Camparan

Camparan
Camparan
Vue du village.
Blason de Camparan
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement Bagnères-de-Bigorre
Intercommunalité Communauté de communes Aure Louron
Maire
Mandat
Frédéric Fines
2020-2026
Code postal 65170
Code commune 65124
Démographie
Gentilé Camparanais
Population
municipale
53 hab. (2021 en diminution de 10,17 % par rapport à 2015)
Densité 23 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 50′ 20″ nord, 0° 21′ 21″ est
Altitude Min. 790 m
Max. 1 620 m
Superficie 2,35 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Neste, Aure et Louron
Législatives Première circonscription
Localisation
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Camparan est une commune française située dans le sud-est du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays d'Aure, constitué de la vallée de la Neste (en aval de Sarrancolin), de la vallée d'Aure (en amont de Sarrancolin) et de la vallée du Louron.

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par divers petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Camparan est une commune rurale qui compte 53 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 115 habitants en 1851..

Ses habitants sont appelés les Camparanais.

Géographie

Localisation

Carte
Carte interactive de Camparan
  • Limite communale
  • Mairie

    La commune de Camparan se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe à 49 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, à 30 km de Bagnères-de-Bigorre[2], sous-préfecture, et à 29 km de Capvern[3], bureau centralisateur du canton de Neste, Aure et Louron dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Arreau[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Guchan (1,1 km), Grailhen (1,1 km), Bourisp (1,7 km), Bazus-Aure (2,1 km), Estensan (2,3 km), Vielle-Aure (2,5 km), Sailhan (2,7 km), Azet (3,0 km).

    Sur le plan historique et culturel, Camparan fait partie du pays de la vallée d'Aure ou pays d'Aure, constitué de la vallée de la Neste (en aval de Sarrancolin), de la vallée d'Aure (en amont de Sarrancolin) et de la vallée du Louron (confluente à Arreau)[5].

    Camparan est limitrophe de cinq autres communes dont Estensan à l'ouest par un simple quadripoint, à la Coume Escure.

    Carte de la commune de Camparan et des proches communes.
    Communes limitrophes de Camparan[6]
    Guchan
    Bourisp Camparan Grailhen
    Estensan
    (par un quadripoint)
    Azet

    Hydrographie

    La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par le ruisseau de Cuhéret, constituant un réseau hydrographique de 1 km de longueur totale[8],[Carte 1].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[10].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]

    • Moyenne annuelle de température : °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 7,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 052 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Génos », sur la commune de Génos, mise en service en 1969[14] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[15],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 7,8 °C et la hauteur de précipitations de 1 483,6 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-Pyrénées », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et à 49 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[18], à 12,6 °C pour 1981-2010[19], puis à 12,9 °C pour 1991-2020[20].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[21] : le « massif entre les Nestes d'Aure et du Louron » (2 749 ha), couvrant 16 communes du département[22] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[21] : la « Haute vallée d'Aure » (43 605 ha), couvrant 38 communes du département[23].

    Urbanisme

    Typologie

    Camparan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[24],[I 2],[25]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].

    • Sélection de vues de plaques de rues du village.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (79,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (75,7 %), prairies (20,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,1 %)[26].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    • Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Photo aérienne en couleurs de la commune.
      Carte orthophotogrammétrique de la commune.

    Logement

    Vue générale du village.

    En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 60[I 5].
    Parmi ces logements, 53.8  % sont des résidences principales, 46.2  % des résidences secondaires 0.0  % des logements vacants.

    Voies de communication et transports

    Cette commune est desservie par les routes départementales D 25 et la D 115.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Camparan est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne)[27]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[28].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[29]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2001 et 2009[30],[27].

    Camparan est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[31]

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Camparan.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des tassements différentiels[32].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa faible (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 45 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, aucun n'est en aléa moyen ou fort, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33],[Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[34].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[27].

    Toponymie

    Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Camparan au nord de Saint-Lary

    On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[35] qui rapporte les dénominations historiques du village :

    Dénomination historique :

    • De Camparano, latin (1387, pouillé du Comminges).

