Jean Trausch

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ().

Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».

En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?

Cet article est une ébauche concernant le catholicisme.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Trausch.

Jean Trausch
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
EppeldorfVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 46 ans)
KisanganiVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
luxembourgeoiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Prêtre, missionnaireVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Jean Trausch SCJ, en religion Père Irénée, né le à Eppeldorf au Luxembourg et mort assassiné le à Stanleyville (Congo-Kinshasa), est un prêtre missionnaire luxembourgeois du Sacré-Cœur de Saint-Quentin qui fut assassiné pendant les massacres de Stanleyville.

Biographie

Il est ordonné prêtre le et envoyé au Congo belge en 1947, où il devient par la suite curé de Ponthierville.

Après l'indépendance intervenue le , et le départ de la plupart des colons, des émeutes continuent d'éclater, mais la situation semble se stabiliser pour les missionnaires et les religieuses demeurés dans le nouveau Congo-Kinshasa[1]. C'est alors qu'éclate à l'été 1964 la rébellion Simba qui enflamme surtout l'est et le centre du pays.

Les planteurs et les expatriés demeurés au pays le fuient, tandis que les arrestations et les crimes contre l'humanité commencent. La révolte touche aussi la région de Stanleyville. Les troupes rebelles pénètrent à Ponthierville le . Le P. Trausch et deux confrères de sa congrégation, le P. Schuster et le frère Jozef Vanderbeek, sont ligotés et emmenés de force avec les Sœurs missionnaires ainsi que quelques blancs. Le P. Trausch - comme ses compagnons d'infortune - est emprisonné, frappé, puis présenté devant un simulacre de tribunal populaire quelques jours plus tard. Le , le P. Trausch, ses confrères et les Sœurs sont déportés par train à Stanleyville. Là, à l'Hôtel des Chutes, 350 Belges et Européens (dont 74 missionnaires) sont tenus prisonniers.

Le P. Trausch et ses compagnons sont transférés au camp militaire de Ketele et enfermés dans un cachot, puis les religieuses de Ponthierville sont transférées chez les dominicaines. Les parachutistes belges se préparent à partir au cours de l'opération Dragon rouge pour libérer les prisonniers, mais c'est trop tard, le P. Trausch est massacré dans la nuit du 24 au , de même que parmi les religieux neuf autres prêtres de sa congrégation et seize religieuses de plusieurs congrégations (6 Luxembourgeoises, 5 Espagnoles, 2 Belges, 2 Françaises[2] et 1 Italienne).

Notes et références

  1. Aujourd'hui République démocratique du Congo
  2. Madeleine Marion et Hélène Henry, Sœurs de la doctrine chrétienne

Voir aussi

Bibliographie

  • Colonel e-r Vandewalle, Odyssée et reconquête de Stanleyville, Bruxelles, 1970, 459 pages.
  • Patrick Nothomb, Dans Stanleyville, journal d'une prise d'otage, Duculot, 1993
  • Luc de l’Arbre PA, Ils étaient tous fidèles. Nos martyrs et témoins de l’amour en République Démocratique du Congo, 2005, 236 pages.

Articles connexes

Liens externes

Crédit d'auteurs

  • (nl) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en néerlandais intitulé « Jean Trausch » (voir la liste des auteurs).
  • icône décorative Portail du catholicisme
  • icône décorative République démocratique du Congo
  • icône décorative Portail du Luxembourg