Emil Ferris

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Emil Ferris
Biographie
Naissance
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South SideVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
américaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Autrice de bande dessinée, dessinateur humoristique, écrivaine, illustratrice, designeuseVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinctions
Liste détaillée
Ignatz Award for Outstanding Artist ()
Lynd Ward Graphic Novel Prize (d) ()
Prix Eisner du meilleur scénariste (d) ()
Eisner Award for Best Coloring (en) ()
Meilleure œuvre étrangère publiée en Espagne (d) ()
Bourse Guggenheim ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Prononciation
Œuvres principales
Moi, ce que j'aime, c'est les monstresVoir et modifier les données sur Wikidata
signature d'Emil Ferris
Signature

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Emil Ferris, née en 1962 à Chicago, est une dessinatrice américaine qui a surtout travaillé dans l'illustration.

Elle acquiert une notoriété soudaine comme auteure de bande dessinée en 2017 avec Moi, ce que j'aime, c'est les monstres (My Favorite Thing Is Monsters), récit de plus de huit cents pages publié par Fantagraphics mettant en scène Karen Reyes, petite fille qui cherche à résoudre le meurtre de sa belle voisine juive dans le Chicago des années 1960.

Biographie

Emil Ferris naît en 1962 dans le South Side de Chicago dans une famille d'artistes et grandit dans le quartier d'Uptown[1]. Elle travaille comme illustratrice et conceptrice de jouets, ayant notamment pour clients McDonald's et Takara Tomy[2].

En 2001, elle contracte le virus du Nil occidental, qui la laisse partiellement paralysée et la conduit à abandonner un temps son métier[1]. Dans le cadre de sa rééducation, elle s'inscrit au cours d'écriture créative de l'École de l'Art Institute of Chicago et alors qu'elle regagne progressivement ses capacités motrices, se lance dans un long récit en bande dessinée, Moi, ce que j'aime, c'est les monstres[2].

Cette histoire de plus de huit cents pages se présente comme le journal intime de Karen Reyes, petite fille de dix ans fan de monstres qui cherche à comprendre pourquoi sa voisine, la belle Anka Silverberg, une rescapée de la Shoah, a été assassinée[3]. Le récit alterne entre le récit de la vie de Karen à Chicago, des réflexions sur l'Amérique des années 1960 et l'histoire d'Anka sous l'Allemagne nazie[3].

Prévu pour fin 2016 chez Fantagraphics, Moi, ce que j'aime, c'est les monstres est finalement publié début 2017 après la faillite de son imprimeur chinois[1]. La bande dessinée est très bien accueillie par de nombreux auteurs réputés (Alison Bechdel, Art Spiegelman ou Chris Ware). Sam Mendes se voit confier par Sony Corporation le projet d'adaptation cinématographique[3]. Sa traduction française sort en août 2018 chez Monsieur Toussaint Louverture[3] et reçoit le fauve d'or au Festival d'Angoulême 2019.

Œuvres

Prix et distinctions

Notes et références

  1. a b et c Jennings 2017.
  2. a et b Schuddeboom 2017.
  3. a b c et d Solym 2017.
  4. Klara Lessard, « #Balance Ta Bulle : un recueil de témoignages pour ouvrir les consciences », sur Actua BD, .
  5. (en) « Lynd Ward Graphic Novel Prize - Pennsylvania Center for the Book », sur psu.edu (consulté le ).
  6. (en) « And the 2017 Comics Industry Person of the Year is : Emil Ferris », sur The Beat, (consulté le ).
  7. Mimran 2019.
  8. Didier Pasamonik, « « Moi ce que j’aime, c’est les monstres », Grand Prix de la critique ACBD 2019 », sur Actua BD,
  9. La rédaction, « Festival d’Angoulême 2019 : le palmarès officiel », sur Tout en BD,
  10. (it) « Premi del Palmarès ufficiale di COMICON: tutti i vincitori », sur www.comicon.it, .
  11. « Prix BD Fnac - France Inter 2019 : les cinq albums finalistes », sur ActuaLitté.com (consulté le ).
  12. (en) « 2020 Eisner Award Winners Revealed | Comic-Con 2020 », sur IGN, .

Annexes

Bibliographie

  • (en) Bas Schuddeboom, « Emil Ferris », sur Comiclopedia, (consulté le ).
  • (en) Dana Jennings, « First, Emil Ferris Was Paralyzed. Then Her Book Got Lost at Sea. », The New York Times,‎ (lire en ligne).
  • Clément Solym, « Toussaint Louverture publiera le livre d'Emil Ferris, My Favorite Thing is Monsters », .
  • Paul Tumey et Emil Ferris, « Le livre monstre d'Emil Ferris : la beauté du diable », Les Cahiers de la bande dessinée, no 5,‎ , p. 92-112
  • Olivier Mimran, « Vidéo. Angoulême: Qui est Emil Ferris, la miraculée qui a reçu le Fauve d'or du meilleur album ? », 20 minutes,‎ (lire en ligne)

Liens externes

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