement à Marseille. Elle est rassemblée du 8 au 10 à Arles, puis est transportée à partir du par Chasse, Noisy, Le Bourget pour débarquer le 13 à Hirson, avant de marcher jusqu'à Auvillers-les-Forges et Rocroi (elle passe au 1er CA) le [134].

Brigades et régiments
  • 73e brigade d'infanterie, général Blanc
régiment de marche du 2e zouaves (trois bataillons)
régiment de marche du 2e (2 btns.) et 5e (1 btn.) tirailleurs
régiment de marche du 6e tirailleurs (2 btns.)
  • 74e brigade d'infanterie, colonel Taupin
régiment de marche du 3e zouaves (3 btns.)
régiment de marche du 3e (3 btns.) et 7e (1 btn.) tirailleurs
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 4e escadron du 6e régiment de chasseurs d'Afrique
  • A.D. 37 : 1er, 2e et 3e groupes d'artillerie d'Afrique
  • génie : compagnies 8/17, 8/22 du 4e régiment et 19/1 du 19e bataillon du génie, ainsi que le détachement transmission du 8e régiment du génie.
 
38e DI

La 38e division d'infanterie est constituée à Alger à partir des troupes de la division d'Alger, comme le prévoit le plan de mobilisation. Elle est commandée par le général Paul Jules Henri Muteau, remplacé le par le général Jean-Marie Brulard, puis le par le général Georges de Bazelaire[135].

Elle traverse la Méditerranée entre le 4 et le pour arriver à Cette. Rassemblée du 8 au 10 à Avignon, elle est transportée par train du 12 au , pour débarquer à Hirson et Chimay[136].

Brigades et régiments
  • 75e brigade d'infanterie, général Schwartz
régiment de marche du 1er zouaves (3 btns.)
régiment de marche du 1er (1 btn.) et du 9e (2 btns.) tirailleurs
  • 76e brigade d'infanterie, général Bertin
régiment de marche du 4e zouaves (4 btns.)
régiment de marche du 4e tirailleurs (2 btns.)
régiment de marche du 8e tirailleurs (2 btns.)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 4e escadron du 5e régiment de chasseurs d'Afrique
  • A.D. 38 : trois groupes du 32e régiment d'artillerie de campagne
  • génie : compagnies 19/2 du 19e bataillon et 1/25 du 3e régiment du génie.
 
Division marocaine

La division de marche du Maroc est formée sur ordre du ministre de la Guerre du au résident général de France au Maroc Hubert Lyautey, à partir de prélèvement sur les troupes d'occupation du protectorat (sa création n'était pas prévue par le plan de mobilisation) ; elle est constituée à Rabat le , sous les ordres du général Georges Louis Humbert, remplacé le par le général Ernest Joseph Blondlat[137].

Elle débarque à Bordeaux du 11 au , avant d'être transportée par voie ferrée du 19 au jusqu'à Laon, Saint-Michel, Signy-le-Petit et Auvillers, et de marcher jusqu'à Tournes (elle passe alors au 9e corps)[138].

Brigades et régiments
1er régiment de marche colonial
1er régiment de marche de zouaves
  • 2e brigade marocaine, colonel Cros
5e régiment de tirailleurs du Maroc oriental
2e régiment de tirailleurs du Maroc occidental
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : deux escadrons du 9e régiment de chasseurs
  • artillerie : une batterie du 8e groupe d'Afrique, une batterie du 9e groupe d'Afrique, deux batteries du groupe colonial du Maroc et un groupe de deux batteries du 4e groupe d'Afrique
  • génie : compagnie 19/2 du 2e régiment du génie.
 
45e DI

La 45e division d'infanterie est créée à Oran à partir des troupes de la division d'Oran, sur ordre du (sa création n'était pas prévue par le plan de mobilisation), avec constitution du 20 au . Elle est commandée par le général Antoine Drude[139]. La division traverse la Méditerranée à partir du , débarque à Cette le 26 et cantonne à Narbonne le 27 (complément en matériel et animaux). Puis l'état-major et la 89e brigade sont transportés le 29 par voie ferrée via Toulouse jusqu'à Juvisy au sud de Paris, passant le sous les ordres du gouverneur militaire de Paris. Cantonnement à Bourg-la-Reine le 31 ; arrivée de la 90e brigade le 1er septembre. Le , complétée, elle se concentre au Bourget puis fait mouvement vers la région du Mesnil-Amelot, avec affectation à la 6e armée le 5[140].

Brigades et régiments
  • 89e brigade d'infanterie (renommée 91e car doublon avec celle de la 76e DR), général Traford
régiment de marche du 1er zouaves (2 bataillons du 1er et un du 4e RZ)
régiment de marche du 3e zouaves (3 btns.)
  • 90e brigade d'infanterie
régiment de marche du 2e zouaves (3 btns.)
régiment de marche de tirailleurs (trois bataillons des 1er, 2e et 8e RT)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : quatre escadrons de chasseurs d'Afrique (du 1er et 2e régiments, deviendront le régiment de marche de chasseurs d'Afrique)
  • artillerie : 5e batterie du 3e groupe, 1re du 1er groupe et 2e du 2e groupe d'Afrique
  • génie : compagnie 17/1 M du Maroc.
 

Défense mobile des places du Nord-Est

Quatre divisions de réserve sont affectées aux quatre principales places fortes de l'Est : celles de Verdun, de Toul, d'Épinal et de Belfort. Ces divisions n'y sont pas mobilisées pour servir de garnison, mais assurer la « défense mobile », c'est-à-dire les combats hors du périmètre fortifié, lors des sorties.

57e DR

La 57e division de réserve (formée à Belfort avec des réservistes de la 7e région) est commandée par le général Bernard[141]. Elle est affectée à la place fortifiée de Belfort.

Brigades et régiments
  • 113e brigade d'infanterie (Belfort), général Farinaux
235e régiment d'infanterie (Belfort)
242e régiment d'infanterie (Belfort)
260e régiment d'infanterie (Besançon)
  • 114e brigade d'infanterie (Belfort), colonel Quais
244e régiment d'infanterie (Lons-le-Saunier)
371e régiment d'infanterie (Belfort)
372e régiment d'infanterie (Belfort)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • Infanterie: 41e bataillon de chasseurs à pied (Senones et Troyes)
  • cavalerie : un escadron du 11e régiment de dragons (Belfort) et un escadron du 13e régiment de dragons
  • AD 57 : deux groupes du 5e régiment d'artillerie de campagne (Besançon) et un groupe du 47e régiment d'artillerie de campagne (Héricourt)
  • génie : compagnies 1/22 et 21/22 du 22e bataillon rattaché au 1er régiment du génie (Versailles).
 
71e DR

La 71e division de réserve (formée à Épinal avec des réservistes de la 21e région) est commandée par le général Joseph Kaufmant[142]. Elle est affectée à la place fortifiée d'Épinal.

Brigades et régiments
  • 141e brigade d'infanterie (Épinal), colonel Keller
349e régiment d'infanterie (Épinal)
358e régiment d'infanterie (Lyon et Bruyères) lieutenant colonel Jean Arthur Cullard
370e régiment d'infanterie (Épinal)
  • 142e brigade d'infanterie, colonel Clausse
217e régiment d'infanterie (Épinal et Lyon)
221e régiment d'infanterie (Langres)
309e régiment d'infanterie (Chaumont)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 5e et 6e escadrons du 12e régiment de hussards (Tarascon)
  • AD 71 : un groupe de 75 mm du 4e régiment d'artillerie de campagne (Belfort) et deux groupes de 75 mm du 62e régiment d'artillerie de campagne (Belfort)
  • génie : compagnies 1/22 et 21/22 du 22e bataillon du génie.
 
72e DR

La 72e division de réserve (formée à Verdun avec des réservistes de la 6e région) est commandée par le général Jules Heymann (remplacé le par le général Bapst)[143]. Elle est affectée à la place fortifiée de Verdun.

Brigades et régiments
  • 143e brigade d'infanterie, colonel Couturier
351e régiment d'infanterie (Saint-Quentin et Verdun)
362e régiment d'infanterie (Cambrai et Verdun)
  • 144e brigade d'infanterie, colonel Pagès
364e régiment d'infanterie (Verdun)
365e régiment d'infanterie (Lille et Verdun)
366e régiment d'infanterie (Verdun)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : un escadron du 2e régiment de hussards et un escadron du 4e régiment de hussards.
  • A.D. 72 :
un groupe du 61e régiment d'artillerie de campagne ;
un groupe du 59e régiment d'artillerie de campagne ;
une batterie du 11e régiment d'artillerie de campagne ;
une batterie du 41e régiment d'artillerie de campagne ;
une batterie du 45e régiment d'artillerie de campagne.
  • génie : compagnies 1/25 et 21/25 du 25e bataillon du génie.
 
