Jacques Lazarus

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Jacques Lazarus
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Biographie
Naissance
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PayerneVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 97 ans)
14e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Résistant, écrivainVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinctions

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Jacques Lazarus (né le à Payerne en Suisse et mort le dans le 14e arrondissement de Paris) est un officier français, animateur de la Résistance juive en France durant la Seconde Guerre mondiale.

Biographie

Jacques Lazarus naît le , à Payerne en Suisse, dans une famille alsacienne, profondément française, qui avait quitté l'Alsace lors de son annexion par l'Allemagne en 1871. La famille Lazarus revient à Colmar en 1919. Jacques, l'ainé de la famille, se prépare à faire une carrière militaire et s'engage à l’École de Guerre de Strasbourg. Il y fait ses classes d’élève-officier, mais les lois raciales de Vichy l’en expulsent. Il rejoint la Résistance en février 1943 et plus précisément l'Armée juive qui deviendra l'Organisation Juive de Combat. Il donne d'abord des rudiments d'instruction militaire aux jeunes de la région de Grenoble puis est chargé de l'inspection du maquis autonome de l'AJ dans le Tarn. Il est appelé Capitaine Jacquel[1],[2].

À la suite d'une trahison menée par Karl Rehbein (agent de l'Abwehr, connu sous le nom de Charles Porel), celui-là même qui sera aussi responsable du massacre des jeunes résistants fusillés à la cascade du bois de Boulogne, il est arrêté par la Gestapo française. Il figure parmi les dernières victimes d'Alois Brunner qui le fait déporter le de Drancy avec d'autres membres de l'Organisation Juive de Combat. C'est le « dernier wagon »[3] ou encore le convoi des 51 otages. 27 prisonniers de ce dernier transport, dont Jacques Lazarus, parviennent à s'évader en sautant du train.

Après la guerre, il s'établit à Alger où il devient directeur du Congrès juif mondial pour l'Afrique du Nord et où il crée le périodique Information juive.

Il épouse Judith, fille de Delphine et Aïzer Cherki[4]. De cette union, naissent deux filles, Eva et Nora.

Il meurt le dans le 14e arrondissement de Paris[5],[6].

Distinctions

Il est nommé officier de l'ordre national de la Légion d'honneur, décoré de la croix de guerre 1939-1945 et reçoit la médaille de la Résistance française avec rosette[7].

Notes et références

  1. Mort de jacques Lazarus
  2. Voir, (en) WJC mourns passing of Jacques Lazarus z"l, former director of its Algiers office.
  3. Jean-François Chaigneau : Le dernier wagon, Éditions Julliard, 1981
  4. Aïzer Cherki (1893-1982) est un des dirigeants du judaïsme algérien
  5. Jacques Lazarus : un grand homme s’en est allé par Jacques Bernard Sadon.
  6. « Fichier INSEE des décès Jacques Lazarus », sur deces.matchid.io (consulté le ).
  7. Décret du 22 septembre 1945, Art. 6, publié au Journal Officiel du 30 septembre

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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  • Marc Fineltin, « Jacques Lazarus », « Mémoire et espoirs de la Résistance » (consulté le )
  • Jacques Lazarus, « Lutte armée et maquis juif », Akadem (consulté le )
  • « Jacques Lazarus dit Jacquel », Akadem (consulté le )
  • « Jacques Lazarus. Itinéraire d’un Juif de France dans le siècle »
  • Oral history interview with Jacques Lazarus. 1995. collections.ushmm.org.
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