Paul Jean-Ortiz

Paul Jean-Ortiz
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Biographie
Naissance
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CasablancaVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 57 ans)
15e arrondissement de Paris
Nom de naissance
Paul Alain Joseph Jean-Ortiz
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activité
DiplomateVoir et modifier les données sur Wikidata

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Paul Jean-Ortiz est un sinologue[1] et diplomate français né le à Casablanca au Maroc et mort le (à 57 ans) à Paris 15e[2]. Du à son décès, il a été le conseiller diplomatique et sherpa du président François Hollande.

Biographie

Né d'un père républicain espagnol[3] le à Casablanca, au Maroc[4], Paul Jean-Ortiz est titulaire d'une licence de chinois de l'université Paris-VII, diplômé de l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence. En 1980-1981, il est étudiant en échange à l'Université de Pékin. Durant sa jeunesse, il est proche des milieux trotskistes[5].

Se lançant dans la carrière diplomatique, il est nommé successivement troisième secrétaire à Pékin (1987-1988)[6], secrétaire adjoint des affaires étrangères (Orient) au ministère de la Coopération et du Développement (1991-1992)[7], consul général à Canton (1992-1993), deuxième secrétaire à Pékin (1993-1995), premier conseiller à Hanoï (1995-1997), ministre-conseiller à Pékin (2000-2005) puis à Madrid (2005-2009)[6]. Après les Manifestations de la place Tian'anmen, il est un des acteurs de l'opération Yellow Bird qui permet l'exfiltration via Hong Kong de démocrates chinois par la France, les États-Unis et la Grande-Bretagne[3].

Conseiller du ministre Hubert Védrine de 1997 à 2000[8], il devient directeur Asie et Océanie au ministère des Affaires étrangères en [6]. Spécialiste de la Chine, il parle couramment le chinois[6].

Le , il est nommé conseiller diplomatique et sherpa du président François Hollande[6] où il travaille à renouer les relations de la France avec Pékin[3]. Il aurait été influent dans la décision de lancer l’opération Serval au Mali et aurait anticipé la défection américaine pour le projet d'une intervention militaire en Syrie en 2013[3].

Il meurt d'un cancer le [9].

Notes et références

  1. Paul Jean-Ortiz, l'ombre chinoise de Hollande
  2. Relevé des fichiers de l'Insee
  3. a b c et d Paul Jean-Ortiz par Bruno Philip, Le Monde, 2 août 2014
  4. Le guide du pouvoir, J.-F. Doumic, , p. 72.
  5. « Mort de Paul Jean-Ortiz, conseiller diplomatique de l'Élysée », lemonde.fr, 31 juillet 2014.
  6. a b c d et e « Paul Jean-Ortiz, conseiller diplomatique de Hollande pour la transition », Le Point.fr,‎ (lire en ligne).
  7. Composition du gouvernement et des cabinets ministériels, La Documentation française, , p. 49.
  8. Bernard Gorce, « François Hollande jette les bases de sa diplomatie », La Croix.fr,‎ (lire en ligne).
  9. « Paul Jean-Ortiz, conseiller diplomatique de Hollande, est mort », sur Le Figaro.fr, (consulté le )

Liens externes

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