Robert Cliche

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Robert Cliche
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Biographie
Naissance
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Saint-Joseph-de-BeauceVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 57 ans)
QuébecVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
canadienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Avocat, homme politique, jugeVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Madeleine FerronVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
David ClicheVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique
Nouveau Parti démocratique du QuébecVoir et modifier les données sur Wikidata
Conflit
Seconde Guerre mondialeVoir et modifier les données sur Wikidata

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Robert Cliche ( à Saint-Joseph-de-Beauce - à Québec à l'âge de 57 ans) était un avocat, un juge et un homme politique québécois.

Biographie

Fils de Léonce Cliche, juge, et de Béatrice Gosselin, il fait ses études classiques au Petit Séminaire de Québec de 1931 à 1938 puis au collège de Lévis de 1939 à 1941. Il fait ses études de droit à l'Université Laval de 1941 à 1944 et entre au Barreau du Québec en 1944. De 1944 à 1946, notamment pendant la Seconde Guerre mondiale, il est matelot puis officier de la Marine.

Robert Cliche épouse l'écrivaine Madeleine Ferron en 1945. De 1946 à 1972, il pratique comme avocat à Saint-Joseph-de-Beauce. Il est chargé de cours à l'Université Laval de 1962 à 1965.

En septembre 1963, il devient président-associé du Nouveau Parti démocratique du Canada. En mars 1964, il devient chef du NPD-Québec, poste qu'il occupe jusqu'en 1968. Il est candidat du NPD dans la circonscription de Beauce lors de l'élection générale fédérale de 1965 puis dans la circonscription de Duvernay lors de l'élection fédérale générale de 1968. Malgré ses habiletés d'orateur, il subit un échec. Il démissionne de ses deux postes au NPD et se consacre à son métier.

En juillet 1972, il est nommé juge en chef adjoint de la Cour provinciale du Québec. En 1974 et 1975, il préside, en compagnie de Brian Mulroney et de Guy Chevrette, la Commission d'enquête sur l'exercice de la liberté syndicale dans l'industrie de la construction (commission Cliche). Aussi, en 1978, il est le porte-parole de l'Année du français au Québec.

Il a notamment publié, avec Madeleine Ferron, les livres Quand le peuple fait la loi (1972) et Les Beaucerons ces insoumis (1974). Ils auront ensemble trois enfants: Josée, Nicolas et David Cliche, qui fut député et ministre pour le Parti québécois.

Honneurs

De plus, les entités suivantes ont été nommées en son honneur :

  • L'autoroute 73 porte le nom d'autoroute Robert-Cliche entre Saint-Georges et Québec
  • Le Centre local de développement Robert-Cliche
  • La MRC de Beauce-Centre a porté le nom Robert-Cliche de sa création en 1982 jusqu'en 2022
  • Le prix Robert-Cliche, créé en 1979 pour honorer sa mémoire et décerné à l'auteur d'un premier roman[1]

Bibliographie

  • En collaboration, Robert Cliche, Les Quinze éditeur, Montréal, 1980, 188 pages, (ISBN 2-89026-221-9)
  • Pierre C. Poulin, Robert Cliche (1921-1978) : juge, politicien et humaniste, Presses de l'Université Laval, Québec, 2009, 236 pages, (ISBN 978-2-7637-8642-1)
  • Robert Cliche revit en Beauce Un hommage posthume à ce personnage attachant - Le Soleil, , p.B-1 (2 photos- dont une avec ses fils, sa fille et son épouse).

Références

  1. « Prix Robert-Cliche », sur www.prixrobertcliche.com (consulté le )

Liens externes

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