Bataille de Kulm

Bataille de Kulm
Description de cette image, également commentée ci-après
La bataille de Kulm en août 1813
par Alexandre von Kotzebue
Informations générales
Date
Lieu Kulm (Royaume de Bohême)
Issue Victoire de la coalition
Belligérants
Drapeau de l'Empire français Empire français Drapeau de la Prusse Royaume de Prusse
Drapeau de l'Autriche Empire d'Autriche
Drapeau de l'Empire russe Empire russe
Commandants
Dominique Vandamme
Auguste Marmont
• Laurent de Gouvion-Saint-Cyr
Michel Barclay de Tolly
• Pierre Wittgenstein
comte Ostermann-Tolstoï
Friedrich Kleist von Nollendorf
Forces en présence
32 000 hommes 54 000 hommes
Pertes
5 000 morts ou blessés
7 à 13 000 prisonniers
11 000 morts ou blessés

Sixième Coalition

Batailles

Campagne de Russie (1812)


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Campagne de France (1814)


Front italien :
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  • Mincio

Front des Pays-Bas :
  • Hoogstraten (de)
  • Anvers
  • Berg-op-Zoom
  • Courtrai
Données clés
Coordonnées 50° 42′ 46″ nord, 13° 57′ 25″ est
Géolocalisation sur la carte : Tchéquie
(Voir situation sur carte : Tchéquie)
Bataille de Kulm
Bataille de Kulm

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La bataille de Kulm eut lieu le près de la ville de Kulm (royaume de Bohême) pendant la Sixième Coalition. Elle opposa 32 000 hommes, sous le commandement du général d'Empire Vandamme aux 54 000 hommes des forces coalisées d'Autriche, Prusse et Russie, sous les ordres du général Barclay de Tolly avec de lourdes pertes.

Le contexte

Lithographie russe représentant l'engagement des Chevaliers-Gardes lors de la bataille de Kulm (la date est celle du calendrier Julien)

Après la victoire française à la bataille de Dresde les 26 et 27 août, Vandamme poursuit les troupes alliées en retraite. Napoléon ordonne à Gouvion-Saint-Cyr et Marmont de soutenir Vandamme. Celui-ci rencontre l'armée de A. I. Ostermann-Tolstoï près de la ville de Kulm (actuellement Chlumec, à 8 km d'Ústí nad Labem, en République tchèque).


La bataille

Le 29 août, Vandamme, avec 32-34 000 hommes et 84 canons, attaque les forces d'Ostermann-Tolstoï, 1314 000 soldats. L'enjeu est grand, une victoire française couperait la retraite des coalisés. Les troupes de Vandamme ne percent pas.

Le 30 août, Kleist et ses Prussiens attaquent la position de Vandamme sur ses arrières et des renforts austro-russes renforcent la position d'Ostermann-Tolstoï. Les troupes françaises inexpérimentées doivent battre en retraite.

Les pertes

Pour les Français, il y eut 5 000 soldats tués ou blessés dont les généraux Henri LXI de Reuss-Schleiz et Martin François Dunesme, entre 7 et 13 000 capturés y compris Vandamme et 80 canons. Les coalisés eurent 11 000 soldats tués ou blessés.

Dans le corps de Vandamme, il y avait deux régiments de lanciers polonais dans la division de Jean Corbineau. L'un était commandé par le colonel Maximilien Fredro qui défendait un défilé et dut se rendre. Le second sous le commandement du comte Tomasz Lubienski put se retirer.

Souvenir

Croix avec des anneaux de fixation sur l’uniforme dans les angles

Les participants prussiens et russes se virent décerner la croix de Kulm.

En 1817 un premier monument vient rendre hommage aux militaires Prussiens de la bataille, complété en 1825 par un monument autrichien et en 1835 par un monument russe. En 1913, un monument du centenaire de la bataille et un monument aux participants français sont érigés.

  • Monument autrichien à Arbesau (Varvažov)
    Monument autrichien à Arbesau (Varvažov)
  • Monument prussien à Arbesau (Varvažov)
    Monument prussien à Arbesau (Varvažov)
  • Tombe commune vers Priesten (Přestanov)
    Tombe commune vers Priesten (Přestanov)
  • Monument russe vers Priesten (Přestanov)
    Monument russe vers Priesten (Přestanov)
  • Monument du centenaire
    Monument du centenaire
  • Monument français et chapelle de Juchtova
    Monument français et chapelle de Juchtova
  • Monument à Kleist à Nollendorf (Nakléřov)
    Monument à Kleist à Nollendorf (Nakléřov)

Petits mots

Le tsar Alexandre Ier aurait reproché à Vandamme, prisonnier, sa conduite et ses saccages. Ce dernier aurait répondu au tsar : « Je ne suis ni un brigand ni un pilleur, mais ni l'histoire ni mes hommes ne peuvent me reprocher la mort de mon père »[1], rappelant ainsi la manière dont le tsar était arrivé sur le trône.

Notes et références

  1. 'Mémoires du général baron de Marbot, 1891, volume II, page 375.
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