Henri Degré

Henri Degré
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
DrambonVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
AhuyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Architecte, urbanisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Maître
Henri LabrousteVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Jean Baptiste Henri Degré dit Henri Degré, né le à Drambon, et mort le à Ahuy[1], est un architecte-urbaniste français qui a participé activement aux transformations de Dijon durant le Second Empire et au début de la Troisième République.

Biographie

Famille et formation

Henri Degré est le fils de Jean-Hubert Degré, maire de la commune de Drambon d'où il est natif et d'Anne Dauvé. Il entre à l’école nationale supérieure des beaux-arts de Paris en 1838 et sera élève d'Henri Labrouste[2]. Il s'installe ensuite sur Dijon et se marie avec Catherine Eugénie Bourgis le , la cérémonie étant officiée par l'adjoint au maire Adrien-Léon Lacordaire[3]. Ils auront deux enfants : Claude Pierre Albert Degré (1847-1935)[4], élève de Charles Laisné à l’école nationale supérieure des beaux-arts de Paris en 1867[5], architecte puis professeur à école nationale supérieure des beaux-arts de Dijon et Chevalier de la légion d'honneur[6], ainsi que Marie Marthe Degré (1853-1918)[7].

Carrière

A son arrivée à Dijon, il sera un temps associé à l'architecte Alfred Chevrot. En 1866, il participe au concours d'urbanisme pour le débastionnement de Dijon et dépose le projet "Le temps fait l'impossible". Il fera partie des lauréats avec les géomètres Jétot et Bachet et publiera la même année la "Deuxième brochure sur le débastionnement"[8]. A l'instar du baron Haussmann à Paris, il s'investit dans l'urbanisme de la ville et présente de nombreux projets qui seront réalisés, pour certains de son vivant ou repris en partie après sa mort pour d'autres comme[9] :

  • La disposition des nouveaux boulevards, de nouvelles percées, rues, places ou squares.
  • La construction d'un nouveau marché aux Jacobins
  • L'aménagement du quartier Nord avec la publication de la brochure "Avenir de Dijon au point de vue des alignements" en 1851 [10],[11]
  • Le transfert du cimetière au clos Lecomte, route d'Auxonne en 1867[12]
  • Plan de la ville de Dijon et ses environs en 1867[13]
  • Projet d'aménagement de la place Darcy avec l'ingénieur Louis-Clément Weinberger en 1869[14]
  • Rapport sur la démolition du Château de Dijon en 1871

Il collabora ainsi à la transformation de Dijon avec l'hydraulicien Henry Darcy, les architectes : François Papinot, Arthur Chaudouet, Félix Vionnois, Adrien-Léon Lacordaire, Louis Belin, Albert Leprince ou encore Jean-Philippe Suisse et Charles Suisse. Il contribuera également à la renaissance des toits polychrome en bourgogne[15] lorsqu'il dessine en 1881 les plans, élévation et détails de l’hôtel de Frasans pour l’"Encyclopédie d’architecture"[2]. Il sera adjoint au maire de Dijon[5] et décèdera dans une maison d'Ahuy qu'il possède tout en étant domicilié au n°26 rue de la préfecture à Dijon dans la maison dite "Lambert"[1].

Œuvres

Arcey

  • Le lavoir, en 1846[16].

Aubigny-la-Ronce

  • L'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste, entre 1854 et 1857[17].

Beire-le-Châtel

  • L'église paroissiale Saint-Laurent, entre 1864 et 1867[18].
  • Mobilier de l'église Saint-Laurent avec le marbrier Eugène Chamson et le menuisier Jules Billiette : fonts baptismaux de style néo-gothique[19], bénitiers[20],[21], autels[22], confessionnal de style néo-gothique[23].

Commarin

  • La marie-école, en 1846[24].

Dijon

Gergueil

  • La fontaine et le lavoir, entre 1846 et 1847[28],[29].
  • La mairie, entre 1849 et 1851[30].
  • Restauration de l'église paroissiale Sainte-Barbe, entre 1865 et 1886[31].

Meilly-sur-Rouvres

  • Agrandissement de l'église paroissiale, entre 1859 et 1862[32].

Noiron-sur-Bèze

  • Reconstuction du clocher de l'église parassoiale Saint-Nicolas, en 1868[33].

Sainte-Marie-sur-Ouche

  • Reconstruction de l'église paroissiale de la Nativité, entre 1864 et 1869[34].
  • Ancien pensionnat de jeunes filles, situé au 158 Grande rue, en 1884[35].

Vaux-Saules

  • Les lavoirs, entre 1857 et 1858[36],[37],[38].

Galerie

Notes et références

  1. a et b « Acte de décès n°16 de l'année 1893 », sur cotedor.fr (consulté le ).
  2. a et b « Naissance d’Henri Degré, architecte », sur academie-sabl-dijon.org (consulté le ).
  3. « Acte de mariage n°84 de l'année 1844 », sur cotedor.fr (consulté le ).
  4. « Acte de décès n°218 de l'année 1935 », sur cotedor.fr (consulté le ).
  5. a et b « Les architectes élèves de l'Ecole des beaux-arts (1793-1907), p.248 », sur bibliotheque-numerique.inha.fr (consulté le ).
  6. « Dossier Légion d'Honneur Pierre Degré », sur leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Acte de décès n°37 de l'année 1918 », sur cotedor.fr (consulté le ).
  8. « Deuxième brochure sur le débastionnement de Dijon. Étude-esquisse sur la formation et le développement des villes, appliquée à la nôtre. Solution proposée », sur catalogue.bnf.fr (consulté le ).
  9. « L'urbanisme dans les villes anciennes : le débastionnement de Dijon de Roger Gauchat », sur bm.dijon.fr (consulté le ).
  10. « Projet d'aménagement du quartier Nord de Dijon », sur gallica.bnf.fr (consulté le ).
  11. « Avenir de Dijon au point de vue des alignements. Aménagement du quartier Nord », sur catalogue.bnf.fr (consulté le ).
  12. « Les quartiers extérieurs de Dijon de Roger Gauchat, p.67 », sur bm.dijon.fr (consulté le ).
  13. « Plan de la ville de Dijon et ses environs », sur gallica.bnf.fr (consulté le ).
  14. « Colloque International OH2 « Origines et Histoire de l’Hydrologie », Dijon, 9-11 mai 2001 », sur hydrologie.org (consulté le ).
  15. « Les toitures polychromes en Bourgogne du XIVe au XXe siècle », sur journals.openedition.org (consulté le ).
  16. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00059776
  17. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00061210
  18. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00125933
  19. « POPSI ! », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  20. « POPSI ! », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  21. « POPSI ! », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  22. « POPSI ! », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  23. « POPSI ! », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  24. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA21000456
  25. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA21002877
  26. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA21002850
  27. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA21001665
  28. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00059784
  29. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00059783
  30. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00059655
  31. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00059656
  32. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA21000362
  33. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00126189
  34. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00059657
  35. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA21003877
  36. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA21004134
  37. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA21004131
  38. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA21004135
  • icône décorative Portail de l’architecture et de l’urbanisme
  • icône décorative Portail de Dijon