Vicente Barrera

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Vicente Barrera
Illustration.
Fonctions
Premier vice-président du conseil de la Généralité valencienne
Conseiller à la Culture et aux Sports
En fonction depuis le
(10 mois et 9 jours)
Président Carlos Mazón
Gouvernement Mazón
Prédécesseur Aitana Mas (Vice-présidente)
Raquel Tamarit (Culture & Sports)
Biographie
Nom de naissance Vicente Barrera Simón
Date de naissance (55 ans)
Lieu de naissance Valence (Espagne)
Nationalité Espagnole
Parti politique Vox
Père Curro Romero
Diplômé de Université de Valence
Profession Matador
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Vicente Barrera Simón, né le à Valence (Espagne), est un matador espagnol.

Présentation

Intellectuel diplômé en droit, Barrera est venu au toreo assez tard. Il est pourtant le petit-fils d'une ancienne gloire du toreo qui portait le même nom[1].

Carrière

Il fait ses débuts en public le à Blancos, (Espagne, province d'Orense). Sa première novillada avec picadors a lieu à San Pablo de los Montes (province de Tolède) le aux côtés de Alfredo Reyes et Luis Correas ; novillos de la ganadería de Francisco Cruz Jiménez.

Il reçoit l'Alternative à Valence le des mains de Curro Romero avec pour témoin, Miguel Báez « Litri ». Taureaux de la ganadería de Moura. Il confirme son alternative à Madrid le , avec pour parrain, « Manzanares » et pour témoin, Miguel Báez « Litri », avec des taureaux de la ganadería de Domingo Hernández.

En Amérique latine, il débute le à Mexico et il se présente en France à Saint-Vincent-de-Tyrosse le devant les taureaux d'Occitania, en compagnie d'Emilio Muñoz et de Francisco Rivera Ordóñez[1]. Il confirme son alternative à Mexico le .

Vicente Barrera appartient à la catégorie des toreros artistes, usant avec talent du temple, soignant sa position et ses gestes. Blessé en , il revient en Camargue pour le festival du cheval à Méjanes au mois de novembre suivant[2]. En , en compagnie de El Juli, il a coupé une oreille lors des fallas de Valence[3]

Carrière politique

Membre du parti d’extrême droite Vox, il est pressenti pour devenir vice-président de la communauté valencienne à la suite d'un accord entre Vox et le Parti populaire. L'accord prévoit d’abroger la loi régionale de mémoire historique, de réduire la protection et la promotion de la langue valencienne, de créer un « bureau antisquatteur », de supprimer les impôts sur la succession et le patrimoine et d’augmenter les superficies agricoles irriguées. L'accord écarte par ailleurs toute politique de lutte contre le changement climatique, dont Vox nie l'existence[4].

Bibliographie

  • Robert Bérard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN 2-221-09246-5)

Notes et références

  1. a et b Bérard 2003, p. 307
  2. Bérard 2003, p. 308
  3. El Juli et Barrera, une oreille chacun
  4. « En Espagne, la droite s’allie à l’extrême droite pour gouverner des villes et des régions », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)

Voir aussi

Articles connexes

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