Jean Blanzat

Cet article est une ébauche concernant la Résistance française et un écrivain français.

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Jean Blanzat
Biographie
Naissance

Domps, Haute-Vienne,
Drapeau de la France France
Décès
(à 71 ans)
Paris 5e
Nom de naissance
Jean-Baptiste Blanzat
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
romancier
Autres informations
Membre de
Comité de lecture des éditions Gallimard (d) (jusqu'en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Genre artistique
roman
Distinction
Prix Femina ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par
Œuvres principales
Le FaussaireVoir et modifier les données sur Wikidata

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Jean Blanzat, né le à Domps, Haute-Vienne, et décédé le à Paris 5e, est un romancier français, membre de la Résistance. Jean Blanzat est enterré au cimetière de Saint Bonnet de Bellac, en Haute Vienne (87), aux côtés de son épouse, Marguerite.

Biographie

Après des débuts littéraires remarqués dans la revue Europe en 1929 dans laquelle il publie son premier récit en 1930, Enfance, Jean Blanzat publie son premier roman, À moi-même ennemi aux éditions Grasset.

Résistant au sein du Groupe du musée de l'Homme, Jean Blanzat est l’un des premiers membres du Comité national des écrivains, aux côtés de Jean Paulhan. Durant l'Occupation, il poursuit son activité romanesque et reçoit en le Grand prix du roman de l'Académie française pour L'Orage du matin grâce au soutien actif et engagé de Georges Duhamel, nouvellement élu secrétaire perpétuel, et de son ami François Mauriac qui par ce choix font acte de défi au pouvoir en place[1],[2].

À la Libération, Jean Blanzat devient directeur littéraire des Éditions Grasset (1945-1953). Il est ensuite membre du comité de lecture chez Gallimard et rédige par ailleurs une chronique littéraire au Figaro (1946-1960). Il obtient encore le Prix Fémina pour son roman Le Faussaire (1964).

Décorations

Œuvre

  • Enfance, Grasset, 1930.
  • À moi-même ennemi, Grasset, 1933.
  • Septembre, Grasset[5], 1936.
  • L'Orage du matin, 1942
  • La Gartempe, Gallimard, 1957.
  • Le Faussaire, Gallimard, 1964.
  • L'Iguane, Gallimard, 1966.

Bibliographie

  • Laurent Bourdelas, Du Pays et de l'exil Un abécédaire de la littérature du Limousin, Les Ardents Editeurs, 2008.
  • Christine Lagarde-Escoffier, Le romancier Jean Blanzat: de l'héritage à l'hérésie.
  • Collectif: Pour saluer Jean Blanzat, Presses Univ. Limoges, 2007[6].

Notes et références

  1. Jean-Luc Barré, François Mauriac : biographie intime, t. 2 : 1940-1970, Paris, éditions Fayard, , 526 p. (ISBN 978-2-213-65577-2), p. 50.
  2. François Mauriac et J.J. Hueber, Le croyant et l'humaniste inquiet : correspondance, François Mauriac-Georges Duhamel (1919-1966), Paris, Klincksieck, (ISBN 2-252-03131-X), p. 147-149.
  3. « Bulletin officiel des décorations, médailles et récompenses n°20 du 16 octobre 1963 - Légifrance », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  4. « Bulletin officiel des décorations, médailles et récompenses n°30 du 24 décembre 1957 - Légifrance », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  5. Critique dans Revue esprit, janvier 1937
  6. Jean Blanzat et Myriam Boucharenc, Pour saluer Jean Blanzat, Presses Univ. Limoges, (ISBN 978-2-84287-439-1, lire en ligne)
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