73e DR

La 73e division de réserve (formée à Toul avec des réservistes de la 20e région) est commandée par le général Marie Joseph Châtelain (remplacé le par le général Martin de Laporte)[144]. Elle est affectée à la place forte de Toul.

Brigades et régiments
  • 145e brigade d'infanterie, colonel de Nansouty
346e régiment d'infanterie (Toul et Melun)
353e régiment d'infanterie (Fontainebleau et Toul)
356e régiment d'infanterie (Troyes et Toul)
  • 146e brigade d'infanterie, colonel Malaguti
367e régiment d'infanterie (Toul)
368e régiment d'infanterie (Sens et Toul)
369e régiment d'infanterie (Montargis et Toul)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : un escadron du 4e régiment de dragons et un escadron du 12e régiment de dragons.
  • A.D. 73 :
un groupe du 12e régiment d'artillerie de campagne ;
un groupe du 39e régiment d'artillerie de campagne ;
une batterie du 37e régiment d'artillerie de campagne ;
une batterie du 49e régiment d'artillerie de campagne ;
une batterie du 57e régiment d'artillerie de campagne.
  • génie : compagnies 1/26, 3/26 et 21/26 du 26e bataillon du génie.
 

Armée des Alpes

L'armée des Alpes, surnommée « armée de Lyon » puis renommée « inspection du Sud-Est » le , est composée d'une partie des unités mobilisées dans les 14e et 15e régions militaires (celles de Lyon et de Marseille) pour assurer la défense du territoire en cas de guerre avec le royaume d'Italie (alliée à l'Allemagne et à l'Autriche-Hongrie dans le cadre de la Triplice).

Le commandement est confié au général Albert d'Amade (d'où le surnom de « groupe d'Amade »), avec comme chef d'état-major le général de Vassart ; l'état-major est mobilisé à Lyon le [145], les unités autour de Chambéry, Lyon, Avignon, Antibes et Gap. L'inspection du Sud-Est est dissous le [146].

44e DI

La 44e division d'infanterie est créée à Lyon le en application du plan de mobilisation, à partir d'unités d'active des 14e et 15e régions. Elle est commandée par le général Soyer, remplacé le par le général de Vassart d'Andernay[147]. Le , la division prend le train pour Grandvillars, passant sous les ordres de l'armée d'Alsace le 15, puis de la 1re armée le 22 (incorporé au 13e corps le 26, puis au 21e me 27).

Brigades et régiments
  • 88e brigade d'infanterie, général Plessier, puis colonel Barbot
97e régiment d'infanterie (Chambéry)
159e régiment d'infanterie (Briançon)
  • 89e brigade d'infanterie, colonel Buchner
157e régiment d'infanterie (Gap)
163e régiment d'infanterie (Nice)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 4e escadron du 4e régiment de chasseurs d'Afrique (Tunis)
  • A.D. 44 :
deux batteries du 6e RAC et une batterie du 53e RAC
deux batteries du 6e RAC et une du 9e RAC
deux batteries du 38e RAC et une du 57e RAC
deux batteries du 38e RAC et une du 58e RAC
  • génie : compagnies 14/13, 14/17 et 14/22 du 4e régiment du génie.
 
64e DR

La 64e division de réserve (formée à Grenoble avec des réservistes de la 14e région) est commandée par le général Hollender, remplacé le par le général Compagnon[148].

Brigades et régiments
  • 127e brigade d'infanterie, colonel Varlet
275e régiment d'infanterie (Romans)
340e régiment d'infanterie (Grenoble)
52e bataillon de chasseurs alpins (Embrun)
68e bataillon de chasseurs alpins (Grenoble)
70e bataillon de chasseurs alpins (Grenoble)
  • 128e brigade d'infanterie, général Guerrier
252e régiment d'infanterie (Montélimar)
286e régiment d'infanterie (Le Puy-en-Velay)
339e régiment d'infanterie (Aurillac)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : deux escadrons du 13e régiment de chasseurs à cheval.
  • A.D. 64 : un groupe du 2e régiment d'artillerie de montagne et deux groupes du 1er régiment d'artillerie de montagne.
  • génie : compagnie 14/8 du 8e bataillon du génie.
 
65e DR

La 65e division de réserve (formée à Nice avec des réservistes de la 15e région) est commandée par le général Brice Adrien Bizot, remplacé le par le général Henri Le Gros[149].

Brigades et régiments
  • 129e brigade d'infanterie, général Beaugillot
311e régiment d'infanterie (Antibes)
312e régiment d'infanterie (Toulon)
52e bataillon de chasseurs à pied (Villefranche)
46e bataillon de chasseurs alpins (Nice)
67e bataillon de chasseurs alpins (Villefranche)
  • 130e brigade d'infanterie, général Thiebault
203e régiment d'infanterie (Digne et Hyères)
341e régiment d'infanterie (Marseille)
47e bataillon de chasseurs alpins (Draguignan)
63e bataillon de chasseurs alpins (La Bocca)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : deux escadrons du 11e régiment de hussards.
  • A.D. 65 : un groupe du 55e RAC et deux groupes du 2e régiment d'artillerie de montagne.
  • génie : compagnie 11/15 et 24/15 du 15e bataillon du génie.
 
74e DR

La 74e division de réserve (formée à Chambéry avec des réservistes de la 14e région) est commandée par le général Bigot[150].

Brigades et régiments
  • 147e brigade d'infanterie, général Durupt
222e régiment d'infanterie (Bourgoin, Sathonay)
299e régiment d'infanterie (Vienne, Lyon)
53e bataillon de chasseurs alpins (Chambéry)
54e bataillon de chasseurs alpins (Grenoble)
  • 148e brigade d'infanterie, colonel Terris
223e régiment d'infanterie (Bourg-en-Bresse)
230e régiment d'infanterie (Annecy)
333e régiment d'infanterie (Belley)
51e bataillon de chasseurs alpins (Annecy)
62e bataillon de chasseurs alpins (Albertville)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : deux escadrons du 2e régiment de dragons.
  • A.D. 74 : un groupe du 54e RAC et deux groupes (2+3 batteries) du 1er RA de montagne.
  • génie : compagnie 14/13 du 13e bataillon du génie.
 
75e DR

La 75e division de réserve (formée à Avignon avec des réservistes de la 15e région) est commandée par le général Henri Vimard, remplacé le par le général Buisson d'Armandy[151].

Brigades et régiments
  • 149e brigade d'infanterie, général Grand d'Esnon
240e régiment d'infanterie (Nîmes)
258e régiment d'infanterie (Avignon)
  • 150e brigade d'infanterie, colonel Fine
255e régiment d'infanterie (Pont-Saint-Esprit, Aix-en-Provence)
261e régiment d'infanterie (Privas, Aix-en-Provence)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : deux escadrons du 13e régiment de chasseurs à cheval
  • A.D. 75 : trois groupes des 19e RAC (Nîmes), 38e RAC (Nîmes) et 2e régiment d'artillerie de montagne (65 mm) (Grenoble)
  • génie : compagnie 15/12 du 7e régiment du génie
 
91e DTC

La 91e division d'infanterie territoriale (constituée à Toulouse avec les territoriaux de la 17e région) est commandée par le général Paul Lacroisade[152]. Elle a été mobilisée comme division territoriale de campagne.

Brigades et régiments
  • 181e brigade d'infanterie territoriale
129e régiment d'infanterie territoriale (Agen)
130e régiment d'infanterie territoriale (Marmande et Montauban)
  • 182e brigade d'infanterie territoriale
132e régiment d'infanterie territoriale (Montauban)
134e régiment d'infanterie territoriale (Foix et Pamiers)
135e régiment d'infanterie territoriale (Mirande et Auch)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : deux escadrons du 10e régiment de dragons
  • A.D. 91 : deux groupes de 80 mm du 57e régiment d'artillerie de campagne
  • génie : compagnie 17/1T du 2e régiment.
 

Formations à la disposition du ministre

Le plan de mobilisation prévoit le maintien de plusieurs grandes unités sous les ordres directs du ministre de la Guerre, Adolphe Messimy en (remplacé le par Alexandre Millerand). Ces unités vont être progressivement confiées au commandant en chef, le général Joseph Joffre.

67e DR

La 67e division de réserve (constituée à Montauban avec des réservistes de la 17e région) est commandée par le général Henry Marabail[153]. Elle est transportée entre le 11 et le dans le camp de Mailly, puis celui de Châlons. Du 16 au 20, elle est envoyée en Lorraine, débarquant à Sainte-Menehould, Clermont-en-Argonne et Verdun.

