José Álvarez Junco

José Álvarez Junco
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (81 ans)
Vielha (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
espagnoleVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Université de Madrid (d) (legum licentiatus) (-)
Université de Madrid (d) (licence en sciences politiques (d)) (-)
Université complutense de Madrid (candidat ès sciences politiques (d)) (jusqu'en )
Lycée Claudio-MoyanoVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Historien, professeur d'universitéVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Université complutense de Madrid
Minda de Gunzburg Center for European Studies (en)
Université Tufts
Centro de Estudios Políticos y Constitucionales (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Conseil d'État (-)
Academia Europaea ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Directeur de thèse
José Antonio Maravall (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Prix national de l'essai ()
Prix Fastenrath (en) ()Voir et modifier les données sur Wikidata

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José Álvarez Junco, né le 8 novembre 1942 à Vielha, est un historien espagnol, professeur émérite d’histoire de la pensée et des mouvements politiques et des mouvements sociaux à l’université Complutense de Madrid, spécialisé dans les études de construction nationale en Espagne et du mouvement anarchiste.

Biographie

José Álvarez Junco naît à Vielha, au val d'Aran (province de Lérida), le 8 novembre 1942 mais grandit à Villalpando (province de Zamora)[1],[2]. Il fait ses études secondaires au lycée Claudio Moyano de la capitale provinciale[3].

Il étudie le droit (1959–1964) et les sciences politiques (1962–1965) à l’université complutense de Madrid, où il est étudiant de Luis Díez del Corral (en) et José Antonio Maravall (en)[4],[2]. Sa thèse de doctorat est consacrée au mouvement anarchiste en Espagne[5],[6].

Entre 1992 et 2000, il tient la chaire « Prince des Asturies » à l’Université Tufts[7]. Il dirigea également le séminaire d’Études ibériques du Centre d'études européennes de l'Université Harvard et fut directeur du Centre d’études politiques et constitutionnelles (es) jusqu’en mai 2008 et, en vertu de ce poste, membre du Conseil d'État[3],[8].

Titulaire de la chaire d’histoire de la pensée et des mouvements politiques et sociaux de l’université complutense de Madrid, il prend sa retraite en 2014[9].

Publications

  • José Álvarez Junco, La Comuna en España, Siglo XXI, [10]
  • José Álvarez Junco, La ideología política del anarquismo español, 1868-1910, [11],[12]
  • José Álvarez Junco, Los movimientos obreros en el Madrid del siglo XIX, Madrid, Ayuntamiento de Madrid,
  • José Álvarez Junco, Periodismo y política en el Madrid de fin de siglo: el primer lerrouxismo, Madrid, Ayuntamiento de Madrid,
  • José Álvarez Junco, El "Emperador del Paralelo". Alejandro Lerroux y la demagogia populista, Alianza Editorial, [13]
  • José Álvarez Junco, Mater Dolorosa. La idea de España en el siglo XIX, Taurus Ediciones, (prix national de l'essai et prix Fastenrath (en) 2003)
  • José Álvarez Junco, Dioses útiles. Naciones y nacionalismos, Madrid, Galaxia Gutenberg, [14],[15]
  • José Álvarez Junco, A las barricadas. Cultura, identidad y movilización política, Madrid, Ediciones Complutense (es),

Notes et références

  1. « Referencia del Consejo de Ministros », sur www.lamoncloa.gob.es, Gouvernement de l'Espagne,
  2. a et b Lidia Gómez, « José Álvarez Junco: 'Queríamos hacer la contrahistoria' », El Mundo,‎ (lire en ligne)
  3. a et b Jesús Hernández, « José Alvarez Junco, en el "Top 50" de los intelectuales con mayor influencia », La Opinión de Zamora,‎ (lire en ligne)
  4. Juan Cruz, « El "historiador heterodoxo" se despide de ustedes », sur elpais.com, El País,
  5. Il rapporte que la présentation de sa thèse était initialement prévue le 21 décembre 1973, le jour de l’assassinat de Luis Carrero Blanco — président du gouvernement franquiste —, mais il demanda un délai, car il pensa que ce n’était pas un bon jour pour présenter une thèse sur l’anarchisme.
  6. Jaime Fernández, « Ediciones Complutense repasa la trayectoria intelectual de José Álvarez Junco », sur www.tribuna.ucm.es, Universidad Complutense de Madrid,
  7. « Esta tarde en la UPO, conferencia de José Álvarez Junco sobre "Mito e historia. España y Cataluña" », sur www.upo.es, Universidad Pablo de Olavide,
  8. Sanda Sáinz, « Las naciones son producto de ciertas circunstancias políticas, culturales... », sur www.larioja.com, La Rioja,
  9. Manuel Hidalgo, « Álvarez Junco: "El populismo suele acabar, si triunfa, en el partido único" », sur www.elmundo.es, El Mundo,
  10. Elorza 1972, p. 45.
  11. Amador 2002.
  12. Mercader Riba 1976, p. 151.
  13. Solé 1992, p. 221-224.
  14. Moreno Luzón 2016.
  15. López Alonso 2016, p. 975–979.

Annexes

Bibliographie

  • Amador, « La ideología política de Anarquismo español. José Álvarez Junco », Fundación de Estudios Libertarios Anselmo Lorenzo, no 13,‎ (ISSN 1575-6475, lire en ligne [archive du ], consulté le )
  • Juan Cruz, « El "historiador heterodoxo" se despide de ustedes », El País, Madrid,‎ (lire en ligne)
  • Antonio Elorza, « Libros: Ecos de la Comuna », Triunfo, no 483,‎ , p. 45 (lire en ligne)
  • Carmen López Alonso (es), « Álvarez Junco, J. (2016). Dioses útiles. Naciones y nacionalismos. Madrid: Galaxia Gutenberg, 316 págs. », Servicio de Publicaciones de la Universidad Complutense de Madrid, Madrid, vol. 53, no 3,‎ , p. 975–979 (ISSN 1130-8001, DOI 10.5209/rev_POSO.2016.v53.n3.53111 Accès libre, lire en ligne)
  • Juan Mercader Riba, « 97319 Álvarez Junco, José: La ideología política del anarquismo español (1868-1910). - Siglo Veintiuno de España, editores. - Madrid, 1976.- 662 p., 17 láms. (21 x 13,5). », Universitat de Barcelona, vol. 22, no 75,‎ , p. 151 (ISSN 0537-3522, lire en ligne)
  • Javier Moreno Luzón, « La nación, artefacto moderno », Babelia,‎ (lire en ligne)
  • Carlota Solé, « José Álvarez Junco. El emperador del Paralelo. Lerroux y la demagogia populista (Madrid, Alianza Editorial, 1990) », Centro de Investigaciones Sociológicas, no 58,‎ , p. 221–224 (ISSN 0210-5233, DOI 10.2307/40183567, JSTOR 40183567, lire en ligne)

Liens externes

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