Manólis Paterákis

Manólis Paterákis
L'équipe responsable de l'enlèvement de Heinrich Kreipe. Manólis Paterákis est le deuxième à droite

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Manólis Paterákis, en grec moderne : Μανώλης Πατεράκης, ou Emmanouíl Paterákis[note 1], ou, dans les sources anglophones, Manoli Paterakis[note 2], est un partisan grec de la résistance crétoise pendant l'occupation, durant la Seconde Guerre mondiale. Il est originaire du village de Koustogérako, dans la province de Kándanos-Sélino.

Biographie

Au début de la Seconde Guerre mondiale, Paterákis est un jeune gendarme sur l'île de Crète[2]. Après la bataille de Crète, il est évacué au Moyen-Orient, où il s'entraîne au sabotage avec les commandos britanniques[3]. Il retourne en Crète, avec Georgios Tyrakis, en tant qu'associé permanent de Patrick Leigh Fermor et W. Stanley Moss, pour une mission de capture du général allemand Heinrich Kreipe[4].

Ils arrêtent le général et le conduisent dans les montagnes, en continuant vers le sud, jusqu'à une baie, dont le nom de code est X75, près de Rodákino, d'où Kreipe est embarqué sur un sous-marin, à destination du Caire. Alors que la guerre se poursuit, les Allemands assassinent le père de Paterákis et ses deux frères.

Après la guerre, il se retrouve sans travail. Bien plus tard, les Allemands, ignorant le rôle qu'il avait joué dans la capture de Kreipe, lui proposent du travail et le nomment gardien au cimetière militaire allemand de Máleme.

Notes et références

Notes

  1. ↑ Son prénom de baptême officiel en grec est Εμμανουήλ (Immanouil, Emmanuel). Μανώλης (Manólis) est une variante moins formelle de ce prénom[1].
  2. ↑ Manoli est la forme accusative de son prénom et comme l'accusatif fonctionne comme un vocatif informel en grec moderne, c'est ainsi que ses collègues britanniques se seraient adressés à lui et se seraient souvenus de son prénom.

Références

  1. ↑ Kiriakopoulos 1995, p. 158.
  2. ↑ (el) « Η απαγωγή Κράιπε και τα επακόλουθα στην Κρήτη » [« L'enlèvement de Kraipe et ses conséquences en Crète »], sur le site politismosrethymno.blogspot.com [lien archivé],‎ (consulté le ).
  3. ↑ (el) « Η απαγωγή του Στρατηγού Κράιπε.Πως οι Κρητικοί έκαναν ακόμη μια φορά του Γερμανούς να ...λυσσάξουν » [« L'enlèvement du général Kraipe. Comment les Crétois ont de nouveau fait rager les Allemands »], sur le site onalert.gr [lien archivé],‎ (consulté le ).
  4. ↑ (en) A. Beevor, Crete : The Battle and the Resistance, Westview Press, .

Liens externes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) GC Kiriakopoulos, The Nazi Occupation of Crete : 1941–1945, Greenwood Publishing Group, (ISBN 0-275-95277-0). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.

Liens externes

  • (el) [vidéo] Crète: l'enlèvement du général allemand Kraipe. sur YouTube
  • (el) [vidéo] L'enlèvement du général Kraipe. sur YouTube

Source de la traduction

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Manolis Paterakis » (voir la liste des auteurs).
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