Brigades et régiments
  • 133e brigade d'infanterie, général Paul Foucart
211e régiment d'infanterie (Montauban)
214e régiment d'infanterie (Toulouse)
220e régiment d'infanterie (Marmande, Montauban)
  • 134e brigade d'infanterie, colonel Chiché
259e régiment d'infanterie (Foix, Pamiers)
283e régiment d'infanterie (Saint-Gaudens, Toulouse)
288e régiment d'infanterie (Mirande, Auch)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : 2 escadrons du 10e régiment de dragons (Montauban)
  • A.D. 67 : trois groupes des 18e (Agen), 23e (Toulouse) et 57e (Toulouse) régiments d'artillerie de campagne
  • génie : compagnies 13/16, 19/16 et 24/16 du 16e bataillon rattaché au 2e régiment du génie (Montpellier).
 

Gouvernement militaire de Paris

La défense du camp retranché de Paris est confiée au gouverneur militaire de Paris (GMP), avec sous ses ordres deux divisions de réserve et cinq divisions territoriales. Les 61e et 62e divisions de réserve et la 84e division territoriale de campagne sont chargées de la défense mobile, la 83e division territoriale de place est affectée à la défense du noyau central, la 85e DTP de la région Est, la 86e de la région Nord et la 89e de la région Sud-Ouest du camp. À partir du , le gouvernement militaire de Paris reçoit un détachement de marins, formé en brigade le et qui quitte le GMP le . Le GMP reçoit aussi en renfort la 185e brigade d'infanterie territoriale le , la 45e DI le , puis la 6e armée, le 6e groupe de divisions de réserve et le corps de cavalerie Sordet le 1er septembre, le 4e corps le 2, la 8e DI le et une brigade de spahis le 6.

Le commandement est confié au général Victor-Constant Michel, remplacé le par le général Joseph Gallieni (lui-même remplacé le par le général Michel Joseph Maunoury), avec comme chef d'état-major le général Clergerie[154]. Le , le commandement de la région Sud-Ouest est confié au général Mercier-Milon, celle de la région Est au général Vauthier et celle de la région Nord au général Coupillaud[155]. Le gouvernement militaire de Paris passe le sous les ordres du commandant en chef. À partir du , la 6e armée reçoit directement ses ordres du GQG[156].

Le , les 61e et 62e DR sont regroupées dans le 6e groupe de divisions de réserve (GDR) confié au général Ebener, avec pour chef d'état-major le lieutenant-colonel de Ménil. Affecté à la 6e armée, le 6e GDR passe sous les ordres du GMP du 1er au , avant de repasser à la 6e armée[157].

61e DR

La 61e division de réserve (constituée à Vannes avec des réservistes de la 11e région) est commandée par le général Paul Virvaire, remplacé le par le général Deprez[158]. Elle est transportée du 6 au jusqu'au Bourget[159].

Brigades et régiments
  • 121e brigade d'infanterie, général Delarue
264e régiment d'infanterie (Ancenis)
265e régiment d'infanterie (Nantes)
316e régiment d'infanterie (Vannes)
  • 122e brigade d'infanterie, colonel Grimot
318e régiment d'infanterie (Quimper)
219e régiment d'infanterie (Brest)
262e régiment d'infanterie (Lorient)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : deux escadrons du 2e régiment de chasseurs à cheval
  • A.D. 61 : trois groupes des 28e (Vannes), 35e (Vannes) et 51e RAC (Nantes)
  • génie : compagnies 11/13,11/19,11/24 du 11e bataillon du 5e régiment du génie (Versailles) et détachement transmissions du 8e régiment du génie (Mont Valérien)
 
62e DR

La 62e division de réserve (formée à Angoulême avec des réservistes de la 12e région) est commandée par le général Marie François Caneval, remplacé le par le général Wirbel puis le par le général Paulinier et le par le général Maurice Baumgarten[160]. Elle arrive d'Angoulême entre les 5 et , débarquant à Ivry et à Gonesse[161].

Brigades et régiments
  • 123e brigade d'infanterie, colonel d'Arodes de Peyriague
263e régiment d'infanterie (Limoges)
278e régiment d'infanterie (Guéret et Limoges)
338e régiment d'infanterie (Magnac-Laval et Bellac)
  • 124e brigade d'infanterie, général Ninous
250e régiment d'infanterie (Périgueux)
307e régiment d'infanterie (Angoulême)
308e régiment d'infanterie (Bergerac)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : deux escadrons du 20e régiment de dragons (Limoges)
  • A.D. 62 : trois groupes des 21e (Angoulême), 34e (Périgueux) et 52e (Angoulème) régiments d'artillerie de campagne
  • génie : compagnie 13/12, 19/12 et 24/12 du 12e bataillon du 6e régiment du génie (Angers)
 
83e DTP

La 83e division d'infanterie territoriale (constituée à Chartres avec des territoriaux de la 4e région militaire) est commandée par le général Charles Groth, remplacé le par le général Alfred Galopin[162]. → 5-12 Rambouillet, Paris-Vaugirard[163]. Elle a été mobilisée comme division territoriale de place.

Brigades et régiments
  • 165e brigade d'infanterie territoriale, général Camille Cousin
29e régiment d'infanterie territoriale (Dreux et Saint-Cloud)
30e régiment d'infanterie territoriale (Chartres et Paris)
  • 166e brigade d'infanterie territoriale
31e régiment d'infanterie territoriale (Alençon et Paris)
32e régiment d'infanterie territoriale (Argentan et Paris)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : deux escadrons du 1er régiment de chasseurs
  • A.D. 83 : un groupe du 45e régiment d'artillerie de campagne
 
84e DTC

La 84e division d'infanterie territoriale (constituée à Laval avec des territoriaux de la 4e région militaire) est commandée par le général Henri de Ferron, remplacé le par le général Marie Joseph Chatelain[164]. → 12-13 Massy-Palaiseau, Wissous et Choisy-le-Roi. Elle a été mobilisée comme division territoriale de campagne.

Brigades et régiments
  • 167e brigade d'infanterie territoriale
25e régiment d'infanterie territoriale (Laval)
26e régiment d'infanterie territoriale (Mayenne)
  • 168e brigade d'infanterie territoriale
27e régiment d'infanterie territoriale (Mamers)
28e régiment d'infanterie territoriale (Le Mans)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : deux escadrons du 14e régiment de hussards
  • A.D. 84 : deux groupes du 44e régiment d'artillerie de campagne
  • génie : compagnie 4/1T du 4e régiment.
 
85e DTP

La 85e division d'infanterie territoriale (constituée à Châteauroux avec des territoriaux de la 9e région militaire) est commandée par le général Tell Aristide Frédéric Antoine Chapel[165]. → 8 Villiers-sur-Marne[166]. Elle a été mobilisée comme division territoriale de place.

Brigades et régiments
  • 169e brigade d'infanterie territoriale
65e régiment d'infanterie territoriale (Châteauroux)
66e régiment d'infanterie territoriale (Le Blanc et Issoudun)
  • 170e brigade d'infanterie territoriale
67e régiment d'infanterie territoriale (Parthenay et Saint-Maixent)
68e régiment d'infanterie territoriale (Poitiers)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : deux escadrons du 7e régiment de hussards
  • A.D. 85 : un groupe du 32e régiment d'artillerie de campagne
  • génie : compagnies 4/14 et 5/2T du 1er régiment.
 
86e DTP

La 86e division d'infanterie territoriale (constituée à Angers avec des territoriaux de la 9e région militaire) est commandée par le général Raymond Mayniel, remplacé le par le général Charles Leblond[167]. → 9 Chevaleret-Ivry → 10 Pierrefitte[168]. Elle a été mobilisée comme division territoriale de place.

Brigades et régiments
  • 171e brigade d'infanterie territoriale
69e régiment d'infanterie territoriale (Châtellerault et Tours)
70e régiment d'infanterie territoriale (Tours)
  • 172e brigade d'infanterie territoriale
71e régiment d'infanterie territoriale (Angers)
72e régiment d'infanterie territoriale (Cholet)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : deux escadrons du 25e régiment de dragons
  • A.D. 86 : un groupe du 49e régiment d'artillerie de campagne.
 
89e DTP

La 89e division d'infanterie territoriale (constituée à Angoulême avec des territoriaux de la 12e région militaire) est commandée par le général Louis Penaud, remplacé le par le général Frédéric Edmond Bourdériat, puis le par le général Marie Alexandre Gallet et le par le général Edgard de Trentinian[169]. → 11 Ruelle, Ivry → 12 Versailles[170]. Elle a été mobilisée comme division territoriale de place.

