Georges Guillo Lohan

Georges Guillo Lohan
Biographie
Naissance
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RouenVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 43 ans)
ArrasVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Georges Marie Alain Robert Guillo LohanVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Domiciles
Rouen, ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Militaire, explorateurVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grade militaire
Chef de bataillonVoir et modifier les données sur Wikidata
Conflit
Taille
1,75 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Cheveux
Cheveux blondsVoir et modifier les données sur Wikidata
Yeux
GrisVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Georges Alain Marie Robert Guillo Lohan (Rouen[1], -Arras, ) est un officier et explorateur français.

Biographie

Engagé volontaire au 47e Régiment d'Infanterie le , il est détaché aux affaires indigènes en 1900. Lieutenant, il est chargé, à la suite du combat de Tit du , d'une mission de reconnaissance et de pacification du centre du massif du Hoggar. Dirigeant deux cents hommes, il atteint l'Atakor (en) (1903) à deux mille mètres d'altitude et est ainsi le premier européen à découvrir les aiguilles volcaniques du centre du Hoggar. Avec un compagnon, il essaie, en vain, de gravir l'un des pitons, l'Ilaman, exploit qui ne sera réussi qu'en 1935.

Malgré un périple de plus de deux mille kilomètres, les résultats de la mission n'auront pas d'exploitations scientifiques immédiates. Il faudra attendre René Chudeau en 1904 pour qu'une étude géologique du centre Hoggar soit menée.

En garnison à Toul au moment de la mobilisation d', chef de bataillon du 117e Régiment d'Infanterie lors de la Première Guerre mondiale, il est tué sur le front le [2]. Il repose à la Nécropole nationale de Notre-Dame-de-Lorette[3].

Travaux

Le rapport de son expédition, Un contre-rezzou au Hoggar (1903), pourtant signalé par Eydoux en 1938, qui en cite certains passages[4], dans son ouvrage L'Exploration du Sahara, n'a jamais été retrouvé. Seules nous sont parvenues 382 photographies stéréoscopiques sur plaques de verre[5].

Distinctions

Bibliographie

  • Paul Leroy-Beaulieu, Le Sahara, le Soudan et les chemins de fer transsahariens : par Paul Leroy-Beaulieu, ..., Guillaumin, , p. 295-296
  • Numa Broc, Dictionnaire des Explorateurs français du XIXe siècle, T.1, Afrique, CTHS, 1988, p. 170 Document utilisé pour la rédaction de l’article

Notes et références

  1. Au no 35, avenue du Mont-Riboudet.
  2. L'Afrique française: bulletin mensuel du Comité de l'Afrique française et du Comité du Maroc, Volume 25, 1915, p. 216 (cite le J.O du 2 août 1915)
  3. Carré 48, rang 10, tombe 9624.
  4. Henri Paul Eydoux, L'exploration du Sahara : Vingt-cinq reproductions. Une carte., Paris, Gallimard (réédition numérique FeniXX), , 4e éd., 260 p. (ISBN 978-2-07-219874-8, lire en ligne), p. 181-183
  5. Campagne de reconnaissance du lieutenant Guillo Lohan au Sahara sur Agence d'images de la Défense (ECPAD)

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • base Léonore
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • IdRef
  • Georges Guillo de Lohan sur la base Leonore
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