    Étymologie : probablement domaine antique formé sur le nom de personnage latin Camparius et suffixe anum (< an en gascon).

    Nom occitan : Camparan.

    Histoire

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    Préhistoire

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    Antiquité

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    Moyen Âge

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    Temps modernes

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    Révolution française et Empire

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    Époque contemporaine

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    Monographie

    Monographie de l'instituteur public de l'école de Camparan, M. Ladrix, en 1887[36].

    I

    Camparan est une petite commune située sur le penchant d'une colline au Levant de cette jolie vallée, située au Sud du département des Hautes-Pyrénées, qu'on nomme le vallée d'Aure.

    Elle est bornée au nord par le territoire de la commune de Guchan, à l'est par celui de la commune de Grailhen, au sud par celui de la commune d'Azet et à l'ouest par ceux des communes d'Azet, Estensan et Bourisp. Elle est distante du chef-lieu de canton de trois kilomètres, du chef-lieu d'arrondissement de quarante quatre kilomètres, et du chef-lieu du département de soixante quatre kilomètres.

    Par sa situation, elle découvre à l'œil du touriste, tout le pays compris entre Cadéac et Saint-Lary, c'est-à-dire toute la vallée d'Aure proprement dite. Il peut suivre tout le mouvement de la vallée, pas un coin ne lui est caché, on dirait que, lors de la construction de ce village, on ait choisi cet endroit comme le plus propice à la contemplation des beautés paysagistes. Rien, en effet, de plus joli que d'assister tous les matins à ce réveil de la vallée où les moindres péripéties ne sauraient vous échapper. Rien de si attrayant que de constater, dans l'ensemble de la vallée, l'effervescence de la nature dont vous pouvez marquer pour ainsi dire, tous les jours, les degrés. Au milieu de la vallée, on suit avec intérêt les mouvements capricieux de la Neste dont les replis tortueux vont en se modifiant, continuer leur course à travers la vallée à laquelle elle a donné son nom. C'est un spectacle bien intéressant de suivre les véritables métamorphoses que subit ce torrent car ça l'est un, dans le courant de l'année. Triste et douce en été et en hiver arrosant de ses eaux bien faisantes les nombreuses et belles prairies qui le bordent, il devient au printemps, terrible et malfaisant. Ses eaux mugissantes et houleuses sèment partout l'effroi et la dévastation.

    On voit à l'entrée des gorges de Saint Lary, s'avancer avec un bruit de tonnerre cette masse terreuse, ressemblant à un immense reptile dont les innombrables replis labourent la vallée au fur et à mesure qu'elle s'élargit. Sa marche rapide et irrégulière ressemble à la course vagabonde d'un cheval indompté. On le voit enfin reprendre son ancien lit et s'engager dans la gorge rocheuse de Cadéac. Au riant tableau qui précédait l'invasion de la Neste, en succède un autre, sombre celui-là ; les prairies ont disparu, les villages du fond de la vallée sont inondés, la vallée dans son ensemble ne présente plus qu'un lac dont les bords sont recouverts de débris de meubles que l'eau a arrachés aux malheureux habitants qui n'ont pu se soustraire à son passage, d'arbres abattus, de planches, de rochers que l'eau a transportés là. Il faudra au pauvre cultivateur bien des jours, bien des sueurs pour rendre à sa terre, son ancienne valeur et sa beauté disparue. Tout au fond de la vallée, on aperçoit les gorges profondes de Tramezaygues ; les précipices affreux, les pics couronnés de neiges éternelles, les forêts sombres de sapins ; de temps à autre, un bruit sourd appelle notre attention, où on trouve dans un nuage de poussière qui nous annonce la chute d'une avalanche. Paysage grandiose dans sa nature sauvage.

