Opération Brumaire

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Opération Brumaire

Informations générales
Date 13 au 27 octobre 1958
Lieu Wilaya III (Akfadou, Kabylie, Algérie)
Issue Victoire de l'ALN
Échec Français à Éliminer le colonel Amirouche[1].
Données clés
ALN Armée française
Commandants
Amirouche Aït Hamouda Jacques Massu
Jacques Faure
Forces en présence
1 500 moudjhahidins 35 000 hommes
Pertes
Entre 87 et 216 Chahid (Algérie)[2] Selon Massu 680 morts
selon le FLN supérieur à 900 morts

Guerre d'Algérie

Batailles

Liste des batailles
Du 1er novembre 1954 au 19 mars 1962
Du 19 mars 1962 au 5 juillet 1962
Données clés

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L'opération Brumaire est une opération menée par les forces armées françaises, dirigées par le général Jacques Massu, contre l'armée de libération nationale dirigée par le colonel Amirouche, ayant lieu en 1958, dans l’akfadou sur la wilaya III en Kabylie[1].

Contexte

Lors de la guerre d'Algérie, se déroulant entre autres en wilaya III, en 1958, les Français cherchent à éliminer ou capturer le colonel Amirouche.

Les renseignements français indiquent qu'Amirouche serait retranché avec 1 500 moudjahidines dans la forêt d'Akfadou. Les généraux français Jacques Massu et Jacques Faure envoient l'armée pour affaiblir la wilaya III.

Le wilaya III fait l'objet d'une rébellion composée de 11 000 hommes, auxquels s'ajoutèrent les unités locales; 8 généraux et 27 colonels.

[réf. nécessaire]

Déroulement

L’offensive commence le 13 octobre avec une incursion dans l’Akfadou et provoque rapidement les premiers morts du côté du FLN et des Français. Les combats continuent et le 24 octobre les Français tentent d’encerclé les moudjahidine.Le mardi 27 octobre 1958 à l’aube, les sentinelles postées à Ighil-Ufella et Assam, ont été surprises par l’arrivée en masse de troupes de l’armée françaises venant d’Adekar. Ces sentinelles ont tiré des feux nourris en guise d’alerte aux trois compagnies. Les premiers accrochages furent d’une violence inouïe et de nombreux tués furent enregistrés des deux côtés. Pris dans la tenaille, les quelques 420 moudjahidines sur 1 500 n’ont d’autre choix que le combat. En quelques instants les premiers accrochages eurent lieu et une grande bataille impitoyable est déclenchée.

La bataille se poursuit dans l’après-midi par d’autres engagements, après que les bombardements cessèrent. Beaucoup d’accrochages eurent lieu encore, en dépit du fait que les officiers de l’armée coloniale croyaient avoir tout rasé. Quelle fut leur grande surprise d’être accrochés de plus belle manière encore !. Les combattants de l’ALN, ayant constaté leur encerclement et leurs chances infimes de s’en sortir, décidèrent de donner l’assaut dans l’espoir d’ouvrir des brèches pour fuir, au lieu d’attendre leur dernière heure sous les intenses bombardements.

C’était peine perdue, tant l’étau est si serré. Les moudjahidine se retrouvèrent alors sur tous les fronts face à face aux troupes de l’ennemi. Des accrochages, des attaques, des intrusions, des escarmouches, la bataille bat son plein. À la tombée de la nuit, les combats s’amenuisent jusqu’à ce que les tirs cessent partout. C’est la délivrance pour les moudjahidines encore vivants. Ils ont profité de l’obscurité de la nuit tombante pour fuir des mailles de l’ennemi et rejoindre la vaste forêt de l’Akfadou qui était leur seul salut.

De grosses pertes ont été enregistrées chez les moudjahidines. Beaucoup d’entre eux ont été déchiquetés par les bombes; d’autres touchés mortellement par les balles ennemies[3].

Notes et références

  1. a et b Ali Chibani, « Le « crime inavoué » de l'histoire de l'indépendance algérienne », sur Le Monde diplomatique, (consulté le )
  2. Draa El Mizan D.E.M, « La bataille du 6 janvier 1959 à Ait Yahia Moussa »
  3. Ali Chibani, « Guerre d’indépendance: La Bataille de Tihriqine, 27 octobre 1958 », sur ElExpressDz, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

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