Brigades et régiments
  • 177e brigade d'infanterie territoriale
89e régiment d'infanterie territoriale (Limoges)
90e régiment d'infanterie territoriale (Magnac-Laval et Bellac)
  • 178e brigade d'infanterie territoriale
93e régiment d'infanterie territoriale (Périgueux)
94e régiment d'infanterie territoriale (Angoulême)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : deux escadrons du 21e régiment de chasseurs à cheval
  • A.D. 89 : un groupe du 52e régiment d'artillerie de campagne
 

Places fortes

En dehors du Gouvernement militaire de Paris, les différentes fortifications entretenues le long des frontières et littoraux voient leurs garnisons de temps de paix renforcées lors de la mobilisation.

Article détaillé : système Séré de Rivières.
  • 1re région militaire :
    • place de Dunkerque : Portion centrale et 4e, 6e et 7e batteries du 1er régiment d'artillerie à pied (1er RAP), les quatre bataillons du 8e RIT[171] et les trois du 6e RIT[172] ;
    • place de Boulogne-sur-Mer : 3e batterie du 1er RAP et un bataillon du 7e RIT[173] ;
    • place de Calais : 5e batterie du 1er RAP et trois bataillons du 7e RIT[173]
    • place de Lille : désarmée, puis déclarée « ville ouverte » ;
    • rideau des forts de Maulde (en), de Flines et de Curgies ;
    • place de Maubeuge : 145e RI, 345e RI, 31e régiment d'infanterie coloniale (31e RIC), 32e RIC, 1er, 2e, 3e, 4e, 5e et 85e RIT, Fraction et 1re et 2e batteries du 1er RAP, les neuf batteries du 1er RAT[174] et les dirigeables Dupuy-de-Lôme et Mongolfier ;
  • 2e région militaire :
  • 6e région militaire :
    • place de Verdun : 164e, 165e et 166e RI, 44e RIT, 1re, 2e, 4e, 6e, 7e, 8e, 9e, 10e, 11e, 12e et 13e batteries du 5e RAP, 9e régiment du génie (6e et 25e bataillons) et dirigeable Fleurus ;
    • rideau des Hauts de Meuse avec les forts de Génicourt, de Troyon, des Paroches, du Camp-des-Romains (au sud de Saint-Mihiel) et de Liouville, batterie de Saint-Agnant, forts de Gironville et de Jouy-sous-les-Côtes : 12e batterie du 5e RAP ;
  • 20e région militaire :
    • place forte de Toul : 167e, 168e et 169e RI ; 2e, 4e, 5e, 6e et 12e batteries du 6e RAP et dirigeable Adjudant-Vincenot ;
    • forts d'arrêt de la « trouée de Charmes » avec ceux de Manonviller (Une compagnie du 168e  régiment d'infanterie, 3e batterie du 6e RAP), de Frouard (Une compagnie du 168e  régiment d'infanterie, 1re batterie du 6e RAP), de Pont-Saint-Vincent (Une compagnie du 168e  régiment d'infanterie, 7e batterie du 6e RAP), de Pagny-la-Blanche-Côte (Une compagnie du 168e  régiment d'infanterie, 11e batterie du 6e RAP), Fort d'Écrouves (Une compagnie du 168e  régiment d'infanterie, 9e batterie du 6e RAP), fort de Lucey (Une compagnie du 168e  régiment d'infanterie,10e batterie du 6e RAP) et de Bourlémont (Une compagnie du 168e  régiment d'infanterie, 8e batterie du 6e RAP) ;
  • 21e région militaire :
  • 7e région militaire :
  • 8e région militaire :
  • 14e région militaire :
  • 15e région militaire :
    • place de Saint-Vincent-les-Forts ;
    • forts de la Forca et des Milles-Fourches pour la vallée de la Vésubie ;
    • fort du Pic-Charvet pour la vallée du Var ;
    • fort du Barbonnet (au-dessus de Sospel) pour la vallée de la Bévéra ;
    • place de Nice : 163e RI, 3e, 4e et 5e batteries du 7e régiment d'artillerie à pied (7e RAP) ;
    • Bastia : 173e RI ;
    • Bonifacio : 1re batterie du 7e RAP ;
    • place de Toulon : 1re, 2e, 3e, 4e et 5e batteries du 10e régiment d'artillerie à pied (10e RAP) ;
    • île de Porquerolles : 6e batterie du 10e RAP ;
  • 16e région militaire :
  • 18e région militaire :
    • La Rochelle : 4e batterie du 3e régiment d'artillerie à pied (3e RAP) ;
    • île d'Aix : 5e batterie du 3e RAP ;
  • 11e région militaire :
  • 10e région militaire :
    • place de Cherbourg : 1re, 2e, 3e, 4e, 5e, 6e et 7e batteries du 2e RAP ;
  • 3e région militaire :
    • place du Havre : 8e et 9e batteries du 2e RAP ;
  • Gouvernement militaire de Paris :
    • 1re, 2e, 3e, 4e et 10e batteries du 4e RAP
  • 19e région militaire :
    • Bizerte : 1re, 2e, 3e et 4e batterie du 7e groupe d'artillerie à pied d'Afrique ;
    • Alger : 1re et 2e batteries du 6e groupe d'artillerie à pied d'Afrique ;
    • Oran : 3e batterie du 6e groupe d'artillerie à pied d'Afrique ;
    • Philippeville : 4e batterie du 6e groupe d'artillerie à pied d'Afrique ;
  • autres colonies :

Divisions isolées

La surveillance des littoraux et de la frontière espagnole est confiée à six divisions territoriales de campagne. Dès le , les 81e, 82e, 84e et 88e divisions d'infanterie territoriale de campagne sont confiées au commandant en chef pour être déployées à partir d'Arras et de Douai (formant le « groupe de divisions territoriales », confié au général Albert d'Amade d'où le surnom de « groupe d'Amade »).

81e DTC

La 81e division d'infanterie territoriale (constituée à Amiens avec des territoriaux de la 2e région militaire) est commandée par le général Louis Marcot[176]. Elle a été mobilisée comme division territoriale de campagne.

Brigades et régiments
  • 161e brigade d'infanterie territoriale
11e régiment d'infanterie territoriale (Beauvais)
12e régiment d'infanterie territoriale (Amiens)
  • 162e brigade d'infanterie territoriale
14e régiment d'infanterie territoriale (Abbeville et Amiens)
16e régiment d'infanterie territoriale (Péronne et Stenay)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : deux escadrons du 9e régiment de cuirassiers
  • A.D. 81 : deux groupes du 29e régiment d'artillerie de campagne
  • génie : compagnie 2/1T du 1er régiment du génie.
 
82e DTC

La 82e division d'infanterie territoriale (constituée à Rouen avec des territoriaux de la 3e région militaire) est commandée par le général Charles Vigy[177]. Elle a été mobilisée comme division territoriale de campagne.

Brigades et régiments
  • 163e brigade d'infanterie territoriale
17e régiment d'infanterie territoriale (Bernay et Paris)
18e régiment d'infanterie territoriale (Évreux et Paris)
  • 164e brigade d'infanterie territoriale
21e régiment d'infanterie territoriale (Rouen)
22e régiment d'infanterie territoriale (Rouen)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : deux escadrons du 7e régiment de chasseurs à cheval
  • A.D. 82 : deux groupes du 11e régiment d'artillerie de campagne
  • génie : 3/1T du 3e régiment du génie.
 
87e DTC

La 87e division d'infanterie territoriale (constituée à Saint-Servan avec des territoriaux de la 10e région militaire) est commandée par le général Roy[178]. Elle a été mobilisée comme division territoriale de campagne.

Brigades et régiments
  • 173e brigade d'infanterie territoriale
73e régiment d'infanterie territoriale (Guingamp)
74e régiment d'infanterie territoriale (Saint-Brieuc)
  • 174e brigade d'infanterie territoriale
76e régiment d'infanterie territoriale (Vitré)
79e régiment d'infanterie territoriale (Granville)
80e régiment d'infanterie territoriale (Saint-Lô)
  • 185e brigade d'infanterie territoriale
75e régiment d'infanterie territoriale (Rennes)
78e régiment d'infanterie territoriale (Saint-Malo)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : deux escadrons du 24e régiment de dragons
  • A.D. 87 : un groupe du 49e et un groupe du 50e régiment d'artillerie de campagne (en , les deux groupes de 75 mm sont transformés en 90 mm)
  • génie : compagnie 10/3T du 6e régiment du génie.
 
88e DTC

La 88e division d'infanterie territoriale (constituée à Nantes avec des territoriaux de la 11e région militaire) est commandée par le général Dennery, remplacé le par le général Louis Curé, puis le par le général Edgard de Trentinian et le par le général Marie Alexandre Gallet[179]. Elle a été mobilisée comme division territoriale de campagne.

