Sofia Giordano

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Sofia Giordano
Portrait de Sofia Giordano par Giovanni Domenico Cherubini, 1801
Biographie
Naissance
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TurinVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 50 ans)
TurinVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
PeintreVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Maître
Theresa Concordia Maron

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Sofia Giordano, née le 30 avril 1778 à Turin et morte le [1] dans la même ville, est une peintre sarde.

Biographie

Sofia Giordano est née en 1778[2] ou en 1779 à Turin[3],[4], de parents pauvres[5], sous le nom de Sofia Clerc ; son nom de jeune fille a également été écrit sous diverses variantes similaires telles que Clerk, Clerck, Le Clerc ou Lecler. Très tôt, elle fait preuve d'un talent pour le dessin, et le peintre Pietro Jacopo Palmieri (1737-1804) lui recommande de poursuivre ses études, avec l'aide du banquier Giacinto Vinay[2]. À 18 ans, elle se rend à Rome pour étudier la peinture miniature et le pastel avec Theresa Concordia Maron[2], sœur aînée de Raphaël Mengs[6]. Pendant cette période, en 1801, elle devient membre de l'Accademia di San Luca comme miniaturiste, et Giovanni Domenico Cherubini (1754-1815) fait à cette occasion son portrait, qui est conservé par l'Académie[7]. Elle produit trois copies au pastel durant cette période de ses études avant de se tourner vers la peinture de miniatures sur ivoire. Après quelques années, Vinay exige son retour à Turin, où elle poursuit ses études à l'Académie des sciences de Turin[8]. En 1803, elle épouse le chirurgien Giovanni Giordano, dont elle aura deux enfants[2],[a], et continue à peindre et à exposer sous son nom de jeune fille[2]. Elle continue à produire des pastels, et elle commence à travailler à l'huile sur toile. En 1812, l'académie de Turin lui décerne une médaille d'or pour son travail.

Elle meurt le dans sa ville natale[4] d'une "fièvre nerveuse"[2],[b].

Son œuvre gagne, entre autres, la reconnaissance de Napoléon Bonaparte[7], dont elle a fait un portrait[6]. Elle se consacre à copier les maîtres, surtout l'Albane et le Titien[6]. Un portrait au pastel de Giacinto Vinay est conservé dans la collection du Palazzo Mazzetti (it) à Asti[9],[2].

Galerie

Notes et références

Notes

  1. Emilio et Scipione Giordano, devenu peintre.
  2. Terme vague pouvant correspondre à une méningite, une encéphalite ou une méningo-encéphalite.

Références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Sofia Giordano » (voir la liste des auteurs).
  1. (it) Alessandro Baudi di Vesme, Schede Vesme. L'arte in Piemonte dal XVI al XVIII secolo, vol. I, Torino, Società Piemontese di archeologia e belle arti,
  2. a b c d e f et g Profile at the Dictionary of Pastellists Before 1800.
  3. (en) « Sofia Giordano », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit Accès payant, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)
  4. a et b Thieme, Becker et Willis 1921, p. 80.
  5. Delle donne illustri italiane dal XIII al XIX secolo, Pallotta, , 292– (lire en ligne)
  6. a b et c La Grande Encyclopédie.
  7. a et b « Sofia Clerk – Accademia di San Luca », sur www.accademiasanluca.eu (consulté le )
  8. « Sofia Leclerc Giordano », sur www.accademiadellescienze.it
  9. « Giacinto Vinay – Palazzo Mazzetti », sur www.palazzomazzetti.it (consulté le )

Annexes

Bibliographie

Liens externes

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