Georg K. Glaser

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Cet article est une ébauche concernant un écrivain allemand et l’anarchisme.

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Georg K. Glaser
La Main qui pense, sculpture en cuivre de Georg K. Glaser à Francfort-Höchst.
Biographie
Naissance
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GuntersblumVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
(à 84 ans)
14e arrondissement de Paris
Nationalités
allemande
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Écrivain, journalisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Distinction

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Georg K. Glaser (né le à Guntersblum, Rheinhessen, et mort le à Paris 14e[1]) est un ouvrier chaudronnier, orfèvre, dinandier, allemand puis français, écrivain libertaire.

Biographie

Né dans une famille de huit enfants. Il est marqué par le caractère violent et autoritaire de son père.

Il quitte le domicile familial à l’âge de 16 ans et fréquente les Jeunesses communistes, le mouvement anarchiste et les milieux naturistes, avant de se rapprocher du Parti communiste allemand (KPD) à la fin des années 1920.

Après l’arrivée d’Hitler au pouvoir, il participe à de petits groupes de résistance clandestine jusqu’à l’hiver 1933-1934, puis passe en Sarre, alors sous mandat de la Société des Nations, et de là à Paris où il collabore à plusieurs journaux d'émigrés allemands anti-nazis[2].

Il raconte ses années de jeunesse en Allemagne et en France, entre 1920 et 1945, dans Secret et violence.

En 1945, il adhère à la Fédération anarchiste, qui vient de se constituer. Il milite dans le groupe Sacco et Vanzetti des Ve-VIe arrondissements de Paris, où il côtoie Giliane Berneri (fille de Camillo Berneri) et André Prudhommeaux, alors secrétaire de rédaction du Libertaire[3].

N’ayant pas à vivre de sa plume, il n’a rien à concéder et continue son métier de dinandier jusqu’à sa mort, tout en publiant plusieurs ouvrages non traduits en France et en obtenant une reconnaissance tardive pour son œuvre dans son pays natal. Malgré son abandon du militantisme, il conserve de nombreux amis chez les libertaires[4].

Œuvres (sélection)

  • 1951, Geheimnis und Gewalt, Francfort-sur-le-Main et Bâle, 1989.
  • 1932, Gorgée de bière (Schluckebier), Berlin [u. a.], Neuauflage, hrsg. von Walter Fähnders und Helga Karrenbrock. Klaus Guhl, Berlin 1979 [Mit einer Vorbemerkung von Georg Glaser: Vorwort. An den möglichen Leser]
  • Gorgée de bière (Schluckebier), Berlin [u. a.] 1932, Neuauflage (zugleich Band 1 der neuen von Michael Rohrwasser hrsg. Werk-Ausgabe), Frankfurt am Main und Basel 2007)
  • 1968 Die Geschichte des Weh, Hamburg [u. a.]
  • 1985 Aus der Chronik der Rosengasse und andere kleine Arbeiten, Berlin [u. a.]
  • Jenseits der Grenzen (Au-delà des frontières), Düsseldorf 1985
  • Marinus van der Lubbe, Drama (inédite)

En français

  • Travailleurs de la nuit, Preuves, n°21, , texte intégral.
  • Secret et violence. Chronique des années rouge et brun (1920-1945), Agone, 2005[5], (ISBN 274890043X), notice éditeur.
  • Schluckebier, Rue des Cascades, 2014, (ISBN 978-2-917051-14-6), notice éditeur..

Bibliographie

  • Guillaume Davranche, Lire : Georg K. Glaser, « Secret et Violence », Alternative libertaire, n°150, , texte intégral.
  • Collectif, Georges Glaser, un portrait. 1910-1995, À contretemps, no 23, pp. 3–24, , texte intégral..
  • Burkhard Baltzer, Ich war mit einem Traum verbünder - Georg Glaser : Rebell unter Renegaten - Ein Saarbrücker Gespräch (J’étais lié à un rêve, non à un parti, Saarbrücker Zeitung, ).
  • Michael Rohrwasser (Hrsg.): Symposion, Georg K. Glaser – Einar Schleef, Frankfurt/Main 1989
  • Michael Rohrwasser: Georg Katharina Glaser: Die Partei und das Schreiben. In: Exil, Jg. 8 (1989), S. 65–84
  • Reinhard Fanslau: Georg Glaser. Leben und Werk. Magisterarbeit Universität Osnabrück 1989
  • Michael Rohrwasser: Der Stalinismus und die Renegaten. Die Literatur der Exkommunisten. Stuttgart 1991 (darin ein Kapitel über Glaser)
  • Georg K. Glaser, Zeuge seiner Zeit, Schmied und Schriftsteller, Guntersblum 1910 – 1995 Paris. Basel 1997
  • Matthias Mader: Die Rhetorik der Entscheidung als strukturbildendes Element in „Geheimnis und Gewalt“ von Georg K. Glaser, Magisterarbeit Universität Mainz 2004
  • Michael Rohrwasser: Georg K. Glasers „Schluckebier“. In: Petra Josting und Walter Fähnders (Hrsg.): „Laboratorium Vielseitigkeit“. Zur Literatur der Weimarer Republik. Bielefeld 2005, (ISBN 3-89528-546-3)

Notes et références

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Peter Mosler, Écrire avec honnêteté Traduction de Gaël Cheptou Georges Glaser, un portrait. 1910-1995, À contretemps, Paris, avril 2006
  3. Guillaume Davranche, Lire : Georg K. Glaser, « Secret et Violence », Alternative libertaire, n°150, avril 2006, texte intégral.
  4. Dictionnaire des anarchistes, « Le Maitron » : notice biographique.
  5. Secret et violence Traduit de l’allemand par Anacharsis Toulon

Notices

  • René Bianco, 100 ans de presse anarchiste : notice
  • Centre International de Recherches sur l'Anarchisme (Lausanne) : notice bibliographique

Articles connexes

Liens externes

  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • « Maitron »
  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Brockhaus
    • Deutsche Biographie
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
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    • WorldCat
  • Mit mir nicht (Pas avec moi !), article-entretien du journaliste Peter Mosler avec Georg K. Glaser, Die Tageszeitung, , extraits en ligne.
  • Glaser par Glaser, propos recueillis par Phil Casoar, À Contretemps, n°23, , extraits en ligne.
  • Uwe Schweikert, Secret et Violence  : une invitation à lire Georg K. Glaser, Frankfurter Rundschau, , extraits en ligne.
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