Brigades et régiments
  • 175e brigade d'infanterie territoriale
81e régiment d'infanterie territoriale (Nantes)
82e régiment d'infanterie territoriale (Ancenis)
  • 176e brigade d'infanterie territoriale
83e régiment d'infanterie territoriale (La Roche-sur-Yon)
84e régiment d'infanterie territoriale (Fontenay-le-Comte)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : deux escadrons du 3e régiment de dragons
  • A.D. 88 : un groupe du 20e et un groupe du 28e régiment d'artillerie de campagne
  • génie : compagnie 11/3T du 6e régiment du génie.
 
90e DTC

La 90e division d'infanterie territoriale (constituée à Perpignan avec des territoriaux de la 16e région militaire) est commandée par le général Jules Bunoust[180]. Elle a été mobilisée comme division territoriale de campagne.

Dès le , son infanterie est envoyé en Afrique du Nord et au Maroc occidental. La division est dissoute le  : l'état-major, le génie et les services servent à la constitution de la 94e division territoriale au camp de la Valbonne à partir du . La cavalerie et l'artillerie restent disponible sur leurs lieux de mobilisation[181].

Brigades et régiments
  • 179e brigade d'infanterie territoriale
125e régiment d'infanterie territoriale (Narbonne)
126e régiment d'infanterie territoriale (Perpignan)
  • 180e brigade d'infanterie territoriale
127e régiment d'infanterie territoriale (Carcassonne et Castelnaudary)
128e régiment d'infanterie territoriale (Albi)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : deux escadrons du 1er régiment de hussards
  • A.D. 90 : un groupe du 9e régiment d'artillerie de campagne
  • génie : une compagnie du 16e bataillon territorial du génie.
 
92e DTC

La 92e division d'infanterie territoriale (constituée à Bordeaux avec des territoriaux de la 18e région militaire) est commandée par le général Henri Eugène Calvel[182], remplacé le par le général Fernand Ludovic Marie Philomène Charpentier du Moriez. Elle a été mobilisée comme division territoriale de campagne.

Brigades et régiments
  • 183e brigade d'infanterie territoriale
141e régiment d'infanterie territoriale (Mont-de-Marsan)
142e régiment d'infanterie territoriale (Bayonne)
  • 184e brigade d'infanterie territoriale
143e régiment d'infanterie territoriale (Pau)
144e régiment d'infanterie territoriale (Tarbes)
 
Éléments organiques divisionnaires
  • cavalerie : deux escadrons du 10e régiment de hussards
  • A.D. 92 : deux groupes du 14e régiment d'artillerie de campagne
  • génie : compagnie 18/1T du 2e régiment du génie.
 

Territoriale

Infanterie

En marge des divisions d'infanterie territoriale, de nombreux régiments non-endivisionnés sont disponibles, notamment pour des affectations dans les places fortes.

Liste des régiments
1er régiment d'infanterie territoriale (Lille) : place de Maubeuge
2e régiment d'infanterie territoriale (Valenciennes) : place de Maubeuge
3e régiment d'infanterie territoriale (Cambrai) : place de Maubeuge
4e régiment d'infanterie territoriale (Avesnes-sur-Helpe) : place de Maubeuge
5e régiment d'infanterie territoriale (Arras) : place de Maubeuge
6e régiment d'infanterie territoriale (Béthune) : place de Dunkerque[172]
7e régiment d'infanterie territoriale (Saint-Omer) : places de Calais et de Boulogne[173]
8e régiment d'infanterie territoriale (Dunkerque) : place de Dunkerque[171]
  • 2e région militaire
9e régiment d'infanterie territoriale (Soissons)
10e régiment d'infanterie territoriale (Saint-Quentin)
13e régiment d'infanterie territoriale (Compiègne)
15e régiment d'infanterie territoriale (Laon)
  • 3e région militaire
19e régiment d'infanterie territoriale (Falaise et Paris)
20e régiment d'infanterie territoriale (Lisieux et Courbevoie)
23e régiment d'infanterie territoriale (Caen)
24e régiment d'infanterie territoriale (Le Havre)
  • 4e région militaire
33e régiment d'infanterie territoriale (Sens et Paris)
34e régiment d'infanterie territoriale (Fontainebleau et Paris)
35e régiment d'infanterie territoriale (Melun et Paris)
36e régiment d'infanterie territoriale (Coulommiers, Paris)
  • 5e région militaire
37e régiment d'infanterie territoriale (Auxerre)
38e régiment d'infanterie territoriale (Montargis)
39e régiment d'infanterie territoriale (Blois)
40e régiment d'infanterie territoriale (Orléans)
  • 6e région militaire
41e régiment d'infanterie territoriale (Toul et Nancy)
42e régiment d'infanterie territoriale (Toul et Nancy)
43e régiment d'infanterie territoriale (Épinal)
44e régiment d'infanterie territoriale (Saint-Quentin et Verdun)
45e régiment d'infanterie territoriale (Mézières)
46e régiment d'infanterie territoriale (Soissons et Saint-Mihiel)
47e régiment d'infanterie territoriale (Troyes et Nancy)
48e régiment d'infanterie territoriale (Châlons-sur-Marne et camp de Châlons)
49e régiment d'infanterie territoriale (Belfort)
50e régiment d'infanterie territoriale (Belfort)
51e régiment d'infanterie territoriale (Langres)
52e régiment d'infanterie territoriale (Neufchâtel-devant-Metz et Nancy)
  • 7e région militaire
53e régiment d'infanterie territoriale (Lons-le-Saunier)
54e régiment d'infanterie territoriale (Besançon)
55e régiment d'infanterie territoriale (Bourg-en-Bresse)
56e régiment d'infanterie territoriale (Belley)
57e régiment d'infanterie territoriale (Auxonne)
  • 8e région militaire
58e régiment d'infanterie territoriale (Dijon)
59e régiment d'infanterie territoriale (Chalon-sur-Saône)
60e régiment d'infanterie territoriale (Mâcon)
61e régiment d'infanterie territoriale (Cosne-sur-Loire)
62e régiment d'infanterie territoriale (Bourges)
63e régiment d'infanterie territoriale (Autun)
64e régiment d'infanterie territoriale (Nevers)
  • 9e région militaire

Tous les régiments de la région sont endivisionnés.

  • 10e région militaire
77e régiment d'infanterie territoriale (Cherbourg)
85e régiment d'infanterie territoriale (Vannes)
86e régiment d'infanterie territoriale (Quimper)
87e régiment d'infanterie territoriale (Brest)
88e régiment d'infanterie territoriale (Lorient)
  • 11e région militaire

Tous les régiments de la région sont endivisionnés.

  • 12e région militaire
91e régiment d'infanterie territoriale (Guéret et Limoges)
92e régiment d'infanterie territoriale (Tulle)
95e régiment d'infanterie territoriale (Brive)
96e régiment d'infanterie territoriale (Bergerac)
  • 13e région militaire
97e régiment d'infanterie territoriale (Riom)
98e régiment d'infanterie territoriale (Montluçon)
99e régiment d'infanterie territoriale (Clermont-Ferrand)
100e régiment d'infanterie territoriale (Aurillac)
101e régiment d'infanterie territoriale (Le Puy-en-Velay)
102e régiment d'infanterie territoriale (Saint-Étienne)
103e régiment d'infanterie territoriale (Montbrison et Clermont-Ferrand)
104e régiment d'infanterie territoriale (Roanne)
  • 14e région militaire
105e régiment d'infanterie territoriale (Grenoble)
106e régiment d'infanterie territoriale (Bourgoin et Sathonay)
107e régiment d'infanterie territoriale (Annecy)
108e régiment d'infanterie territoriale (Chambéry)
109e régiment d'infanterie territoriale (Vienne et Lyon)
110e régiment d'infanterie territoriale (Romans)
111e régiment d'infanterie territoriale (Montélimar)
112e régiment d'infanterie territoriale (Épinal et Lyon)
  • 15e région militaire
113e régiment d'infanterie territoriale (Antibes)
114e régiment d'infanterie territoriale (Toulon)
115e régiment d'infanterie territoriale (Marseille)
116e régiment d'infanterie territoriale (Nice)
117e régiment d'infanterie territoriale (Nîmes)
118e régiment d'infanterie territoriale (Avignon)
119e régiment d'infanterie territoriale (Privas et Aix-en-Provence)
120e régiment d'infanterie territoriale (Pont-Saint-Esprit et Aix-en-Provence)
  • 16e région militaire
121e régiment d'infanterie territoriale (Béziers)
122e régiment d'infanterie territoriale (Montpellier)
123e régiment d'infanterie territoriale (Mende et Lodève)
124e régiment d'infanterie territoriale (Rodez)
  • 17e région militaire
131e régiment d'infanterie territoriale (Cahors)
133e régiment d'infanterie territoriale (Toulouse)
136e régiment d'infanterie territoriale (Saint-Gaudens et Toulouse)
  • 18e région militaire
137e régiment d'infanterie territoriale (Saintes)
138e régiment d'infanterie territoriale (La Rochelle)
139e régiment d'infanterie territoriale (Libourne et Rochefort)
140e régiment d'infanterie territoriale (Bordeaux)
 
