Georges Hourriez

Georges Hourriez
Naissance
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ValenciennesVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
14e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Georges Jean Joseph HourriezVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Peintre, dessinateur, graveurVoir et modifier les données sur Wikidata

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Georges Hourriez (1878-1953) est un peintre, dessinateur et graveur français, auteur de nombreux timbres postaux et de billets de banque.

Biographie

Né le à Valenciennes[1], diplômé de l’École Estienne en 1894, il est formé à la gravure sur bois et est admis à la Société nationale des beaux-arts[2]. En 1911, la revue Les Arts remarque ses gravures sur bois en couleurs[3]. Il produit également une série de gouaches, des paysages représentant des sous-bois.

Il commence sa carrière philatélique en 1915 pour la Côte des Somalis, gravant trois vignettes d’après des dessins d’Alfred Montader[4].

En 1924, il grave les trois vignettes dessinées par Gilbert de Chambertrand, lauréat d'un concours local de dessin organisé par le Gouvernement de la Guadeloupe. Les multiples valeurs faciales de ces trois séries restèrent en circulation en Guadeloupe jusqu'en 1938.

En 1930, il réalise son premier timbre pour la France métropolitaine, le Centenaire de l'Algérie[4], puis un timbre-portrait de Victor Hugo destiné aux chômeurs intellectuels (1936).

Puis ce sont deux séries de timbres d'usage courant : Mercure[5] circulant à partir de 1938, puis Iris[6], à partir de 1939. Sous l'Occupation, il grave le timbre courant Philippe Pétain (1940-1944) conçu par Paul-Pierre Lemagny[7].

Il grave également la série courante Armoiries dessinée par Robert Louis.

Pour la Banque de France, il grave trois billets de banque français : le 500 francs La Paix, le 1 000 francs Déméter et le 5 francs Berger ; on connaît aussi des coupures destinées à la Grèce. Il meurt le au sein de l'Hôpital Cochin dans le 14e arrondissement de Paris[8]

Par son mariage, il a pour beau-père le graveur Stéphane Pannemaker, lequel fut son maître en gravure.

En 2015, le musée de la Poste (France) se porte acquéreur auprès de son petit-fils de nombreuses épreuves de timbres, pour certaines non émises.

Notes et références

  1. Archives du Nord, commune de Valenciennes, acte de naissance no 112, année 1878 (vue 266/478)
  2. Biographie de Georges Hourriez, sur le site philateliefrancaise.fr.
  3. Les Arts no 112, avril 1911, p. 32 — sur archive.org.
  4. a et b Mistinguett et Georges Hourriez au sommaire du nouveau « Timbres magazine » par Pierre Jullien, blog sur le site 'Le Monde, 30 août 2015.
  5. Exemple de timbre : le 15 centimes orange, sur Wikitimbres.
  6. Exemple de timbre : le 1 franc vert, sur Wikitimbres.
  7. Exemple de timbre : le 70 centimes bleu, sur Wikitimbres.
  8. Archives de Paris 14e, acte de décès no 4389, année 1953 (vue 2/31)

Annexes

Bibliographie

  • (en) « Georges Hourriez », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit Accès payant, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)
  • « Hourriez, trente timbres pour la France et l'étranger », par Monika Nowacka [conservateur au musée de la Poste], dans Timbres magazine no 170, .

Liens externes

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