    Parmi ces Pics aux crêtes hérissées, on remarque le Pic de Midi ou Cap de Mont, haut de 2.060 mètres, le Pic d'Aret haut de 2.940 mètres, le Pic de Tramezaygues haut de 2.548 mètres, le Pic de Las Aiguilles haut de 1.883 mètres. Un peu plus vers l'Ouest, presque en face de Camparan, s'ouvre le Val de Soulan qui se distingue de celui de Tramezaygues en ce que la culture de la terre y est plus accessible et dans l'absence presque complète des forêts de sapins. Ses pics sont aussi nus et aussi accidentés que les précédents. On y remarque en principe le Pic Cabanouhaut de 2.580 mètres, le Pic de Som de Matte haut de 2.561 mètres. Là prennent naissance ces montagnes qui séparent le Bassin de la Garonne de celui de l'Adour. On remarque, en principe, de cette chaîne, le Pic d'Arbizon haut de 2.831 mètres auquel on fait suite la plantureuse montagne des Quatre Véziaux.

    Le village de Camparan est bâti au milieu des propriétés particulières de ses habitants. A 22 mètres du village, prend naissance la riche forêt de pins qui fournit aux besoins de la commune. Au milieu de la forêt se trouve un large espace de terrain couvert de prairies naturelles qui contribuent efficacement à l'élevage du bétail. Au dessus de la forêt et recouvrant toute cette partie de la montagne, est une large pelouse servant de pacage. Le terrain, assez accidenté au Sud et au Nord de la montagne, offre moins d'aspérités dans la partie recouverte par le village, les propriétés et la forêt, c'est-à-dire du Levant au Couchant. La nature des roches y est granitique, schisteuse et calcaire. Les marbres que l'on retire de ses carrières sont assez jolis et d'une dureté remarquable. A cause, sans doute, de la difficulté de l'exploitation, ces carrières ne sont guère exploitées.

    La plus grande partie du sol y est sablonneuse ; cependant grâce aux soins dont il est l'objet, grâce surtout au bon engrais, il est d'une redevance assez importante.

    Les cours d'eau qui l'arrosent sont sans importance au point de vue du débit normal qui ne s'élève guère à plus de 200 litres par minute. Les cours d'eau de Camparan sont les ruisseaux de Caubère et la Méda prenant leur source dans le même endroit au sein de la forêt et ayant à eux deux le débit sus indiqué. Au printemps ou en automne, il arrive parfois que des crues subites viennent interrompre leur monotonie ; ces crues ne durent guère et les dégâts qu'elles occasionnent sont insignifiants.

    Les eaux des fontaines, situées à l'Est de la commune, sont d'une fraîcheur et d'une salubrité étonnantes ; tandis que celles qui sont situées à l'Ouest, c'est-à-dire dans le bas fonds, sont lourdes, bilieuses, malfaisantes. Leur débit est régulier et n'est jamais troublé, ni par les pluies, ni par la fonte des neiges. L'eau est naturelle. Il n'y a, dans le territoire de la commune, aucune source ferrugineuse, sulfureuse.

    L'altitude la commune est de 950 mètres, son climat est tempéré ; on remarque, cependant, comme dans toutes ces régions montagneuses, le passage brusque de la chaleur la plus accablante au froid le plus vif. Ces changements ont lieu même en été.

    Les vents dominants dans cette région sont les vents froids du Nord qui amènent la neige en automne, hiver et printemps, et les vents chauds du Midi qui portent la pluie. Il serait peut-être plus exact de dire que ce sont plutôt les vents du Nord-Ouest ou de l'Océan et les vents du Sud-Est ou d'Afrique. Malgré les différents et brusques changements de température que l'on éprouve, on peut dire que le climat de la vallée d'Aure est trèes salubre. L'air y est pur et frais, ses habitants robustes et forts.

    II

    Au recensement de 1886, la population de Camparan a atteint le chiffre de 91 habitants. Ce chiffre est stationnaire ; les naissances sont à peu près en rapport avec les décès.

    La commune ne compte qu'un seul groupe de maisons composé de 20 feux répartis dans 16 habitations.

    L'administration municipale se compose d'un Maire, d'un Adjoint et de dix Conseillers municipaux ; elle a à son service pour l'exécution de ses décrets, deux gardes-champêtres.

    La commune est desservie par un vicaire pour les cultes ; elle relève de la perception de Vielle-Aure et est desservie par le Bureau de Poste et le Bureau Télégraphique de cette dernière localité qui est en même temps le chef-lieu de Canton.