cavalerie
liste des escadrons
Escadron territorial de dragons de la 1re région (Saint-Omer)
Escadron territorial de cavalerie légère de la 1re région (Lille)
Escadron territorial de dragons de la 2e région (Compiègne)
Escadron territorial de cavalerie légère de la 2e région (Abbeville)
Escadron territorial de dragons de la 3e région (Évreux)
Escadron territorial de cavalerie légère de la 3e région (Rouen)
Escadron territorial de dragons de la 4e région (Chartres)
Escadron territorial de cavalerie légère de la 4e région (Alençon)
Escadron territorial de dragons de la 5e région (Joigny)
Escadron territorial de cavalerie légère de la 5e région (Vendôme)
Escadron territorial de cavalerie légère de la 6e région (Sézanne)
Escadron territorial de dragons de la 7e région (Lure)
Escadron territorial de cavalerie légère de la 7e région (Vesoul)
Escadron territorial de dragons de la 8e région (Dijon)
Escadron territorial de cavalerie légère de la 8e région (Beaune)
Escadron territorial de dragons de la 9e région (Angers)
Escadron territorial de cavalerie légère de la 9e région (Niort)
Escadron territorial de dragons de la 10e région (Dinan)
Escadron territorial de cavalerie légère de la 10e région (Dinan)
Escadron territorial de dragons de la 11e région (Nantes)
Escadron territorial de cavalerie légère de la 11e région (Pontivy)
Escadron territorial de dragons de la 12e région (Limoges)
Escadron territorial de cavalerie légère de la 12e région (Limoges)
Escadron territorial de dragons de la 13e région (Saint-Étienne)
Escadron territorial de cavalerie légère de la 13e région (Moulins)
Escadron territorial de dragons de la 14e région (Chambéry)
Escadron territorial de cavalerie légère de la 14e région (Valence)
Escadron territorial de dragons de la 15e région (Marseille)
Escadron territorial de cavalerie légère de la 15e région (Tarascon)
Escadron territorial de dragons de la 16e région (Carcassonne)
Escadron territorial de cavalerie légère de la 16e région (Béziers)
Escadron territorial de dragons de la 17e région (Montauban)
Escadron territorial de cavalerie légère de la 17e région (Auch)
Escadron territorial de dragons de la 18e région (Libourne)
Escadron territorial de cavalerie légère de la 18e région (Tarbes)
Escadron territorial de dragons de la 20e région (Troyes)
 
Artillerie
Liste des groupes
Groupe territorial du 1er régiment d'artillerie à pied (Dunkerque et Maubeuge).
Groupe territorial du 2e régiment d'artillerie à pied (Cherbourg et Le Havre).
Groupe territorial du 3e régiment d'artillerie à pied (Brest, Lorient et La Rochelle).
Groupe territorial du 4e régiment d'artillerie à pied (Saint-Denis).
Groupe territorial du 5e régiment d'artillerie à pied (Verdun).
Groupe territorial du 6e régiment d'artillerie à pied (Toul).
Groupe territorial du 7e régiment d'artillerie à pied (Nice).
Groupe territorial du 8e régiment d'artillerie à pied (Épinal).
Groupe territorial du 9e régiment d'artillerie à pied (Belfort).
Groupe territorial du 10e régiment d'artillerie à pied (Toulon).
Batterie territoriale du 10e régiment d'artillerie à pied (Marseille).
Groupe territorial du 11e régiment d'artillerie à pied (Briançon).
Groupe territorial du 11e régiment d'artillerie à pied (Grenoble).
Groupe territorial du 6e groupe d'artillerie à pied d'Afrique (Alger)
Groupe territorial du 1er régiment d'artillerie de campagne (Bourges).
Groupe territorial du 2e régiment d'artillerie de campagne (Grenoble).
Groupe territorial du 3e régiment d'artillerie de campagne (Castres).
Groupe territorial du 4e régiment d'artillerie de campagne (Besançon).
Groupe territorial du 5e régiment d'artillerie de campagne (Besançon).
Groupe territorial du 6e régiment d'artillerie de campagne (Valence).
Groupe territorial du 7e régiment d'artillerie de campagne (Rennes).
Groupe territorial du 8e régiment d'artillerie de campagne (Nancy).
Groupe territorial du 9e régiment d'artillerie de campagne (Castres).
Groupe territorial du 10e régiment d'artillerie de campagne (Rennes).
Groupe territorial du 11e régiment d'artillerie de campagne (Versailles).
Groupe territorial du 12e régiment d'artillerie de campagne (Vincennes).
Groupe territorial du 13e régiment d'artillerie de campagne (Vincennes).
Groupe territorial du 14e régiment d'artillerie de campagne (Tarbes).
Groupe territorial du 15e régiment d'artillerie de campagne (Douai).
Groupe territorial du 16e régiment d'artillerie de campagne (Clermont-Ferrand).
Groupe territorial du 17e régiment d'artillerie de campagne (La Fère).
Groupe territorial du 18e régiment d'artillerie de campagne (Agen).
Groupe territorial du 19e régiment d'artillerie de campagne (Nîmes).
Groupe territorial du 20e régiment d'artillerie de campagne (Poitiers).
Groupe territorial du 21e régiment d'artillerie de campagne (Angoulême).
Groupe territorial du 22e régiment d'artillerie de campagne (Versailles).
Groupe territorial du 23e régiment d'artillerie de campagne (Toulouse).
Groupe territorial du 24e régiment d'artillerie de campagne (Tarbes).
Groupe territorial du 25e régiment d'artillerie de campagne (Chalons-sur-Marne).
Groupe territorial du 26e régiment d'artillerie de campagne (Le Mans).
Groupe territorial du 27e régiment d'artillerie de campagne (Saint-Omer).
Groupe territorial du 28e régiment d'artillerie de campagne (Vannes).
Groupe territorial du 29e régiment d'artillerie de campagne (Laon).
Groupe territorial du 30e régiment d'artillerie de campagne (Orléans).
Groupe territorial du 31e régiment d'artillerie de campagne (Le Mans).
Groupe territorial du 32e régiment d'artillerie de campagne (Orléans).
Groupe territorial du 33e régiment d'artillerie de campagne (Poitiers).
Groupe territorial du 34e régiment d'artillerie de campagne (Angoulême).
Groupe territorial du 35e régiment d'artillerie de campagne (Vannes).
Groupe territorial du 36e régiment d'artillerie de campagne (Moulins).
Groupe territorial du 37e régiment d'artillerie de campagne (Bourges).
Groupe territorial du 38e régiment d'artillerie de campagne (Nîmes).
Groupe territorial du 39e régiment d'artillerie de campagne (Toul).
Groupe territorial du 40e régiment d'artillerie de campagne (Saint-Mihiel).
Groupe territorial du 41e régiment d'artillerie de campagne (Douai).
Groupe territorial du 42e régiment d'artillerie de campagne (Stenay et La Fère).
Groupe territorial du 43e régiment d'artillerie de campagne (Caen).
Groupe territorial du 44e régiment d'artillerie de campagne (Le Mans).
Groupe territorial du 45e régiment d'artillerie de campagne (Orléans).
Groupe territorial du 47e régiment d'artillerie de campagne (Héricourt).
Groupe territorial du 48e régiment d'artillerie de campagne (Dijon).
Groupe territorial du 49e régiment d'artillerie de campagne (Poitiers).
Groupe territorial du 50e régiment d'artillerie de campagne (Rennes).
Groupe territorial du 51e régiment d'artillerie de campagne (Nantes).
Groupe territorial du 52e régiment d'artillerie de campagne (Angoulême).
Groupe territorial du 53e régiment d'artillerie de campagne (Clermont-Ferrand).
Groupe territorial du 54e régiment d'artillerie de campagne (Lyon).
Groupe territorial du 55e régiment d'artillerie de campagne (Orange).
Groupe territorial du 56e régiment d'artillerie de campagne (Montpellier).
Groupe territorial du 57e régiment d'artillerie de campagne (Toulouse).
Groupe territorial du 58e régiment d'artillerie de campagne (Bordeaux).
Groupe territorial du 59e régiment d'artillerie de campagne (Chaumont).
Groupe territorial du 61e régiment d'artillerie de campagne (Verdun).
Groupe territorial du 62e régiment d'artillerie de campagne (Belfort).
Groupe territorial du 1er régiment d'artillerie de montagne (Grenoble).
Groupe territorial du 2e régiment d'artillerie de montagne (Grenoble).
Bataillon de canonniers sédentaires de Lille.
 
