Jean-Henri Grandpierre

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Jean Henri Grandpierre
Fonction
Pasteur
Temple protestant de l'Oratoire du Louvre
-
Adolphe Monod
Biographie
Naissance
Décès
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ArlesheimVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activité
PasteurVoir et modifier les données sur Wikidata

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Jean-Henri Grandpierre, né le à Neuchâtel et mort le à Arlesheim, en Suisse, est un pasteur protestant. Il est directeur de la Société des missions évangéliques de Paris de 1824 à 1856.

Biographie

Il naît le , fils de Jean-Ulrich Grandpierre, négociant originaire de Genève, et Élisabeth Petitpierre, de Neuchâtel. Sa famille est marquée par le Réveil protestant francophone. En 1818, il part étudier à Zurich, puis de 1819 à 1821 à l'université de Tübingen. Il est consacré le à Neuchâtel. Il devient pasteur suffragant du pasteur Jean-Henri Ebray à l'Église française réformée de Bâle.

Remarqué par le pasteur Mark Wilks, membre du comité de la Société des missions évangéliques de Paris, il est nommé en 1827 directeur de la Maison des missions, boulevard Arago[1],[2]. Il exerce cette fonction jusqu'en 1856, à la suite du pasteur Galland et avant d'être remplacé par Eugène Casalis.

En octobre 1830, des revivalistes fondent la chapelle Taitbout, et Grandpierre est appelé à présider le culte certains dimanches. En 1842, il cesse d'y prêcher lorsque la chapelle se constitue en Église indépendante du Consistoire réformé. En 1843, il est nommé pasteur de l'église réformée des Batignolles, au premier poste officiel rémunéré par l’État dans le cadre du Régime concordataire français. Il est naturalisé français le et alors confirmé comme titulaire du poste[3]. Il est rédacteur puis directeur à partir de 1846 de l'hebdomadaire revivaliste L'Espérance.

En 1851, il devient pasteur suffragant du pasteur Henri François Juillerat à l'Oratoire du Louvre. Il est nommé pasteur officiel en 1856. En 1865, il est le premier pasteur à habiter la maison presbytérale, au 4 rue de l'Oratoire, construite en 1854. De 1867 à 1872, il est président du Consistoire réformé de Paris[4],[5].

Il se retire en Suisse à la fin de sa vie, où il rédige ses mémoires[6]. Il meurt à Arlesheim, près de Bâle, le .

Notes et références

  1. « D'où vient le DEFAP ? », sur Défap (consulté le )
  2. « La mission de Paris (1822-1971) – Bibliothèque du Défap » (consulté le )
  3. André Encrevé, « Jean-Henri Grandpierre », dans Patrick Cabanel et André Encrevé, Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, DG t. II, Paris, Éditions de Paris/Max Chaleil, , p. 917-918
  4. Philippe Vassaux, « Jean-Henri Grandpierre (1799-1874) », sur Oratoire du Louvre, (consulté le )
  5. « Jean Henri Grandpierre (1799-1874) », sur data.bnf.fr (consulté le )
  6. André Encrevé, « Mémoires du pasteur Jean-Henri Grandpierre (1799-1874): «Les souvenirs de quelques années de ma vie» (Suite et fin) », Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français (1903-2015), vol. 161,‎ , p. 569–605 (ISSN 0037-9050, lire en ligne, consulté le )

Annexes

Bibliographie

  • André Encrevé, « Jean-Henri Grandpierre », dans Patrick Cabanel et André Encrevé, Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, DG t. II, Paris, Éditions de Paris/Max Chaleil, , p. 917-918
  • André Encrevé, « Mémoires du pasteur Jean-Henri Grandpierre (1799-1874): « Les souvenirs de quelques années de ma vie » », Bulletin de la Société de l'histoire du protestantisme français, vol. 161,‎ , p. 245-281 (lire en ligne, consulté le )

Articles connexes

Liens externes

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