    La valeur du centime est de 4 F 04 et elle comptait en 1886 comme revenu ordinaire une somme de 3.015 francs.

    III

    Les principales productions de la commune de Camparan sont : le seigle, le froment, le maïs, les pommes-de-terre, le sarazin. la culture des prairies naturelles et des prairies artificielles couvre à peu près les 2/3 de son territoire cultivé s'élevant à 147 ha 36 a 98 ca.

    La principale culture est le blé (seigle et froment) donnant en moyenne un rendement de 330 hectolitres. Le procédé employé à la culture des terres est l'emploi de la charrue (en fer et bois) traînée par des bêtes à cornes.

    L'essence dominante de bois dans la commune est le pin. Elle compte encore quelques échantillons de chênes de hêtres, de frênes, de peupliers. La forêt a une étendue de 67 hectares. Son produit sert à l'alimentation des ressources communales. Elle est partiellement exploitée chaque année, où le partage en coupes ou lots que l'on vend au plus offrant.

    La forêt est soumise au régime forestier, inspection d'Arreau, conservation de Tarbes ; le Garde-forestier, commis à la surveillance de la forêt, a sa résidence à Camparan. la commune possède, en outre, une part de territoire indivis situé à l'Est du sien. Ce territoire appartient aux cinq communes de Camparan, Bourisp, Azet, Estensan et Grailhen ; il a une superficie de 20 ha 41 a. Il est également soumis au régime forestier.

    Les principales races d'animaux domestiques élevés dans la commune sont : la race bovine, la race chevaline et la race ovine.

    Les principaux animaux sauvages servant à la chasse sont : le lièvre, le renard, la fouine, le chat sauvage et les divers oiseaux stationnaires ou de passage.

    Camparan possède une carrière de marbres peu exploitée à cause de son accès difficile.

    Les principaux chemins de la commune sont : le chemin de Guchan construit en 1861, le chemin de Bourisp (1872- 1878), le chemin d'Estensan (1862), le chemin de Grailhen d'ancienne date.

    Les moyens de communication aves les endroits environnants sont particuliers ; il n'y a pas de service public établi.

    Enseignement

    Instituteur depuis 1833.

    La maison d'école a été construite en 1864, avec les fonds communaux. Elle est située à L'Est de la commune, faisant face au Midi. Elle comprend quatre chambres de dimensions à peu près identiques. La salle d'école, située au rez-de-chaussée, compte 5 m 80 de large sur 5 de long et 3 m de haut.

    Le matériel scolaire laisse à désirer. Il devrait être renouvelé en partie et augmenté. La fréquentation de l'école est régulière. L'instruction est assez développée dans la commune ; il n'y a pas d'illettrés.

    Une bibliothèque populaire est en voie de formation. La commune ne possède ni une Caisse des écoles, ni une Caisse d'Epargne scolaire.

    L'instituteur a un traitement de 900 francs. Il est logé dans la maison d'école.
     

    Cadastre napoléonien de Camparan

    Le plan cadastral napoléonien de Camparan est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[37].

    Politique et administration

    La mairie en 2015.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
        Bertrand Soulans    
        Jean Rumeau    
      2001 Jean Vidal    
    mars 2001 mars 2014 Didier Moreilhon    
    mars 2014 en cours Fréderic Fines    

    Rattachements administratifs et électoraux

    Historique administratif

    Sénéchaussée d'Auch, pays des Quatre-Vallées, vallée d'Aure, canton d'Arreau puis de Vielle-Aure (1790-2014)[38].

    Intercommunalité

    Camparan appartient à la communauté de communes Aure Louron créée au 1er janvier 2017 et qui réunit 47 communes.

    Services publics

    Liste des juridictions compétentes pour la commune [39]
     

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[41].

    En 2021, la commune comptait 53 habitants[Note 8], en diminution de 10,17 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

    Évolution de la population  [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    697075107115100111110115
    Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    11110193869290919497
    Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    737676806958585248
    Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    484342425054586255
    Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
    2021 - - - - - - - -
    53--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La commune ne compte que 54 habitants fixes, mais lors des saisons hivernales du ski ou au contraire estivales, les résidents peuvent monter jusqu'à 72. En effet, la moitié des habitations ne sont que des résidences secondaires.