Génie
Liste des bataillons
1er bataillon territorial du génie — 1re région.
2e bataillon territorial du génie2e région.
3e bataillon territorial du génie — 3e région.
4e bataillon territorial du génie — 4e région.
5e bataillon territorial du génie — 5e région.
6e bataillon territorial du génie — 6e région.
7e bataillon territorial du génie — 7e région.
8e bataillon territorial du génie — 8e région.
9e bataillon territorial du génie — 9e région.
10e bataillon territorial du génie — 10e région.
11e bataillon territorial du génie — 11e région.
12e bataillon territorial du génie — 12e région.
13e bataillon territorial du génie — 13e région.
14e bataillon territorial du génie — 14e région.
15e bataillon territorial du génie — 15e région.
16e bataillon territorial du génie — 16e région.
17e bataillon territorial du génie — 17e région.
18e bataillon territorial du génie — 18e région.
20e bataillon territorial du génie — 20e région.
21e bataillon territorial du génie — Gouvernement militaire de Paris.
 
Train
Liste des escadrons
1er escadron territorial du train des équipages militaires — 1re région (Lille)
2e escadron territorial du train des équipages militaires — 2e région (Amiens)
3e escadron territorial du train des équipages militaires — 3e région (Vernon)
4e escadron territorial du train des équipages militaires — 4e région (Chartres)
5e escadron territorial du train des équipages militaires — 5e région (Fontainebleau)
6e escadron territorial du train des équipages militaires — 6e région (camp de Châlons)
7e escadron territorial du train des équipages militaires — 7e région (Dôle)
8e escadron territorial du train des équipages militaires — 8e région (Dijon)
9e escadron territorial du train des équipages militaires — 9e région (Châteauroux)
10e escadron territorial du train des équipages militaires — 10e région (Fougères)
11e escadron territorial du train des équipages militaires — 11e région (Nantes)
12e escadron territorial du train des équipages militaires — 12e région (Limoges)
13e escadron territorial du train des équipages militaires — 13e région (Moulins)
14e escadron territorial du train des équipages militaires — 14e région (Lyon)
15e escadron territorial du train des équipages militaires — 15e région (Orange)
16e escadron territorial du train des équipages militaires — 16e région (Lunel)
17e escadron territorial du train des équipages militaires — 17e région (Montauban)
18e escadron territorial du train des équipages militaires — 18e région (Bordeaux)
19e escadron territorial du train des équipages militaires — Gouverneur militaire de Paris
20e escadron territorial du train des équipages militaires — 20e région (Versailles)
 
Commis et ouvriers
Liste des sections
1re section territoriale de commis et ouvriers militaires d'administration — 1re région.
2e section territoriale de commis et ouvriers militaires d'administration — 2e région.
3e section territoriale de commis et ouvriers militaires d'administration — 3e région.
4e section territoriale de commis et ouvriers militaires d'administration — 4e région.
5e section territoriale de commis et ouvriers militaires d'administration — 5e région.
6e section territoriale de commis et ouvriers militaires d'administration — 6e région.
7e section territoriale de commis et ouvriers militaires d'administration — 7e région.
8e section territoriale de commis et ouvriers militaires d'administration — 8e région.
9e section territoriale de commis et ouvriers militaires d'administration — 9e région.
10e section territoriale de commis et ouvriers militaires d'administration — 10e région.
11e section territoriale de commis et ouvriers militaires d'administration — 11e région.
12e section territoriale de commis et ouvriers militaires d'administration — 12e région.
13e section territoriale de commis et ouvriers militaires d'administration — 13e région.
14e section territoriale de commis et ouvriers militaires d'administration — 14e région.
15e section territoriale de commis et ouvriers militaires d'administration — 15e région.
16e section territoriale de commis et ouvriers militaires d'administration — 16e région
17e section territoriale de commis et ouvriers militaires d'administration — 17e région.
18e section territoriale de commis et ouvriers militaires d'administration — 18e région.
22e section territoriale de commis et ouvriers militaires d'administration — Gouvernement militaire de Paris.
23e section territoriale de commis et ouvriers militaires d'administration — 20e région.
 
Infirmiers militaires
Liste des sections
1re section territoriale d'infirmiers militaires — 1re région.
2e section territoriale d'infirmiers militaires — 2e région.
3e section territoriale d'infirmiers militaires — 3e région.
4e section territoriale d'infirmiers militaires — 4e région.
5e section territoriale d'infirmiers militaires — 5e région.
6e section territoriale d'infirmiers militaires — 6e région.
7e section territoriale d'infirmiers militaires — 7e région.
8e section territoriale d'infirmiers militaires — 8e région.
9e section territoriale d'infirmiers militaires — 9e région.
10e section territoriale d'infirmiers militaires — 10e région.
11e section territoriale d'infirmiers militaires — 11e région.
12e section territoriale d'infirmiers militaires — 12e région.
13e section territoriale d'infirmiers militaires — 13e région.
14e section territoriale d'infirmiers militaires — 14e région.
15e section territoriale d'infirmiers militaires — 15e région.
16e section territoriale d'infirmiers militaires — 16e région.
17e section territoriale d'infirmiers militaires — 17e région.
18e section territoriale d'infirmiers militaires — 18e région.
23e section territoriale d'infirmiers militaires — 20e région.
 

Réorganisation en août

À la suite des premiers combats de la bataille des Frontières, le corps de bataille français est progressivement réorganisé pour s'adapter à l'avance allemande dans le Nord de la France (la Grande Retraite), avec le transfert d'importants renforts sur l'aile gauche.

Armée d'Alsace

L'armée d'Alsace est constituée par l'ordre du en retirant de la 1re armée le le 7e corps et le 1er GDR, puis en la renforçant progressivement avec la 57e DI le 13, la 44e DI le 15, la 63e DI le 18 et la 66e DI le 19. Le commandement est confié par l'ordre du au général Paul Pau, avec à partir du 13 le lieutenant-colonel Edmond Buat comme chef d'état-major. Leur mission est de relancer l'offensive en Haute-Alsace à partir de la trouée de Belfort.

L'armée est dissoute le (ordre du ), contribuant à la constitution du groupement des Vosges et de la 6e armée[183], tandis que Pau repart définitivement à la retraite.

Corps de cavalerie Conneau

Le corps de cavalerie est créé le , regroupant sous les ordres du général Louis Conneau les divisions de cavalerie déployées sur le plateau lorrain, d'abord les 6e et 10e DC le 15, auxquelles se rajoute la 2e DC le 16, le tout affecté à la 2e armée, avec transfert à la 1re armée le 19. Le , le corps est ré-affecté à la 2e armée avec seulement les 10e et 2e DC.

Le , la 10e DC et l'état-major du corps partent par voie ferrée jusque dans la région d'Épernay, formant avec la 8e DC le 1er septembre puis la 4e DC le 3 un nouveau corps de cavalerie affecté à la 5e armée pour assurer la liaison avec l'armée britannique. Le , le général Conneau prend le commandement du nouveau 1er corps de cavalerie[184].

Groupe d'Amade

Le « groupe de divisions territoriales » est créé le à la suite de la mise à disposition du GQG de divisions territoriales, précédemment destinées à la surveillance des côtes. Le commandement est confié au général Albert d'Amade (remplacé le par le général Joseph Brugère), avec le général de Vessart d'Andernay comme chef d'état-major (remplacé le par le lieutenant-colonel Morier).

Les unités affectées sont le les 81e, 82e et 84e DTC, auxquelles se rajoute la 88e DTC le , avec comme mission d'occuper l'intervalle entre Dunkerque et Maubeuge ; le repli sur Amiens puis Rouen se fait du au [185].

Armée de Lorraine

Une « subdivision de la 3e armée » est constituée dans la Woëvre le (ordre du 16), composée du 3e groupe de divisions de réserve (67e et 72e DR) ainsi que des places de Toul et de Verdun. Le commandement est confié le au général Paul Durand, épaulé par le lieutenant-colonel Diébold comme chef d'état-major (les chefs de l'ancien 3e GDR), remplacés dès le respectivement par le général Michel Joseph Maunoury et le colonel Amédée Henri Guillemin.

Cette subdivision d'armée est transformée en « armée de Lorraine » le (ordre du ), composée avec les 55e, 56e, 65e et 75e DR, ainsi que les deux places fortes. Le commandement est donné le au général Michel Joseph Maunoury et au colonel Amédée Henri Guillemin. Leur mission est d'occuper les Hauts-de-Meuse et d'assurer la couverture face à la place forte allemande de Metz, de Pont-à-Mousson (liaison avec la 2e armée) à Audun-le-Roman (liaison avec la 3e armée).

L'armée de Lorraine est dissoute le , servant à la constitution de la 6e armée[186].

