Jules Allemand

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Jules Allemand
Biographie
Naissance
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PlainpalaisVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
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GenèveVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
suisseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Paysagiste, botanisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Jeanne de SalzmannVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Maître
Édouard AndréVoir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

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Jules Allemand, décédé en à Genève, est un architecte paysagiste suisse.

Biographie

Jules Allemand est le fils de jardinier. Il étudie à Paris où il est l'élève du paysagiste Édouard André. Il retourne à Samoëns et y développe son commerce de jardinerie. Il y rencontre Henry Correvon avec qui il collabore sur de nombreux projets, dont la création du jardin alpin au Village suisse de l'exposition nationale de 1896 à Genève, ce qui le mène à entreprendre le même projet pour l'exposition universelle de 1900 à Paris[1].

En 1903, Marie-Louise Jaÿ le sollicite pour la conception du jardin botanique alpin La Jaÿsinia à Samoëns, un projet qui mobilise 250 employés sur trois ans (et un budget estimé à 1 million de francs)[1]. Selon Jean-Jacques Rousseau dans ses Confessions, le parc était le souhait initial de Mme de Warens[2].

Ouvrages

Le village Suisse en 1900
Plaque explicative en hommage à Marie-Louise Cognacq-Jaÿ et Jules Allemand dans la Jardin botanique alpin La Jaÿsinia

Jules Allemand est l'auteur, seul ou en collaboration avec d'autres architectes paysagistes comme Henry Correvon ou Charles Henneberg, de plusieurs projets publics et privés, parmi lesquels :

Autres fonctions

Distinctions

  • 1900 : Chevalier de la Légion d'honneur[1]
  • 1900 : Grande médaille d'or de l'exposition universelle[10]

Notes et références

  1. a b c d et e Pauline Nerfin, « La Jaÿsinia, un jardin alpin d’exception à Samoëns », Immorama,‎ (lire en ligne)
  2. « Séance Du 28 Juin 1937 », Bulletin de la Société Botanique de France,‎ (lire en ligne)
  3. Restauration du pavillon rustique du Jardin anglais
  4. Henry Correvon (1854-1939)
  5. « Village Suisse », sur Village Suisse Paris (consulté le )
  6. Les Conservatoire et Jardin botaniques de la Ville de Genève
  7. Anne-Marie Bucher & Pierre Frey, Jardins de papier, Lausanne: Les Archives de la Construction Moderne, 1997 [1]
  8. Aloys Duperrex, Centenaire de la Société botanique de Genève 1875-1975, dans Saussurea, vol. 6, 1975, p. 17-23 [2]
  9. Stéphanie Arboit, « Le Jardin Roussy mis à l'honneur par une étude », 24 Heures,‎ (lire en ligne)
  10. a et b Le Jardin: journal d'horticulture générale, Volume 7 ;Volumes 9 à 12, Librairie horticole du Jardin, , p.294
  11. Denis Schneuwly, « Du jardin alpin au parc national : entre biodiversité et protection de l’environnement », RTS,‎ (lire en ligne)

Liens externes

  • Ressource relative aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Musée d'Orsay
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