    Enseignement

    La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2019[44].

    Économie

    Emploi

    Taux de chômage
    2008 2013 2018
    Commune[I 6] 0 % 4,3 % 10,8 %
    Département[I 7] 7,7 % 9,4 % 9,8 %
    France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 38 personnes, parmi lesquelles on compte 91,9 % d'actifs (81,1 % ayant un emploi et 10,8 % de chômeurs) et 8,1 % d'inactifs[Note 9],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 9]. Elle compte 20 emplois en 2018, contre 24 en 2013 et 13 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 32, soit un indicateur de concentration d'emploi de 63,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 70 %[I 10].

    Sur ces 32 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 5 travaillent dans la commune, soit 16 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 83,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 9,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Culture locale et patrimoine

    L'église Sainte-Luce, Saint-Vincent.
    Le lavoir en 2015.

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

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    Héraldique

    Blason Blasonnement :
    D'azur à une tour d’argent posée sur un mont de sinople et surmontée d'un soleil d'or.
    Commentaires : blason officiel vérifié auprès de la mairie.

    Voir aussi

    La fontaine de Camparan.
    La fontaine.

    Bibliographie

    • Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées - Michel Grosclaude, Jean-François Le Nail intégrant les travaux de Jacques Boisgontier - Conseil Général des Hautes-Pyrénées - Mission culture occitane - 4e trimestre 2000
    • Les sobriquets des villages aurois - Frantz-E. Petiteau - Éditions Lacour - Cercle François Marsan - 3e trimestre 2003
    • Les vieilles inscriptions de la vallée d'Aure - Abbé François Marsan - Éditions Lacour

    Articles connexes

    Liens externes

    Sur les autres projets Wikimedia :

    • Camparan, sur Wikimedia Commons
    • Camparan, sur le Wiktionnaire
    • Ressources relatives à la géographieVoir et modifier les données sur Wikidata :
      • Insee (communes)
      • Ldh/EHESS/Cassini
    • Ressource relative à plusieurs domainesVoir et modifier les données sur Wikidata :
      • Annuaire du service public français
    • Camparan sur le site de l'Insee

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Camparan » sur Géoportail (consulté le 3 novembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Références

    Site de l'Insee

    1. a b et c « Métadonnées de la commune de Camparan » (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    5. Insee : Rapport statistique communal pour la ville de Camparan
    6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Camparan » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Camparan » (consulté le ).
    11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Stephan Georg, « Distance entre Camparan et Tarbes », sur fr.distance.to (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Camparan et Bagnères-de-Bigorre », sur fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Camparan et Capvern », sur fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Communes les plus proches de Camparan », sur villorama.com (consulté le ).
    5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 281-282.
    6. Carte IGN sous Géoportail
    7. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Fiche communale de Camparan », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
    9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    10. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
    11. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    12. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le ).
    14. « Station Météo-France Génos - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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    16. « Station Météo-France Génos - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    17. « Orthodromie entre Camparan et Ossun », sur fr.distance.to (consulté le ).
    18. « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1971-2000 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
    19. « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1981-2010 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
    20. « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1991-2020 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
    21. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Camparan », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    22. « ZNIEFF le « massif entre les Nestes d'Aure et du Louron » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    23. « ZNIEFF la « Haute vallée d'Aure » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    24. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    25. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    27. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Camparan », sur Géorisques (consulté le ).
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    32. « Les risques majeurs dans les Hautes-Pyrénées », sur gouvernement.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    33. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
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    35. Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail, Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées intégrant les travaux de Jacques Boisgontier, Conseil Général des Hautes Pyrénées, 2000.
    36. Archives départementales des Hautes-Pyrénées : Monographie de Camparan en 1887
    37. Archives départementales des Hautes-Pyrénées : Plan cadastral de Camparan en 1833
    38. Archives départementales des Hautes-Pyrénées
    39. « Liste des juridictions compétentes pour Camparan », sur le site du ministère de la Justice (consulté le )
    40. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    41. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    42. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    43. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
    44. « Annuaire : Résultats de recherche »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
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