Corps de cavalerie Abonneau

Ce corps de cavalerie provisoire est créé le par regroupement des 4e et 9e DC, le tout affecté à la 4e armée. Le corps est dissous le , à la suite de la bataille des Ardennes[187].

3e GDR bis, puis 5e GDR

Le 3e groupe de divisions de réserve bis, appelé aussi « groupement de Lamaze », est formé le (ordre du 25), sous le commandement du général Henri Beaudenom de Lamaze, avec pour chef d'état-major le lieutenant-colonel Tardy. Il est composé le des 65e et 75e DI et affecté à l'armée de Lorraine, puis des 55e et 56e DI le 27, passant ensuite sous les ordres de la 6e armée, renforcée le par la division de cavalerie provisoire Cornulier-Lucinière[78].

Renommé le « 5e groupe de divisions de réserve », il passe sous le commandement du général Henri Berthelot le .

6e armée

La 6e armée est créée par l'ordre du , à partir de l'état-major de l'armée de Lorraine (armée dissoute le 27), du 7e corps, du 3e GDR bis et du 6e GDR (groupe de divisions de réserve). Toutes ces unités sont envoyées autour de Péronne, Amiens et Montdidier, sous le commandement du général Michel Joseph Maunoury avec comme chef d'état-major le colonel Amédée Henri Guillemin (remplacé le par le colonel Brécard)[188].

Le , le 6e GDR est transféré ; le 5 c'est au tour du 3e GDR bis. Le 3, l'armée reçoit la 45e DI en renfort ; le 5, le 5e GDR ; le 7, le 4e corps et la 8e DI ; le 8, la 62e DR ; le 9, la 37e DI[189].

6e GDR

Le 6e groupe de divisions de réserve est formé le (ordre du 27) avec les 61e et 62e DI. Le commandement est confié au général Ebener, avec pour chef d'état-major le lieutenant-colonel de Ménil.

9e armée

Le « détachement d'armée Foch » (DA Foch) est constitué le autour de Saint-Erne et de Guignicourt, avec les 9e et 11e corps ainsi que les 42e DI et 52e DR, le tout commandé par le général Ferdinand Foch avec comme chef d'état-major le colonel Maxime Weygand. Il a pour mission, sous les ordres de la 4e armée, d'assurer la liaison avec la 5e armée. Le , le détachement prend le nom de 9e armée.

Le 30, le détachement est renforcé par la 22e DI, puis le 31 elle perd les 52e DR et 22e DI. Il est renforcé par la 18e DI du 3 au , puis par le corps de cavalerie de l'Espée du 10 au 12[190].

Notes et références

Notes

  1. Voir le détail Recherche:Mobilisation de 1914 sur Wikiversité.
  2. Paul Pau était jusqu'au début de 1914 désigné pour prendre le commandement de la 2e armée, mais, atteint par la limite d'âge, il est remplacé par Édouard de Castelnau[11].
  3. Joseph Gallieni était désigné pour prendre le commandement de la 5e armée, mais atteint par la limite d'âge le 24 avril 1914 il est remplacé par Charles Lanrezac[12].

Références

  1. AFGG 1936, tome 1, volume 1, p. 54.
  2. Le décret du 26 septembre 1913 a créé la 21e région militaire, ainsi que les 9e et 10e divisions de cavalerie.
  3. Laparra 2006, p. 47-49.
  4. sur les 12 bataillons de la Légion étrangère juste avant la mobilisation, cinq sont au Maroc, quatre en Algérie et trois en Indochine.
  5. Les régiments de marche coloniaux du Maroc sont composés de 6 bataillons de marche coloniaux et de 12 bataillons de tirailleurs sénégalais.
  6. Les régiments de spahis comptent avant la mobilisation un total de 25 escadrons, à raison de cinq à neuf par régiment.
  7. AFGG 1936, tome 1, volume 1, p. 517-520.
  8. AFGG 1936, tome 1, volume 1, p. 529.
  9. AFGG 1936, tome 1, volume 1, p. 525-526.
  10. AFGG 1936, tome 1, volume 1, p. 517-585.
  11. Joseph Joffre, Mémoires du maréchal Joffre, Paris, Plon, (réimpr. 1935 et 2008), 491 p., premier volume (lire en ligne), p. 182.
  12. Joffre 1932, p. 204.
  13. AFGG 1936, tome 1, volume 1, p. 536.
  14. Joseph Joffre, Mémoires du maréchal Joffre, Paris, Plon, (réimpr. 1935 et 2008), 491 et 468 p., deux volumes (lire en ligne), p. 170.
  15. AFGG 1936, tome 1, volume 1, p. 540.
  16. AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 41.
  17. « JMO de la 1re armée », sur Mémoire des hommes.
  18. AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 42.
  19. « Les escadrilles de l'aéronautique militaire française de 1910 à 1918 », sur albindenis.free.fr.
  20. AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 671.
  21. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 111.
  22. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 331.
  23. AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 681.
  24. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 120.
  25. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 125.
  26. AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 734.
  27. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 201.
  28. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 209.
  29. AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 744.
  30. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 217.
  31. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 225.
  32. AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 801.
  33. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 103.
  34. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 349.
  35. Appelée « brigade bleue »
  36. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 1039.
  37. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 1053.
  38. AFGG 1936, tome 1, volume 1, p. 547.
  39. AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 87.
  40. « JMO de la IIe armée », sur Mémoire des hommes.
  41. AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 88.
  42. AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 689.
  43. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 134.
  44. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 143.
  45. AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 753.
  46. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 233.
  47. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 241.
  48. AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 761.
  49. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 249.
  50. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 257.
  51. AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 781.
  52. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 281.
  53. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 289.
  54. AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 792.
  55. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 85.
  56. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 313.
  57. AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 598.
  58. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 451.
  59. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 519.
  60. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 535.
  61. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 1007.
  62. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 1065.
  63. AFGG 1936, tome 1, volume 1, p. 556.
  64. AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 157.
  65. « JMO de la IIIe armée », sur Mémoire des hommes.
  66. AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 158.
  67. AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 641.
  68. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 53.
  69. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 61.
  70. AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 652.
  71. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 69.
  72. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 77.
  73. AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 662.
  74. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 95.
  75. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 321.
  76. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 339.
  77. AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 600.
  78. a et b AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 603.
  79. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 418.
  80. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 419.
  81. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 421.
  82. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 429.
  83. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 1047.
  84. AFGG 1936, tome 1, volume 1, p. 563.
  85. AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 203.
  86. « JMO de la IVe armée », sur Mémoire des hommes.
  87. AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 204.
  88. AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 724.
  89. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 185.
  90. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 193.
  91. AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 772.
  92. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 265.
  93. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 273.
  94. AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 898.
  95. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 949.
  96. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 957.
  97. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 1059.
  98. AFGG 1936, tome 1, volume 1, p. 567.
  99. AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 265.
  100. « JMO de la Ve armée », sur Mémoire des hommes.
  101. AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 266.
  102. AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 609.
  103. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 2.
  104. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 11.
  105. AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 622.
  106. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 22.
  107. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 30.
  108. AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 632.
  109. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 37.
  110. AFGG 1924, tome 10, volume 2, p. 45.
  111. AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 701.
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  190. AFGG 1923, tome 10, volume 1, p. 465-467.

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Concentration de l'armée française en août 1914, sur Wikiversity

Bibliographie

  • Répartition et emplacement des troupes de l'armée française, Paris, Imprimerie nationale, .
  • Service historique de l'état-major des armées, Les Armées françaises dans la Grande guerre, Paris, Impr. nationale, 1922-1934, onze tomes subdivisés en 30 volumes (BNF 41052951) :
    • AFGG, vol. 1, t. 1 : Les préliminaires, La bataille des frontières, , 602 p. (lire en ligne).
    • AFGG, vol. 1, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : grands quartiers généraux, groupe d'armées, armées, corps d'armée, , 966 p. (lire en ligne).
    • AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).
  • Joseph Joffre, Mémoires du Maréchal Joffre (1910-1917), Paris, éd. de l'Officine, (1re éd. 1932), 385 p., 2 volumes (ISBN 978-2-35551-010-6)
  • Henri Ortholan (photogr. Jean-Pierre Verney), L'armée française de l'été 1914, Paris, B. Giovanangeli et ministère de la défense, , 159 p. (ISBN 2-909034-48-8).
  • Jean-Claude Laparra, La machine à vaincre, de l'espoir à la désillusion : histoire de l'armée allemande, 1914-1918, Saint-Cloud, 14-18 éditions, , 323 p. (ISBN 2-9519539-8-4).

Liens externes

  • Jean Michel Martin, « Cartographie 1914-1918, le front ouest de la première guerre mondiale », sur carto1418.fr (position des unités au jour le jour).

Articles connexes

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