Association pour l’étude des assassinats par gaz sous le régime national-socialiste

Association pour l’étude des assassinats par gaz sous le régime national-socialiste
Histoire
Fondation
Voir et modifier les données sur Wikidata
Dissolution
Voir et modifier les données sur Wikidata
Cadre
Sigle
ASSAGVoir et modifier les données sur Wikidata
Type
Domaine d'activité
HistoireVoir et modifier les données sur Wikidata
Organisation
Présidente
Germaine TillionVoir et modifier les données sur Wikidata
Secrétaire général
Jean Gavard (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Récompense

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

L'Association pour l’étude des assassinats par gaz sous le régime national-socialiste (ASSAG) est une structure créée en réaction de la diffusion croissante des thèses négationnistes à partir de la fin des années 1970[1].

Histoire

Elle est fondée en avril 1982[2] dans l'orbite du Comité international des camps (en) sur proposition de Serge Choumoff et Jean Gavard, deux survivants de Mauthausen[3]. Elle se donne, selon ses statuts, pour objectif de « rechercher et contrôler les éléments apportant la preuve de l'utilisation des gaz toxiques par les responsables du régime national socialiste en Europe pour tuer les personnes de différentes nationalités » ainsi que de « contribuer à la publication de ces éléments de preuve »[1].

L'association a de nombreux membres en commun avec l'Association nationale des anciennes déportées et internées de la Résistance (ADIR). Elle est dirigée par Germaine Tillion, Anise Postel-Vinay étant la trésorière de la structure et sa principale animatrice[3]. Parmi ses membres, on compte plusieurs historiens et anciens déportés : Renée Aubry, Jean-Louis Crémieux-Brilhac, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Jacques Delarue, Jean-Pierre Faye, Augustin Girard, Adelaïde Hauteval, Bernard Jouanneau, Joseph Rovan, Adam Rutkowski, Pierre Vidal-Naquet[1].

Son activité principale est la rédaction et la publication en allemand, français et anglais d'un ouvrage collectif, Les chambres à gaz, secret d'État[4] qui permet d'établir l'existence des chambres à gaz sur le territoire du Reich[1]. L'association entreprend aussi la traduction et la publication de la thèse de Bernhard Strebel (de) sur la camp de Ravensbrück[3].

L'ASSAG cesse ses activités en 2008[3].

Notes et références

  1. a b c et d Gérard Petitjean, Femmes en déportation : Pour une histoire des femmes deportées, Nanterre, Presses universitaires de Paris Nanterre, , 304 p. (ISBN 978-2-84016-300-8), « Les fonds de la BDIC sur la déportation », p. 238
  2. (en) Donald Reid, Germaine Tillion, Lucie Aubrac, and the Politics of Memories of the French Resistance, Cambridge Scholars Publishing, , 195 p. (ISBN 978-1-4438-0722-7, lire en ligne), p. 33
  3. a b c et d *Franck Veyron, Femmes en déportation : Pour une histoire des femmes deportées, Nanterre, Presses universitaires de Paris Nanterre, , 304 p. (ISBN 978-2-84016-300-8), « Les archives de l'ADIR à la BDIC », p. 217-219
  4. Eugen Kogon, Hermann Langbein et Ruckerl Adalbert, Les chambres à gaz, secret d'Etat, Paris, Les éditions de minuit, (lire en ligne)

Voir aussi

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • IdRef

Archives

  • icône décorative Portail des associations
  • icône décorative Portail de l’historiographie
  • icône décorative Portail de la Seconde Guerre mondiale
  • icône décorative Portail du nazisme
  • icône décorative Portail de la Shoah