Usine de la Société urbaine d'air comprimé

Usine de la Société urbaine d'air comprimé
Présentation
Partie de
Destination initiale
Usine
Destination actuelle
École d'architecture
Architecte
Guy Lebris
Construction
1890
Rénovation
Voir et modifier les données sur Wikidata
Occupant
Patrimonialité
Inscrit MH ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Commune
Paris
Coordonnées
48° 49′ 40″ N, 2° 23′ 05″ EVoir et modifier les données sur Wikidata
Localisation sur la carte de Paris
voir sur la carte de Paris

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Située 3 à 13, quai Panhard-et-Levassor, dans le quartier de la Gare du 13e arrondissement de Paris, l'usine de la Société urbaine d'air comprimé (SUDAC) fournissait de l'air comprimé à Paris et sa proche banlieue jusqu'à son arrêt en 1994. Elle fut conçue et construite sous la direction de l'ingénieur Joseph Leclaire et de l'architecte Guy Lebris en 1891[1].

La cheminée et la halle de l’usine font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le [2], et ont été réhabilitées à l'occasion de la transformation du site pour accueillir l'école nationale supérieure d'architecture de Paris-Val de Seine dans le cadre de l’opération d'aménagement Paris Rive Gauche. Un nouveau bâtiment de sept étages a été construit à côté.

En 1905, la maison du directeur d'usine a été construite entre la Seine et la halle de l'usine. Haute de trois étages, elle a fait l'objet d'une transformation architecturale radicale en 2016 : seule l'enveloppe extérieure est conservée (façadisme)[3].

Historique

Période de fonctionnement

L'usine alimentait un réseau d’air comprimé qui desservait Paris et sa proche banlieue succédant à deux autres moins importantes rue Saint-Fargeau et rue Sainte-Anne[4].

En 1910, la crue de la Seine cause un arrêt temporaire du fonctionnement de l'usine.

L'usine cesse de fonctionner en 1994.

Période intermédiaire

Désaffectée, l'usine est fréquemment visitée par les graffeurs[5], tandis que la maison du directeur se fait squatter en 1999. D'abord un lieu principalement d'habitation, « Le 13 » ou encore appelé le « squat du 13 » devient rapidement un haut lieu du Grindcore jusqu'à son expulsion en 2002[6].

Transformation en 2005

La transformation de l'usine pour accueillir l'école nationale supérieure d'architecture de Paris-Val de Seine est imaginée par l’architecte parisien Frédéric Borel[1], qui a remporté en 2002 la consultation lancée par le ministère de la Culture et de la Communication. Il crée une bibliothèque sous la voûte de la halle, sur toute la longueur de l’édifice.

Entre les deux bâtiments se trouvent le hall et une cour. Dans la cheminée en briques rouges de l’ancienne usine, un escalier en colimaçon dessert deux passerelles faisant le lien entre la halle et ses programmes techniques (salles informatiques, bibliothèque, matériauthèque) et le nouveau bâtiment et ses programmes théoriques (ateliers, salles de cours).

Notes et références

  1. a et b Voir sur structurae.de.
  2. Notice no PA00133012, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  3. « DATA architects réhabilite la maison du directeur pour Semapa », sur www.floornature.eu, (consulté le ).
  4. Voir sur sudac.fr.
  5. https://li-mac.org/projects/occupied-walls/squat-du-13/
  6. tracks, arte, 2001 https://m.youtube.com/watch?v=3WUHDuDpqxA

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

  • Ressources relatives à l'architectureVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Mérimée
    • PSS
    • Structurae
  • icône décorative Portail de Paris
  • icône décorative Portail des monuments historiques français